ifremer n°99 journal le marin du 29 février 2008 - (Page 3)

Les nouvelles de l Valorisation Entretien Giovanni Magnanini - Directeur des ventes d’Acqua&Co (Italie) « Une diffusion auprès des professionnels » P Pouvez-vous nous présenter votre société et son activité ? Acqua&Co est une société italienne dédiée à la production de systèmes d’aération et de traitement des eaux pour l’industrie aquacole. Depuis le début des années 90, elle focalise son développement sur la protection de l’environnement aquatique, permettant une amélioration de la productivité et de la rentabilité des élevages de poissons, de crevettes et de coquillages. Les technologies d’Acqua&Co sont aussi utilisées dans le monde entier pour produire du plancton, des microalgues ou des macro-algues. Nous travaillons beaucoup sur le recyclage des eaux usées et sommes reconnus comme des spécialistes internationaux des systèmes d’aération. Nous fabriquons actuellement, sous licence de l’Ifremer, un système innovant de recyclage des eaux, qui associe l’écumage, le piégeage des particules, l’aération et la circulation de l’eau. L’appareil, que nous avons baptisé Skim, est commercialisé principalement pour l’épuration des coquillages. Mais il peut aussi trouver des applications dans les systèmes recirculés d’élevages de poissons ou tout autre type de recyclage d’eaux industrielles. pour n’importe quel opérateur, selon ses besoins : d’une modeste utilisation par un commerçant à des opérations scientifiques élaborées. Avec une maintenance gratuite, de faibles coûts d’exploitation et de grandes performances, l’investissement est très compétitif. Nous travaillons aujourd’hui à sa diffusion dans de nouvelles applications, au-delà du stockage de coquillages, des circuits fermés ou de la recherche en aquaculture. © DR P Quelles relations entretenezvous avec l’Ifremer ? Notre relation avec l’Ifremer, qui a breveté ce procédé, est liée à son expertise scientifique pointue dans le domaine des traitements de l’eau via l’écumage. La qualité de la conception et de la maîtrise de l’art, les tests et les analyses de la qualité de l’eau : tous ces arguments ont convaincu Acqua&Co d’engager une véritable collaboration avec l’Ifremer. Notre société est très flexible. Nous disposons d’un département dédié à l’élaboration de prototypes, qui a été capable de mettre en œuvre le concept et de fabriquer un L’écumeur Skim, désormais fabriqué en Italie, a été conçu au Centre de Recherche sur les Écosystèmes Marins et Aquacoles de L’Houmeau et breveté par l’Ifremer. P Pourquoi le Skim est-il un succès, et qui l’achète ? Skim est un succès parce qu’il rend simple un procédé compliqué ! C’est devenu un outil très facile à utiliser outil qui offre des avantages formidables. Nous travaillons beaucoup selon le principe du transfert de technologies. Les développements scientifiques de l’Institut nous intéressent vivement. La coopération et la combinaison des différentes compétences d’Acqua&Co et de l’Ifremer permettent le développement de réelles innovations technologiques, qui deviennent ainsi accessibles aux professionnels. Site Internet acqua&Co : www.acquaeco.it/ Entretien Pierre Baliguet - Directeur technique du groupe Sercel « Une collaboration unique » P Pouvez-vous nous présenter votre société et son activité ? Nous sommes une filiale du groupe CGG-Véritas et notre vocation est de fabriquer des équipements pour la recherche sismique, elle-même utilisée principalement pour la recherche pétrolière et minière. Le principe est relativement simple. Il est celui de l’échographie mais à une échelle plus grande. Une source émet des ondes dans l’eau, puis dans le sous-sol, qui sont réfléchies par les différentes couches qu’elles rencontrent. Par réflexion, une petite partie remonte à la surface. Grâce à un chapelet de capteurs, baptisé flûte sismique, nous les enregistrons, ce qui permet de réaliser une image du sous-sol. seur d’équipements sismiques pour leurs navires océanographiques. Ces navires ont besoin d’équipements différents de ceux de la recherche pétrolière. Nous réalisons donc pour l’Ifremer des produits «taillés sur mesure», avec des résolutions plus élevées pour obtenir des images de haute résolution. D’autre part, nous développons des équipements qui nécessitent des essais à la mer. Nos navires sismiques de production ont beaucoup de contraintes opérationnelles. Ils sont loin, ne peuvent pas s’arrêter ou revenir au port pour embarquer du matériel et le tester… Pour nous, il est donc très intéressant d’affréter un navire de l’Ifremer au départ des côtes nationales. Ils sont bien équipés, conçus pour accueillir du personnel et l’équipe Ifremer est habituée à des opérations qui sortent de l’ordinaire. Il s’adapte à nos besoins spécifiques. Nous avons affrété L’Atalante cet été et Le Suroît en janvier pour tester le Nautilus, un système de guidage des flutes acoustiques. Et nous avons des besoins dans les six à douze mois qui viennent, que nous organiserons en fonction des disponibilités de l’Ifremer. © DR P Quelles sont les perspectives de votre collaboration ? Nous avons des centres R&D dans dix pays mais la collaboration avec l’Ifremer est assez unique. Cette mise à disposition de moyens marins, dans le cadre de cette proximité géographique avec notre centre de Nantes, est idéale. Même si cela reste ponctuel, nous avons des besoins importants. Nos deux entités collaborent très bien : la coordination entre leurs services commercial, technique et marin répond parfaitement à nos besoins. Site Internet Sercel : www.sercel.com/ © DR P À quand remontent vos relations professionnelles avec l’Ifremer ? À l’origine, Sercel était spécialisée sur le domaine terrestre et nous avons effectué un virage vers le marin en 1999. Nous avons créé un système d’acquisition marine baptisé Seal et Les nouvelles de l’Ifremer n°99 l’Ifremer a été l’utilisateur pionnier de ce système que fabrique désormais Sercel. P Quels types d’activité et de contrat avez-vous ensemble ? Ils sont multiples. l’Ifremer est un client, puisque nous sommes fournisdu 29 février 2008 Dossier réalisé par Dominique Guillot, avec la participation de l’équipe Valorisation de l’Ifremer (Antoine Prestat, Nadia Sekher, Sylvie Pichereau, Gilles Cavarec, Isabelle Ichkanian) et de Jérôme Hussenot, du laboratoire « Génétique et Pathologie ». publiées dans http://www.acquaeco.it/ http://www.sercel.com/

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