COMMISSION DU VIEUX PARIS - Actes du colloque du 12 octobre 2011 - (Page 31)

Regardd’unopérateurparisien, retour sur expériences [M. Serge Contat / Directeur Général de la RIVP] Merci pour la présentation de ces opérations assez formidables. Je crois aussi beaucoup à l’utilité de ces journées, qui entrent en résonance avec nos propres questions et notre démarche. Je vais donc vous présenter notre stratégie et notre méthode ainsi qu’un focus sur deux opérations concernant du bâti patrimonial. Tout d’abord, la RIVP représente environ un quart des objectifs de construction et un quart des réhabilitations (54 000 logements) présentés par Élisabeth Borne. Dans la mesure où la réalisation de nos opérations doit s’inscrire dans des délais relativement courts, nous n’avons eu que peu de temps pour définir notre stratégie. Par ailleurs, nous manquons encore de recul par rapport à un certain nombre d’erreurs qui ont pu être commises – M. Blanchecotte a cité tout à l’heure « les solutions toutes faites ». À la RIVP, nous nous sommes attachés, de façon raisonnable et prudente d’ailleurs, à approfondir au préalable la connaissance de notre parc. Certains éléments de patrimoine n’étaient pas connus, d’autres pas tout à fait adaptés… Nous avons utilisé les outils réglementaires, en particulier le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), mais aussi les analyses de consommation, qui nous ont permis d’avoir une approche assez fine. Après un mouvement de recherche de solutions immédiates, les travaux de l’APUR, notamment les travaux de thermographie, nous ont beaucoup aidés à essayer de bâtir une stratégie assez cohérente. Certaines questions restent à approfondir, notamment tout ce qui concerne le comportement hygrométrique des bâtiments, ou encore la ventilation. Il faut être encore extrêmement prudent, pour éviter de reproduire un certain nombre d’erreurs qui ont été faites dans les années 1980. Il faut vraiment prendre en compte l’ensemble des facteurs, et les confronter à la donnée très importante de l’usage intensif des logements. Une petite équipe « développement durable » s’est constituée à la RIVP autour de Yann Miginiac, pour élaborer méthodiquement un corpus de connaissances et définir notre stratégie. Vous voyez à l’écran les différentes facettes de construction de connaissances. Peut-être le focus à travers l’outil qui est devenu un peu médiatisé, le DPE (Fig. 30). Finalement, le parc d’avant 1948 (20 000 logements) est un petit peu moins bon, mais les écarts sont plus faibles qu’attendus. Fig. 30 Fig. 31 Actes du colloque patrimoine architectural parisien & développement durable du 12 octobre 2011 31

Table des matières de la publication COMMISSION DU VIEUX PARIS - Actes du colloque du 12 octobre 2011

Couverture
Sommaire
Avant-propos
PREMIERE TABLE RONDE
- Les leviers d’action : comprendre les règles, les pratiquer et les adapter au contexte parisien
- Mme Élisabeth Borne [Directrice de l’Urbanisme, Ville de Paris] : règles, principes et pratiques à Paris, évolutions souhaitables
- Jean-Marc Blanchecotte [Chef du STAP de Paris] : enjeux énergétiques versus procédures patrimoniales ?
DEUXIEME TABLE RONDE
- De Paris et d’ailleurs : programmes collectifs passés ou en cours
- Mme Isabelle Petitperrin [Directrice du Développement, SGIM ] : regard d’un opérateur parisien, retour sur expériences ; réhabilitation énergétique du parc immobilier en brique des années Trente
- Mme Marine Maire [Chargée d’opérations, SGIM ] : regard d’un opérateur parisien, retour sur expériences ; réhabilitation d’un immeuble pour la création de sept logements sociaux et un local d’activité
- M. SergeContat [Directeur Général de la RIVP] : regard d’un opérateur parisien, retour sur expériences
- Mme Sylvie Laget [Chef de projet, PACT de Paris ] : opération programmée d’amélioration thermique et énergétique des bâtiments du 13e arrondissement
- M. Arnaud Segon [Directeur technique, Agence locale de l’énergie et du climat de l’agglomération grenobloise (ALEc) ] : OPATB en Rhône-Alpes, cas de bâti de l’Ancien Régime aux Trente Glorieuses ; programmes collectifs dans l’agglomération grenobloise
- Mme Sylvie Amselem [Chef du Service réhabilitation et patrimoine urbain de la Ville de Grenoble ] : OPATB en Rhône-Alpes, cas de bâtis de l’Ancien Régime aux Trente Glorieuses ; l’audit architectural et énergétique
TROISIEME TABLE RONDE
- Connaissance matérielle du bâti ancien parisien et enjeux énergétiques : Identifier ses potentiels et caractéristiques pour mieux le transformer
- M. Julien Bigorgne [Ingénieur environnement, Atelier parisien d’urbanisme (APUR) ] : analyse et cartographie de la performance thermique du bâti parisien
- M. Jacques Fredet [Architecte DPLG, ancien professeur à l’ENSA de Paris-Belleville ] : maisons parisiennes préindustrielles ; caractéristiques techniques de leurs enveloppes
- Mme Morgane Colombert [Enseignante chercheur, École des Ingénieurs de la Ville de Paris ] : qualité architecturale et qualité énergétique ; des programmes de recherche pour des solutions innovantes
- M. André Pouget [Ingénieur en physique « physique de l’habitat », Bureau d’Études Thermiques POUGET Consultants ] : le parc existant, une chance pour rénover de manière performante et durable
QUATRIEME TABLE RONDE
- L’architecture parisienne renouvelée par les enjeux énergétiques : démarches de projet et prospectives
- M. Marc Benard [Architecte DPLG, SAS Equateur ] : projets parisiens de réhabilitation ; exemples et prospectives
- M. Christophe Amsler [Architecte EPFL ] : énergétique du patrimoine et projet architectural contemporain
CONCLUSION
Table des illustrations et crédits

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