ParaMag - n°333 - février 2015 - 23

verdon_333_Couv 27/01/2015 21:07 Page 6

Photo ci-dessus :
Pichnibule offre un départ en courant : unique
au monde ! C'est au tour d'Aurélien de se lancer
sur la dalle, en tentant d'enchaîner le plus de
pas possible, tandis que Rodolphe filme.
Photo Benjamin Thouard

Les potes
Ils sont nombreux au générique du film
vidéo intitulé "Verdon 2014, retour aux
sources", qui est contenu en bonus numérique de cet article.

Ben, dit "le Photographe", était présent
pour trois mois en métropole. Depuis, il est
retourné dans les îles pour photographier
tout ce qui glisse sur l'eau.
Jean-Louis, dit "l'Ancien", enseignant à Aix,
est aussi un grimpeur assidu et féru des falaises du Verdon et des Dolomites. JeanLouis est spécialiste des sauts de l'ange
avec son style bien caractéristique.
Cette liste n'est pas exhaustive, au générique de cette session on trouve aussi
"Dédé le Retraité, "Carole Miss Navette",

Les spots
Au Vent des Errances, le départ le plus populaire est un plongeoir offrant un dévers
de 280 mètres. On peut se permettre de
ne pas trop "pousser" et les BASE jumpers
perfectionnés peuvent y envoyer de l'accro
et des vrilles. C'est le spot le plus accessible techniquement et, il y a une dizaine
d'années, il était très fréquenté. Souvent,
c'est le premier saut de la journée car l'exit
prend le soleil très tôt.
Pichnibule offre 230 mètres de verticale,
mais il y a une dalle à passer au départ.
C'est le saut le plus original du Verdon car
le départ peut se faire en courant sur la
dalle. Ce spot est assez connu dans le
monde entier car la sensation de courir sur
une paroi est unique. "Au début, on faisait
juste un pas pour passer la dalle et maintenant qu'on connaît mieux le spot, on fait
un concours de celui qui enchaîne le plus
grand nombre de pas avant de pousser.
Le record est entre six et huit pas pour les
meilleurs. C'est un petit jeu pour un départ
hors du commun, ambiance garantie !"

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Février15:333
paramag.fr

Pour cette session photo de fin 2014,
il y avait Adrien, dit "l'Acrobate", qui habite
du côté de Saint Raphaël. C'est un peu le
local qui saute régulièrement dans le
Verdon, il a débuté à peu près à la même
époque que Rodolphe et il pratique
un peu la wingsuit.

Patrick, dit "le Nomade", 45 ans, est un
sauteur très actif avec plus de 200 sauts
l'année dernière. Il y a quelques années,
il a vendu sa maison pour s'acheter un
camping-car et voyager un peu partout en
Europe pour écrémer les spots de BASE.

"Rudy le Semi-pro", "Jeff le Skygod",
"Thomas le Jeune", "Sylvain le Retour ?" et
"Pascal Le Padawan".

PORTFOLIO

Et pour cette fois, profiter aussi de la
saison d'automne, qui permet de sauter
durant toute la journée, contrairement à
l'été où il n'y a généralement que les
créneaux du matin ou du soir qui sont
exploitables, en fonction des heures de
lever et de coucher du thermique.

Il y avait aussi Aurélien, dit "Bras noir",
qui habite en Haute-Savoie et qui saute
lui aussi depuis pas mal d'années.
Il est un des initiateurs du projet "retour
aux sources dans le Verdon",
avec Rodolphe. Aurélien a beaucoup
d'expérience, il est accro à la wingsuit
mais ne refuse jamais l'opportunité de
sauter en lisse lorsqu'elle se présente,
surtout avec des potes.

Alors une ou deux fois par an, avec Aurélien Chatard, Rodolphe organise un petit
rassemblement de cinq à dix BASE
jumpers, durant deux ou trois jours.
"Nous enchaînons quatre à cinq sauts par
jour. L'esprit, c'est celui d'une bande de
potes qui se retrouve pour sauter à la cool,
profiter sans forcément chercher à se
filmer sous tous les angles."

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