ParaMag - n°314 - Juillet 2013 - 43

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pour indiquer l'altitude à laquelle il
devait être placé face au vent.
Entre 600 et 300 pieds (90 m), l'indicateur
sonore de descente de l'Optima était
réglé sur une séquence de 10 bips le
guidant vers son approche finale.
Le dernier signal sonore à 300 pieds
indiquait à l'élève qu'il ne devait plus
tourner, seulement faire de légères
corrections d'axe, et se préparer
à l'atterrissage.

EXPÉRIMENTATION

L'alarme en chute de l'Optima était
réglée à 2.800 pieds (850 m), les élèves
devant ouvrir à 5.500 pieds (1670 m),
ils ne l'entendaient pas. De fait, ils devaient
toujours activement penser à vérifier
visuellement leur perte de hauteur en
chute libre.
Durant l'entraînement au sol, le mode
"replay" du Viso était utilisé pour répéter
les exercices en chute du premier saut
en temps réel. Simultanément,
cela aidait les élèves à se familiariser
avec la lecture de l'instrument.
Il n'était question de l'Optima que durant
la préparation aux exercices sous voile.
En dessous de 900 pieds, l'Optima
prenait le relais sur le Viso, devenant
à son tour l'instrument principal.
Un sondage de 5 questions fut effectué
auprès des élèves après les 7 niveaux
de l'AFF.
Avez-vous rencontré des difficultés
dans la lecture du Viso, que ce soit
en chute ou sous voile ?
3 élèves ont répondu qu'ils avaient
dû regarder une fois supplémentaire
l'instrument en chute pour être certain
de l'altitude. Dans aucun des cas
l'instructeur n'a dû intervenir.
Avez-vous eu des expériences négatives
ou positives en utilisant le Viso ?
Tous les élèves ont répondu positivement
à cette deuxième question, y compris
ceux qui ont répondu moins
positivement à la première.
Avez-vous entendu le bip de l'Optima
sous voile à chaque saut ?
Tous les élèves ont répondu positivement à cette question, à l'exception
d'une seule. Cette élève n'a pas entendu
les bips sur un saut en particulier,
elle a expliqué qu'elle était particulièrement stressée à ce moment précis
et qu'elle n'a donc pas entendu
les signaux sonores.

de regarder un altimètre visuel.
Il a ajouté que c'était vraiment bien
d'avoir une lecture aisée et précise
de l'altitude à tout moment.
Un autre élève a répondu à la fois oui
et non. Il a expliqué qu'il n'était pas bien
positionné à la hauteur de 900 pieds
et qu'il a dû ajuster le reste de son
circuit sous voile ; il a trouvé que les
bips étaient gênants dans cette situation
particulière. Toutes les réponses des
autres élèves furent positives.
Avez-vous regardé le Viso durant votre
manœuvre d'atterrissage en dessous
de 900 pieds ou était-il suffisant
d'écouter les bips et d'utiliser
seulement l'Optima ?
69% ont répondu qu'ils utilisaient le Viso
en addition de l'Optima à tous les sauts.
14 % ont répondu qu'ils n'utilisaient que
l'Optima en dessous de 900 pieds.
17% ont répondu qu'ils n'utilisaient le Viso
en plus de l'Optima que sur certains sauts.
Des réponses d'élèves à la question 5
indiquaient que, spécialement dans des
conditions de vent ou lorsque,
pour certaines autres raisons,
la navigation sous voile devenait plus
compliquée, ces élèves aimaient bien
utiliser le Viso en plus de l'Optima.
Une autre tendance montrait que
beaucoup d'élèves faisaient davantage
confiance à l'Optima en dessous de 900
pieds, au fur et à mesure qu'ils gagnaient
en expérience, après plusieurs sauts.
Il est intéressant d'ajouter que certains
des élèves ayant terminé leur formation
AFF ont été amenés à utiliser des altimètres
analogiques à la place du Viso.
Cela était dû au fait que, dans certains

cas, nous n'avions plus de Viso disponible
pour eux, car ils étaient utilisés par les
autres élèves encore en formation.
Les élèves concernés ont mentionné que
cela ne les avait pas gênés, que ce soit
en chute ou sous voile, mais qu'ils préféraient la précision des appareils digitaux.

Observations
des instructeurs
en chute
Au départ nous avons utilisé le montage
poignet du Viso, puis nous avons changé
pour le montage main, sur le gant.
Cela apporte plus de flexibilité pour
orienter l'appareil par le poignet, sans avoir
à plier le coude. En Norvège, les gants
sont obligatoires pour les élèves ; ce choix
avait donc du sens et ça a bien fonctionné.
Un élève a débuté son action d'ouverture
à 6.500 pieds après avoir lu un "6" à
place du "5". Cela est arrivé alors que
nous utilisions encore les montages au
poignet. Cette erreur était due au fait
que l'instrument était regardé sous un
angle trop plat ; cet incident fut une des
raisons principales qui nous ont poussés
à changer les montages poignet pour
des montages main.
Au premier saut, certains élèves ont
entamé leur action poignée un peu haut,
à 5.900 pieds au lieu des 5.500 prévus.
Mais après que nous ayons prévenu les
autres élèves de ce risque d'erreur,
dès le premier briefing au sol,
cette tendance a été éliminée.
En dehors de ces cas isolés,
nous n'avons rencontré aucun problème
dans l'utilisation des appareils numériques. Les élèves étaient généralement
très attentifs à la gestion de la hauteur

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Juillet13:314
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Est-ce que l'Optima vous a aidé
dans votre manœuvre d'atterrissage
à 900, 600 et 300 pieds ?
Un élève a répondu non. Il a expliqué
qu'il avait déjà sauté et avait l'habitude

Chez les élèves, le montage main sur le gant apporte plus de flexibilité pour orienter
la lecture de l'appareil par le poignet, sans avoir à plier le coude.
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