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L’AGRICULTURE ET LES FORMES URBAINES

Vers un approvisionnement local des cantines

RENNES MÉTROPOLE VALORISE DÉJÀ LA PRODUCTION AGRICOLE LOCALE AUPRÈS DES CONSOMMATEURS. EN 2014, ELLE A TRAVAILLÉ, AU SEIN DU PAYS DE RENNES, SUR L’APPROVISIONNEMENT DES CANTINES.

Depuis huit ans, Rennes Métropole travaille à la valorisation des producteurs du territoire. « Nous avons édité un guide à destination des consommateurs qui recense tous les circuits de vente directe », explique Pascal Verdier, chargé de mission Agriculture et Espaces naturels au sein du service Prospective, Évaluation et Développement durable. Cette action a pris un nouvel élan en 2014 en misant sur un deuxième marché, potentiellement porteur pour les producteurs : l'approvisionnement des cantines scolaires.

UN CATALOGUE DE PRODUCTEURS À DESTINATION DES COMMUNES

Un travail est mené à l'échelle du pays de Rennes, par les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), dont Rennes Métropole, qui représente la moitié du territoire du pays. « En 2014, nous avons mené une enquête auprès des cantines pour connaître leurs besoins, détaille Pascal Verdier. Ensuite nous avons recensé les agriculteurs motivés pour travailler avec nous et enfin nous avons collaboré avec les communes pour construire des appels d'offres accessibles pour les petits producteurs. » Tous les producteurs du territoire n'ont pas l'envie ou les capacités logistiques de fournir les cantines, les contraintes de production et de livraison étant fortes. Au final, c'est un catalogue d'une vingtaine de fournisseurs potentiels, en conventionnel ou en bio, qui est à disposition des municipalités.

REDÉFINIR LES APPELS D'OFFRES

Ceux qui le souhaitent doivent être aidés dans les démarches, notamment pour répondre aux appels d'offres. Jusqu'ici, lorsqu'une commune lançait un marché, celui-ci nécessitait la capacité de fournir, en gros, des fruits et des légumes variés toute l'année, en tous cas dans les communes les plus importantes, pour faciliter la gestion des approvisionnements. De fait, seuls les grossistes pouvaient répondre. Désormais, les marchés peuvent être divisés en lots, permettant au producteur de pommes bio de répondre, tandis que le maraîcher répond de son côté et que le grossiste répond aussi, notamment pour les denrées non produites localement.

Le service Prospective, Évaluation et Développement durable de Rennes Métropole, toujours au sein du pays de Rennes, a travaillé en 2014 pour donner des clés aux communes afin de construire ces nouveaux marchés. En avril, notamment, les gestionnaires de cantines du pays de Rennes se sont rencontrés au Centre culinaire contemporain pour échanger sur leurs pratiques. « C'est un travail à mener sur la base du volontariat, insiste le chargé de mission. Il n'y a pas de contrainte particulière. Chaque cantine doit pouvoir modifier ses pratiques en fonction de son organisation. »

INSTALLÉE À ESSÉ, LA FERME DU ROZAY FOURNIT NOTAMMENT DES PETITS PAINS PÉTRIS À LA MAIN À DES CANTINES DU PAYS DE RENNES



60 RAPPORT D’ACTIVITÉS ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2014