NEOMA Alumni Mag - N°35 - Juin 2023 - 47

GEMBA, j'ai trouvé le programme bien ficelé et très
international, cela me convenait parfaitement. »
Attachée elle aussi à l'école qui l'a formée, Muriel
Naivin choisit NEOMA pour le contenu, qui lui
semble « moins pompeux que d'autres formations
à la fois plus chères et sans réelles valeurs ajoutées.
J'ai aimé la dimension humaine de la formation,
et le rythme me permettait de concilier vie
perso et vie pro », ajoute-t-elle.
UNE IMPLICATION DANS LES ÉTUDES
BIEN PLUS FORTES
Reprendre des études sur le tard demande en effet
un énorme investissement personnel. « Ça a été
aussi difficile que nourrissant, poursuit Muriel
Naivin. Pendant deux ans, j'ai eu une charge de
travail très importante. Mais comme je suis une
besogneuse, je me suis imposé une discipline militaire,
je me levais très tôt pour travailler mes cours,
puis j'allais toute fraîche au bureau. » Pour
Raphaëlle Tirelli, la formation a duré quatorze
mois. Un vendredi et un samedi sur deux : « En travaillant
avec trois enfants, oui c'était intense ! » Elle
se concentre alors sur les matières qu'elle maîtrise
le moins comme la finance, gagne du temps sur
celles qu'elle connaît le plus comme le marketing.
Tous les trajets en train sont mis à contribution,
pas une minute à perdre. « J'ai adopté une façon
d'apprendre très scolaire pour certaines matières.
Mais le fait d'avoir fait une prépa m'a donné une
capacité de travail et de concentration très importante,
admet-elle. Quand il le fallait, je m'y mettais,
et j'ai été très efficace. »
Tous le reconnaissent : l'implication et la motivation
dans ces études tardives est bien plus forte.
« Parce que c'est un choix que l'on fait, on y met
toute son énergie », souligne Raphaëlle Tirelli. La
différence ? « Plus jeune, on ne voit pas toujours à
quoi sert concrètement ce qu'on apprend. Quand
on a un peu d'expérience, on le voit tout de suite
et on se l'approprie différemment. Là, je pouvais
déjà me projeter », note-t-elle.
SE SENTIR PLUS LÉGITIME DANS
SON MÉTIER
Alexandre Maugendre n'a pas encore fini son
GEMBA, mais il a déjà le sentiment d'un enrichissement,
entre les immersions dans des entreprises
et universités prestigieuses, en France ou à l'étranger
au Brésil, au Ghana, en Belgique, le stage sur la
gestion de crise avec la gendarmerie de Chamonix
- « expérience qui pousse tout le monde dans ses
retranchements » -, les rencontres avec des professionnels
de toutes les industries, de tous les
pays. Les cours à la fois académiques et pratiques
lui permettent de « comprendre comment les
entreprises sont gérées, de progresser, de gagner
en confiance. » Il sait désormais réfléchir comme
ceux qui pitchent un projet auprès d'une banque
ou des investisseurs, et s'en réjouit.
Même bénéfice pour Fabien Lambert. Grâce à son
EMBA, il a pu construire son business plan et le
faire valider. Car le commercial avait un projet :
monter avec un ancien collègue une entreprise
spécialisée dans la virtualisation des applications.
Cette formation l'a rendu « costaud », dit-il. Il se sentait
alors suffisamment fort pour aborder avec ses
clients les aspects administratifs, stratégiques et
opérationnels ; pour être force de proposition ;
pour gérer les risques avec les bons indicateurs...
« Je comprenais leur métier. Je voulais être irréprochable,
ça m'a ouvert le champ des possibles. »
DE BELLES RENCONTRES
Muriel Naivin a elle aussi tiré une force de son
EMBA. « Le dirigeant est seul face à lui-même et
peut vite tourner en rond, raconte-t-elle. Là, j'ai
rencontré des gens très différents et j'ai aimé cette
complémentarité des savoir-faire. Les séminaires,
les collègues de promo et les professeurs, permettent
d'ouvrir l'esprit. Aujourd'hui, je me sens
outillée, plus forte et plus légitime. J'ai gagné en
confiance et en fierté. Je peux aussi être plus inspirante
pour mes collaborateurs. » Son âme d'entrepreneure
s'est ainsi confirmée, avoue-t-elle.
Raphaëlle Tirelli a tout de suite mis à profit ses
connaissances et compétences fraîchement
acquises en marketing de l'enfant et de l'adolescent
dans sa nouvelle activité : « Je me suis sentie
légitime pour intervenir en conférence et m'exprimer
sur le sujet, et j'ai même écrit un livre, Ados et
prise de risques (Ed. EMS, 2011). »
Pour tous, retourner à l'école a donné un nouvel
élan à leur vie professionnelle. Et comme le résume
Muriel Naivin, c'est aussi « risquer de faire de belles
rencontres et de se connaître un peu mieux. » ❚
Anne Faure
LES CERTIFICATS : UNE AUTRE FAÇON
DE REVENIR À NEOMA
Aujourd'hui, la formation continue est indispensable. En particulier dans les
domaines qui évoluent à très grande vitesse comme le digital ou la data.
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des connaissances.
Les prochaines rentrées :
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NEOMA ALUMNI mag JUIN 2023 - 47 -
Raphaëlle Tirelli
(PGE 91 et MS MPEA 07)
Fabien Lambert
(CESEM 02 et
E MBA 12)
https://neoma-bs.fr/formation-continue/
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