PROFESSIONS IMMOBILIÈRES - n°109 - Avril 2009 - (Page 32)

INTERNATIONAL Impact de la crise sur les grandes métropoles mondiales Les décideurs du monde entier envisagent-ils en 2009 d’y investir autant qu’il y a un an ? La première grande surprise est que les investisseurs décidés à développer ou à implanter de nouvelles activités à l’international sont plus nombreux. Ils sont désormais 48% contre 46% en avril 2008. Paris maintient sa place de 3ème métropole mondiale en terme d’image positive (43%), derrière Londres (57%) et New York (44%). L’activité mondiale se place vers l’Asie. Pourtant, et c’est l’autre bonne nouvelle, Paris devient la métropole la plus attractive en Europe : la Région Capitale gagne 3 points avec 26% à égalité avec Londres, qui n’en gagne que 2 ; Et surtout Paris creuse l’écart avec sa rivale pour sa capacité à faire face à la crise et prend la tête du classement des métropoles européennes. En effet, 60% des décideurs internationaux font confiance à Paris-Ile de France, devant Berlin (55%), Genève (54%), Amsterdam (54%) et Londres (53%). Thierry JACQUILLAT, Président de Paris-Ile de France Capitale Economique, constate avec satisfaction que : «les investisseurs prennent en compte dans leur décision que les principaux atouts de Paris résident en une économie diversifiée avec des spécificités sectorielles fortes et un secteur bancaire stable». Le principal handicap évoqué pour Paris est le risque de dégradation du climat social. Alors que Londres pâtit de deux handicaps majeurs : le risque de chute de la croissance et la fragilité de son secteur bancaire. Source : Etude Paris-Ile de France Capitale Economique, février 2009 La finance islamique pour soutenir le marché de l’immobilier A l’heure où le gouvernement envisage d’offrir un cadre juridique et fiscal plus favorable pour accueillir la finance islamique, Anass Patel, directeur stratégie et recherche chez DTZ Asset Management, explique en quoi ce mode de financement pourrait aider à relancer le marché de l’immobilier. Capital.fr : Les banques et le gouvernement s’intéressent de plus en plus à la finance islamique. Quel est aujourd’hui l’impact de ce mode de financement sur l’immobilier en France ? Anass Patel : Cette finance se conforme à la sharia le droit islamique que doivent respecter les musulmans. L’intérêt, assimilé à l’usure, est interdit, mais les bénéfices sont autorisés. En d’autres termes, les banques ne font pas de prêts d’argent, mais proposent des contrats d’achats-ventes ou de crédit-bail à leurs clients. Dans l’immobilier : soit la banque achète le bien à un tiers pour le revendre par la suite à son client avec une marge ; soit elle acquiert le bien pour le louer à son client avec une option d’achat en fin de contrat. Depuis le début des années 2000, toutes les grandes banques françaises ont développé ces pratiques pour le compte d’investisseurs institutionnels issus du Moyen-Orient. Mais la finance islamique ne représente que 3 à 4% des 27 milliards d’euros d’investissements institutionnels immobiliers en France. En cause : des contraintes juridiques et fiscales encore trop nombreuses comme par exemple la double imposition du financier sur les droits de mutation dans les contrats d’achats-ventes La ministre de l’économie a promis de lever ces verrous d’ici la fin de l’année. Ce qui offrirait un vrai appel d’air et permettrait de doubler la part de la finance islamique dans les investissements immobiliers institutionnels. Propos recueillis par Guillaume Chazouillères, Capital.fr, 17 décembre 2008 Londres et Paris dominent le marché de l’investissement en 2008 D’après la nouvelle étude publiée en mars 2009 par CB RICHARD ELLIS, malgré une forte baisse globale de l’activité à l’investissement en immobilier d’entreprise en 2008, les villes européennes les plus importantes ont dominé le montant des engagements sur l’année. Londres et Paris ont maintenu leur prédominance sur le marché des bureaux européens, représentant 36% de la totalité des transactions de bureaux réalisées, soit 1 sur 3. Cette concentration est particulièrement visible sur les transactions les plus élevées, 44% des opérations de bureaux de plus de 100 millions d’euros étant conclues à Londres ou à Paris. Les 10 plus importants marchés européens ont représenté 43% des transactions à l’investissement en 2008 (hors portefeuilles non localisés) conservant leur poids historique, même si des changements notables sont intervenus sur l’ensemble des marchés. Les 10 marchés à l’investissement les plus importants en 2008 Londres Paris Madrid Stockholm Moscou Berlin Copenhague Munich Hambourg Bruxelles Transactions à l’investissement 11 402 8 499 3 696 3 081 2 399 2 063 1 960 1 831 1 605 1 577 % 12,90 % 9,60 % 4,20 % 3,50 % 2,70 % 2,30 % 2,20 % 2,10 % 1,80 % 1,80 % Source : CB Richard Ellis, mars 2009 AVRIL 2009 32 http://www.Capital.fr http://www.Capital.fr

Table des matières de la publication PROFESSIONS IMMOBILIÈRES - n°109 - Avril 2009

COUVERTURE
SOMMAIRE
EDITORIAL
ACTIVITES DE LA CHAMBRE
REGION Ile de France
MANDATS PATRONAUX
EXPRESSIONS
CONJONCTURE
PROSPECTIVE
EUROPE
INTERNATIONAL
RECRUTEMENT / FORMATION
MANIFESTATIONS
DELEGATIONS DEPARTEMENTALES
JURIDIQUE
A LIRE
CARNET

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