ParaMag - n°308 - Janvier 2013 - 57

Parachutisme et mini-caméras

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Janvier13:308 paramag.fr

D'après une note d'information du Conseil sécurité de la FFP L'emport et l'utilisation d'appareils de prise de vues sont en pleine expansion, à tel point que c'est devenu banal. Au-delà de la prise de vues dédiée (suivi d'équipes de compétitions, de tandems, sauts école), de plus en plus de pratiquants s'équipent et utilisent du matériel léger et peu encombrant pour les sauts de loisirs. Désormais, il est courant, dans des groupes de tous niveaux, de voir tous les participants êtres équipés et se filmer mutuellement. Cela a été rendu possible par la miniaturisation des matériels et la diminution de leurs coûts, les rendant par conséquent plus faciles d'utilisation et plus accessibles économiquement. L'importance de l'image multimédia dans notre société actuelle a également favorisé ce phénomène. Le développement des équipements numériques et informatiques, l'amélioration des logiciels, la facilité de stockage et de transmission des fichiers ainsi que l'intensification des modes de communication et l'avènement des réseaux sociaux contribuent de toute évidence à modifier les comportements. Quoi qu'il en soit, en parachutisme, la prise de vues reste une activité spécifique, ayant des impacts sur le plan matériel, technique, et psychologique. L'équilibre entre la réglementation, les connaissances, le savoir-faire et les règles de l'art est plus que jamais difficile à trouver. Il est donc utile de rappeler que les consignes (directives techniques, circulaires de sécurité) relatives aux pratiques de prise de vues sont toujours d'actualité : Directives techniques n°13, 20, 23 et Circulaires de sécurité n°44, 109 et 144. Elles sont consultables sur le site Internet de la FFP, dans l'Espace sécurité et la rubrique Matériel. Elles ne sont pas exhaustives et elles sont complémentaires des documents des constructeurs. D'un point de vue technique, il est important de rappeler que toute installation d'un appareil de prise de vues (même peu volumineux) reste un point d'accrochage potentiel pour les composants du parachute. Et ce quel que soit son lieu d'implantation : casque, parachute ou partie du corps. La phase d'ouverture et de déploiement de la voilure, qu'elle soit principale et surtout de secours, demeure un moment critique du saut, à cause des risques d'interférences. Il est donc indispensable et prioritaire, lors de l'installation des équipements de prise de vues, de s'interroger sur les risques d'interférences entre les composants de la voilure (suspentes, commandes, tissus), les accessoires de la chaîne d'extraction (glisseur, élévateurs, extracteur) et le matériel de prise de vues. En fonction de sa localisation et de son encombrement, le matériel de prise de vue ne doit être en aucun cas susceptible de provoquer une capture avec une quelconque partie du parachute.
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