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Un schéma eau-énergie pour les universités rennaises

RENNES MÉTROPOLE A PARTICIPÉ AU FINANCEMENT D’UNE ÉTUDE CONDUITE PAR LES UNIVERSITÉS RENNES 1 ET RENNES 2 DESTINÉE À ORIENTER À TERME LEUR GESTION PATRIMONIALE ET LEUR POLITIQUE DE MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE ET DE L’EAU.

Les universités rennaises sont les premières en France à s’être lancées dans une étude pour définir un schéma directeur eauénergie*. Deux axes ont pu être définis, pour un potentiel d’économie total d’environ 45 %. D’une part, les actions rentables à court terme : régulation des débits d’air de la ventilation, pilotage de l’éclairage, régulation du chauffage. « Pour un coût estimé à 4 M€, le gain sera d’environ de 10 % sur la facture énergétique », note Hélène Duponchel, chargée de mission Environnement-Énergie à Rennes Métropole, qui participe au comité de pilotage de l’étude, tout comme le service Enseignement supérieur,Recherche et Innovation. Quant aux 35 % restants, ils relèvent de travaux d’isolation des bâtiments, de remplacements des fenêtres, de la rénovation des laboratoires de recherche, soit quelque 104 M€ à trouver. Avec une difficulté liée au statut des universités : « Le bâti appartient à l’État, qui rappelle que les universités ont un budget propre… » Pas question pour autant de baisser les bras : tiers-financement, montages juridiques spécifiques pour pouvoir emprunter… Les acteurs réfléchissent aux solutions possibles. Par ailleurs, dans le cadre du contrat de plan État-Région 2015-2020, ce sont près de 67 M€, tous financeurs confondus, qui devraient être affectés aux projets immobiliers des établissements d'enseignement supérieur et de recherche sur le territoire de Rennes Métropole. « L’expérience rennaise est suivie de près par les autres universités. » Et par Rennes Métropole, d’une part au titre du plan climat-air-énergie, « car ce sont de gros consommateurs », mais aussi parce que des locaux universitaires rénovés, agréables à vivre, sont un gage d’attractivité.

* L’ÉTUDE, D’UN MONTANT DE 450 000 €, A ÉTÉ FINANCÉE PAR LES UNIVERSITÉS (150 000 €), LA CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS (150 000 €), RENNES MÉTROPOLE (50 000 €), LA VILLE DE RENNES, L’AGENCE DE L’EAU, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE ET L’ADEME.

LE PLAN DE PROTECTION DE L’ATMOSPHÈRE

[ACTION DÉVELOPPEMENT DURABLE]

Parmi les actions emblématiques de Rennes Métropole pour le développement durable en ce qui concerne l’environnement, le travail sur le Plan de protection de l’atmosphère (PPA) agit directement en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour la protection de l’atmosphère sur le territoire.

UNE ÉTUDE EN COURS SUR LA MÉTHANISATION

Comment la collectivité peut jouer un rôle pour le développement de la méthanisation sur le territoire ? C’est la question sur laquelle ont commencé à travailler en 2014 les services Valorisation des déchets, Agriculture et espaces naturels, Environnement et énergie et Économie de Rennes Métropole. Une réflexion transversale qui entend identifier les leviers d’action de la métropole pour encourager l’éventuel développement de méthaniseurs. Ont été abordés la question de la collecte de données sur la production des déchets pouvant être utilisés dans des méthaniseurs, l’implication possible de la métropole dans l'approvisionnement en biodéchets, dans l'utilisation du gaz produit par les méthaniseurs mais aussi son possible rôle pour permettre de coordonner les initiatives individuelles ou d’entreprises. Autre question envisagée en 2014 : comment Rennes Métropole pourrait aider les communes qui souhaitent utiliser la méthanisation pour traiter une part de leurs déchets organiques, comme ceux des restaurants collectifs ?

LE CONSEIL EN ÉNERGIE PARTAGÉ ÉVALUÉ

Le Conseil en énergie partagé (CEP) a été évalué par le service Prospective, Évaluation et Développement durable de Rennes Métropole. Mis en place en 1997, le CEP est un dispositif de mutualisation de moyens humains. Il permet aux communes ne disposant pas de compétences énergie en interne de bénéficier de jours d’intervention de techniciens de l’Agence locale de l’énergie et du climat (Alec). Ces derniers les aident à maîtriser leurs consommations d’énergie en s’appuyant sur un diagnostic de leur patrimoine (bâti, véhicules, éclairage public) et des conseils adaptés. Trente-deux communes de Rennes Métropole adhèrent au CEP. La métropole finance 40 % de l’adhésion des communes qui veulent s’y engager. L’évaluation a recueilli les avis d’une quarantaine d’acteurs (élus, services, techniciens, experts) et a abouti à plusieurs constats : le CEP est efficace et permet bien l’amélioration de la performance énergétique du patrimoine des communes adhérentes ; Rennes Métropole assure par ailleurs un rôle fédérateur incontestable à l’échelle du territoire sur les problématiques énergétiques. L’évaluation a cependant aussi mis en avant la nécessité de mieux adapter à l’avenir les prestations du CEP aux attentes des communes et donc d’approfondir la question de leurs besoins. Les modalités de financement du CEP devront également être revues au regard du déficit structurel que connaît actuellement le dispositif.

RENNES MÉTROPOLE A AIDÉ LES UNIVERSITÉS (ICI, LE CAMPUS BEAULIEU) SUR UNE ÉTUDE POUR RÉDUIRE LEURS FACTURES ÉNERGÉTIQUES