ParaMag - N°397 - Juin 2020 - 14

Assemblée générale 2009 et élection
de Marie-Claude Feydeau à la présidence de la FFP.
La représentation est forte : la salle est comble
et il manque de places assises.
Photo Bruno Passe - Archives ParaMag

RÉFLEXION

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licenciés), au lieu d'un cumul de 240.
Le poids de la Moselle dans le système
fédéral est ainsi multiplié dans une
proportion entre 2,4 et 4.
Tout ceci respecte les statuts de la FFP
à la lettre. Peut-être est-ce justifié par
un éparpillement des licenciés dans ce
département en raison d'une particularité
locale. En revanche, cet exemple met en
évidence le fait qu'une intention généreuse pourrait donner lieu à une dérive
allant à l'encontre de l'esprit initial.
En conséquence, ne faudrait-il pas
envisager une modification des statuts
de la FFP sur ce sujet ? Deux réformes
envisageables, éventuellement
cumulables :
n Une limitation du nombre de
procurations, même au sein d'une
même Ligue : deux procurations
comme dans tout le système électoral
français, ce qui serait opportun pour
une fédération délégataire de
puissance publique.
n Une suppression de la progressivité :
1 licencié = 1 voix

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La première solution est la plus
intéressante car elle conserve la
progressivité favorable aux petits clubs,
elle empêche un cumul de voix qui
supprime les effets de cette progressivité,
et elle limite l'optimisation de la
démocratie.

Mais une modification des statuts est
de la compétence exclusive de l'AG.
Daniel Grand avait déposé, pour l'AG
du 14 février dernier, une motion proposant de changer le mode de scrutin, afin
de passer du scrutin de liste à un scrutin
uninominal. Sa demande a été balayée
d'un revers de main par le comité directeur qui a refusé de l'inscrire à l'ordre du
jour de l'AG. Et personne n'a moufté...
Passé l'étonnement initial de constater
que Laval compte de 451 à 500 licenciés
et Metz de 21 à 50 licenciés pour un
nombre de sauts comparable, la question
subséquente est de rechercher si cette
énorme différence entraîne un traitement
différent des subventions fédérales au
profit de Laval.
Concernant Metz, selon nos informations*, la FFP a versé un total de 11.193
euros d'aides en 2018, décomposé ainsi :
n 1er juin, stage moniteur fédéral PAC =
1.193 euros,
n 15 juin, aide école, dossier radio =
2.500 euros,
n 29 juin, aide PPF pôle accession =
2.500 euros,
n 17 août, pôle accession = 3.000 euros,
n 14 septembre, stage accession VR =
2.000 euros.
Les moyennes 2018 rapportées au
nombre de sauts (4.823 sauts en 2018)
et au nombre de licenciés

(entre 21 et 50) sont les suivantes :
n 2,32 euros par saut,
n 223 à 533 euros par licencié.
Concernant Laval, selon nos informations*, la FFP a versé un total de 2.150
euros d'aides en 2018, décomposés
ainsi :
n Aide brevets = 150 euros,
n Stage PPF = 1.000 euros,
n Stage PPF = 1.000 euros,
Les moyennes 2018 rapportées au
nombre de sauts (3.027 sauts en 2018)
et au nombre de licenciés (entre 451 et
500) sont les suivantes :
n 0,71 euros par saut,
n 4,30 à 4,76 euros par licencié.
2018 est-elle l'année du versement
d'une subvention exceptionnelle ? Non.
Metz a reçu* 13.380 euros en 2017,
9.230 euros en 2016, 13.632 euros en
2015, soit une moyenne sur quatre ans
de 11.858 euros annuels. Laval a reçu*
280 euros en 2017, 3.880 en 2016,
3.545 euros en 2015, soit une moyenne
sur quatre ans de 2.551 euros annuels.
Y aurait-il un besoin spécifique à l'Est
qu'il n'y aurait pas à l'Ouest ?
Voyons ce qu'il en est à Nancy
(170 voix, donc entre 901 et 1.000
licenciés) qui fait partie de la Ligue
Grand-Est : selon nos informations*,
la FFP n'a rien versé en 2018.
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