ParaMag - n°331 - Décembre 2014 - 37

COMPÉTITION

Ces facteurs ne sont pas anodins lorsque
l'on constate les difficultés à trouver et entretenir des swoop ponds convenables.
En France, il n'en existe toujours qu'un
seul, celui de Castelnau Magnoac.
La qualité du swoop pond de Zephir-Hills,
celui-là même qui a accueilli ces championnats du monde, apparaît discutable
puisque deux membres des équipes de
France s'y sont blessés pour des raisons
liées (entre autres) à la qualité de réception
sur la zone de précision, un terrain
constitué d'un mélange d'herbe et de sable.

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mètres au record de distance actuel. Avec
le record à 222,45 mètres établi par Nicolas Batsch en 2011, la longueur minimum
des swoop ponds était de 272,45 mètres.
À ce rythme-là, il devenait de plus en plus
difficile de trouver des swoop ponds
"homologables" et la nouvelle règle
est ainsi apparue.

En effet, c'est à cet endroit même que
David Maleze s'était fracturé la cheville en
début de saison, durant un saut d'entraînement, et que Brice Bernier s'est fait une
entorse au dernier saut de ces championnats du monde. "La qualité du sol n'est pas
la seule raison, explique Brice, l'organisateur nous a envoyés systématiquement
avec un vent de dos qui atteignait parfois 6
m/s, la limite étant fixée réglementairement
à 7 m/s. Il avait pourtant annoncé qu'il ne
nous enverrait pas dans des conditions extrêmes, mais la compétition a été bouclée
en 2 jours sur les 4 prévus, alors que la
météo annonçait un vent plus faible sur les
deux derniers jours. Même si l'organisation
générale était correcte, cette casse aurait
pu être évitée."
C'est surtout la dernière manche de précision, avec 6 m/s de vent de dos, qui a été
catastrophique. Les résultats s'en sont ressentis et c'est de là qu'est venu l'autre
coup de théâtre de ces championnats du
monde. "Pablo Hernandez s'est fait mal en
accuracy et il a dû abandonner à l'avant
dernier saut sur blessure, raconte Brice.
Et Julien s'est fait mal au dos. Au final il y
a eu une dizaine de blessés plus ou moins
légers sur cette compétition. Il semble que
les maxima FAI vont passer à 5 m/s,
mais ce n'est pas officiel pour le moment."
Quoi qu'il en soit les Français ne sont pas
en reste sur ces championnats du monde,
puisque Éric Philippe (dit "Sushi")
est médaille de bronze en vitesse,
derrière les Américains Thomas Dellibac
(2ème) et Curtis Bartholomew (vainqueur).
Médaille de bronze également pour
Julien Guiho, qui est troisième en
distance, derrière Cornelia Mihai
(Émirats Arabes Unis) et le vainqueur
Jason Sanders (États Unis).

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"Cette compétition montre une belle
progression de Guillaume et Sushi qui sont
arrivés il n'y a pas très longtemps dans
l'équipe et leurs résultats sont prometteurs, poursuit Brice. En plus de sa
médaille de bronze en speed, "Sushi" se
classe 9 ème au général, alors qu'il a pris
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