ifremer n°99 journal le marin du 29 février 2008 - (Page 2)

Les nouvelles de l Valorisation suite de la page 1 P Comment fonctionne cette direction ? Elle s’engage à répondre aux besoins des acteurs économiques en identifiant les ressources technologiques et les compétences adéquates de l’Ifremer. Nous assurons leur transfert et leur utilisation par des contrats de recherche appliquée, des licences de brevet ou de savoir-faire, ou des prestations et expertises. Mission : assurer les transferts La Direction de la Valorisation de l’Ifremer constitue une véritable interface entre l’institut et ses partenaires. Elle repère et promeut les projets, organise les transferts vers les acteurs socio-économiques. aloriser est une mission de l’Ifremer inscrite dans le contrat quadriennal. C’est en premier lieu créer de la valeur ajoutée utile à tous les partenaires scientifiques, industriels, professionnels ou institutionnels. La reconnaissance internationale de l’Institut est acquise depuis longtemps. Son savoir-faire et ses compétences sont susceptibles de profiter à de nombreux secteurs : environnement côtier et hauturier, interventions sousmarines, télécommunications, défense, ressources minérales et énergétiques, biotechnologies marines, agro-alimentaire, pêche et aquaculture. À chacun de ces domaines correspond une offre scientifique et technologique et de nombreuses applications potentielles. La Direction de la Valorisation (DV), composée de neuf personnes, est un service transversal chargé de dépister les projets porteurs de l’Ifremer et d’accompagner leur transfert vers la sphère socio-économique. V À l’image de notre site Internet*, qui présente nos offres dans dix secteurs économiques, les ressources sont très variées. Cette diversité peut apparaître comme un frein à la valorisation, tant les secteurs à cibler sont larges. Mais c’est aussi une réelle opportunité, une spécificité très positive, car nous intéressons de nombreux acteurs socioéconomiques. P L’Ifremer profite-il d’un positionnement spécifique à l’échelle mondiale ? Il profite d’une position de leader à l’international sur de nombreux domaines de recherche : étude des grands fonds marins, synergie océanographie côtière et hauturière, biotechnologies, génétique aquacole. Parallèlement, certains secteurs économiques sont en forte croissance à l’échelle mondiale : l’environnement, la sismique marine, les énergies marines renouvelables, la transformation des produits halieutiques… Tous sont susceptibles d’exploiter nos ressources scientifiques et technologiques. Grille sélective souple à barreaux cylindriques pour les langoustines. DÉFINIR LES MODALITÉS En amont, en lien étroit avec les équipes, sa mission consiste à identifier les compétences scientifiques et les technologies pour la réalisation de projets de recherche à potentiel de valorisation. En aval, à rechercher activement des partenaires industriels intéressés pour s’impliquer dans ces recherches et conduire ensuite l’exploitation des résultats. Afin de proposer une offre cohérente, répondant aux besoins socio-économiques, la DV réalise également une veille industrielle et concurrentielle active par contact direct avec les acteurs du monde maritime. La DV accompagne les innovations en les protégeant efficacement et P Quel bilan de cette stratégie dressez-vous aujourd’hui ? Le processus de valorisation est long et complexe. Il s’agit d’un changement d’échelle, passer de l’éprouvette à un produit industriel. Même si nous avons de belles réussites, cet état d’esprit n’est pas encore systématique, contrairement à certains pays habitués à ce transfert. Nous avons donc de larges marges de progrès et pouvons profiter de notre dynamisme et du contexte favorable. Depuis un an, nous développons par exemple des partenariats stratégiques avec certains industriels qui s’intègrent en amont dans nos projets de recherche. Cela leur offre une meilleure visibilité et nous permet d’anticiper la valorisation. Cette démarche ne s’effectue pas au détriment de la recherche plus fondamentale. Les deux aspects doivent s’enrichir mutuellement. Les nouvelles de l’Ifremer n°99 Bouée Marel Smatch, testée dans le bassin d’essais de Boulogne-sur-mer. du 29 février 2008 en contribuant à leur industrialisation avec les sociétés intéressées. Elle organise les modalités de transfert de la technologie et son utilisation au sein des structures publiques et privées demandeuses, sous forme de licence sur brevet et/ou savoir-faire, programmes de validation avec option de licence, programmes de recherche complémentaires ou encore prestations de services, expertises. La diffusion des technologies s’appuie aussi sur des filiales, en définissant clairement leur niveau et les modalités d’actions de ces structures, en cohérence avec la politique interne. L’Ifremer encourage également la création d’entreprises innovantes par essaimage de technologies ou de personnels. Particulièrement stimulé par le gouvernement depuis plusieurs années, le renforcement des relations de l’Ifremer avec le tissu industriel régional et avec les PME, passe par une collaboration étroite avec les pôles de compétitivité régionaux, notamment les pôles mer, mais aussi les pôles santé comme Atlantic Biothérapies. Des partenariats industriels stratégiques sont en même temps développés avec des grands groupes leaders, et conduits aux échelles nationale, européenne et mondiale. La valorisation passe aussi par la promotion et la prospection de clients. Le service commercial de la DV, outre ses activités classiques de proposition et de négociation de prestations, analyse les bulletins officiels de parution des marchés français et internationaux, repère les appels d’offres auxquels les équipes de l’Ifremer sont susceptibles de participer, seules ou en partenariat. En fin d’année, ce service établit un planning des salons professionnels en France et à l’étranger. La participation est décidée en fonction des produits valorisables en cohérence avec l’action des responsables de programmes scientifiques. Le but est d’établir des contacts directs avec les partenaires et industriels en les tenant informés des nouvelles offres de l’Ifremer. UNE VEILLE COMMERCIALE C’est dans cet esprit que l’Ifremer participera au salon Oceanology International du 11 au 13 mars à Londres. Ce rendezvous biennal, carrefour mondial des équipements et savoir-faire en océanologie, est un lieu d’échanges privilégiés pour les 8000 visiteurs et les 600 exposants. L’Ifremer sera aussi présent en octobre à la première édition de BioMarine, seul évènement maritime labélisé dans le cadre de la Présidence Française de l’Union Européenne. Cette rencontre internationale qui réunira 2500 décideurs industriels, politiques, et scientifiques vise à faire émerger des solutions innovantes pour la pérennité et la sauvegarde des océans. L’Ifremer participera notamment à la convention d’affaires associée à cet événement pour présenter son portefeuille d’offres technologiques, ses produits et services innovants. Chaque année, plus de dix brevets et logiciels sont déposés. De 150 à 200 entreprises du secteur privé (dont 25% étrangères) signent des contrats de recherche ou de développement avec l’Ifremer. L’Ifremer réalise 200 à 300 jours de campagnes par an sur financements externes avec ses 7 navires. * Plus d‘infos : www.ifremer.fr/innov publiées dans © Ifremer © Ifremer / Laboratoire Technologies Halieutiques Lorient P Quelle est la spécificité de cette approche à l’Ifremer ? http://www.ifremer.fr/innov

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