ParaMag - n°308 - Janvier 2013 - 17

Écran géant, zone de canopy piloting et zone de précision: l'action est au cœur de la DZ ! Photo du haut © Vania Da Rui - Photo ci-contre Laurent Stéphane Montfort

Le 2 au soir, jour anniversaire des 41 ans de la création des E.A.U, il fut même difficile de dormir, le concert de klaxons jusqu’à point d'heure étant assourdissant, de grands enfants ces Émiratis ! Évidemment, une fois la journée de sauts terminée, il nous fallait bien jouer aux touristes, aidés en cela par nos anges gardiens, Camille et Frantz Jardel, qui vivent à Abu Dhabi depuis trois ans. Camille fait d'ailleurs partie de l'organisation de ce championnat du monde. Frantz, notre coéquipier du VR8 France des années 90 et de ces deux dernières saisons de VR8 à Vichy est décidément dans son élément ici : entraîneur de l'équipe de PA des Émirats, il maîtrise aussi bien l'anglais que l'arabe, connaît tout le monde, tous les coins sympas. Avec eux, nous avons fait les visites des malls, ces immenses centres commerciaux de luxe où les plus grandes marques rivalisent d'imagination pour inciter les expats et les Émiratis fortunés à dépenser leur argent. Dans ces malls, seuls les cafés et autres cappuccinos des Starbuck Coffee sont abordables, pour le reste...on oublie ! Pour ce qui concerne les attractions touristiques, qui vient à Dubaï se doit d'aller au moins une fois à Burj Kalifah, la plus haute tour du monde. Nous y sommes allés deux fois ! Le spectacle sonlumières-jets d'eau y est féerique. Toutes les vingt minutes, c'est l'attraction et des centaines de personnes sortent du mall voisin pour assister aux représentations sur des morceaux de musique différents à chaque fois.

Les style musicaux sont éclectiques afin de satisfaire toutes les nationalités, de Céline Dion à Michael Jackson en passant par du local en arabe et le fameux "Con te partiro" de l'italien Andréa Boccelli... Qu'on aime ou qu'on n'aime pas l'interprète, cet air combiné aux jeux de lumières et d'eau impressionnants a tout de même le pouvoir de nous émouvoir, même Stéphane en avait les yeux humides... Nous avons quand même pu trouver le temps, durant cette semaine, pour monter au sommet "commercialement accessible" du Burj qui culmine à 828 m. Depuis le "At the top" floor au 124ème étage sur un total de 160, on jouit d'un panorama circulaire sur 360 degrés, et même habitués aux altitudes comme nous le sommes, le paysage impressionnant paraît magique. Le programme des sauts établi par l'organisation avait tout pour satisfaire les compétiteurs. En ce qui concerne le VR4, les heures de rendez-vous - hormis les deux premiers jours à la météo incertaine et chaotique où nous dûmes nous lever tôt - étaient assez tardives. Nous étions convoqués vers 11 heures voire même 14... Cela nous laissait suffisamment de temps pour nous reposer de nos longues nuits à poster sur Facebook les photos de nos aventures ou à tenter de contacter nos proches malgré un wifi étonnamment poussif et nul, ce qui contrastait avec le luxe et la sophistication de notre suite 2703 ! Cependant, je vous mentirais si je disais que nous avons eu une vie nocturne

ascétique et morne... Les Émiratis - et les expats - vivent la nuit. Night clubs, bars, restaurants servant de l'alcool y foisonnent, les expats s'y lâchent, et on y croise du Top model international, de la bombasse, anglaise, américaine, russe pour la plupart mais il faut bien avouer que les charmes français et monégasques n'eurent pas beaucoup d'effet, il est vrai que nous n'avions au poignet ni la bonne Rolex et manifestement pas le bon porte-clefs de voiture. Elles ne nous regardaient même pas ! Voilà donc comment a vécu la délégation monégasque pour sa première participation à un championnat du monde. Nous avions une petite idée de ce à quoi il fallait nous attendre, mais je dois avouer que ce que nous avons vécu a dépassé notre imagination.

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