NEOMA Alumni Mag - N°22 - Mars 2020 - 63

BIO EXPRESS

1969 Diplômé d'HEC.
1995-1998 Directeur général Education
des Éditions Nathan.
1998-2000 Directeur général Education
d'Havas Education et Références
2000-2001 Senior vice-président de
Vivendi Universal Éducation.
2002-2012 Directeur général de Rouen Business
School.
Depuis 2012 Consultant auprès de plusieurs
écoles internationales.
Depuis 2017 Président de Coup de Pouce.

du campus rouennais : « Explorer de nouveaux mondes, entreprendre en leaders responsables ». Certains diplômés sont
encore actifs au sein de NEOMA BS comme Brigitte Liberman
(PGE 80) et Jean-Marc Gallot (PGE 88) et je m'en réjouis. La
démarche a été de construire un projet d'école fort répondant
aux attentes des jeunes et des entreprises où toutes les parties
prenantes se retrouvaient.

s'est fait très rapidement, des deux associations d'anciens élèves
portées par Marc-Antoine Jarry côté Rouen et par Jean-Michel
Huet (PGE 97) côté Reims, a largement facilité cette fusion. De
toute façon, dans ce projet de fusion, l'idée était également de
donner beaucoup plus d'importance au réseau des alumni et de
s'appuyer sur lui pour progresser.

AU TITRE DE VOS RÉUSSITES, ON PEUT CITER
LA TRIPLE ACCRÉDITATION (AACSB, AMBA, EQUIS)...
Cette triple couronne, comme on l'appelle, n'est pas une fin en
soi mais elle est une nécessité pour compter au niveau international, notamment au travers des fameux classements qui vous
permettent d'attirer les meilleurs étudiants. Les accréditations
sont aussi un puissant levier de changement en interne, pour
mobiliser la gouvernance et les équipes au service d'une
démarche de progrès cohérent. Pour les professeurs notamment qui sont par essence individualistes, l'accréditation est le
seul moyen de les embarquer dans un projet collectif car l'obtention de celle-ci est très importante pour leur réputation. Pendant dix ans , j'ai vécu en permanence avec les contraintes et les
stimulants de ces fameuses accréditations. Et chaque année,
avec les angoisses et quelquefois les joies des publications des
multiples classements des écoles françaises puis internationales, avec le classement du Financial Times.

L'enjeu pour moi pendant ces
années a toujours été de concilier
le développement international
nécessaire de l'école et l'attachement
local via les chambres de commerce
de celle-ci.

LA DERNIÈRE ÉTAPE DE VOTRE MANDAT JUSTEMENT
A ÉTÉ TOURNÉE VERS LA FUSION AVEC RMS EN VUE
DE FORMER NEOMA BUSINESS SCHOOL.
POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS ?
L'école ne pouvait se développer, selon moi, que si elle s'inscrivait dans un grand projet en prenant en compte le Grand Paris.
Il fallait se baser sur le réseau et les alumni, qui habitent majoritairement en région parisienne, pour pouvoir construire l'école
de demain. Il y avait cet autre projet de rejoindre les écoles de
commerce de Caen et du Havre pour former une Normandy
Business School. Les anciens élèves étaient majoritairement
contre l'idée de faire fusionner Rouen avec des écoles moins
bien classées et je les rejoignais pleinement là-dessus. Le rapprochement s'est alors fait naturellement avec Reims : deux
villes françaises porteuses d'histoire, avec des alumni de culture
identique. Le centre de gravité devenait alors Paris et il était
logique que la désormais NEOMA Business School ouvre une
antenne dans la capitale. Je dois dire que le rapprochement, qui

QUEL REGARD PORTEZ-VOUS AUJOURD'HUI
SUR L'ÉCOLE ?
Je pense que les parties prenantes de l'école peuvent être fières
du chemin parcouru et des excellents résultats obtenus. Après
la phase de structuration de la nouvelle entité, NEOMA BS a
franchi un nouveau cap avec l'arrivée conjointe de Delphine
Manceau et de Michel-Édouard Leclerc à sa tête. Elle est sur la
bonne voie pour accrocher durablement le peloton des meilleures business schools françaises à rayonnement international.
Mes dix années à la tête de l'école ont été intenses en termes
d'engagement personnel. Ma satisfaction la plus grande est
d'avoir accompagné quelques milliers de jeunes à révéler leurs
talents et donné du sens à leur engagement professionnel. C'est
avec grand plaisir qu'au hasard de mes déplacements, j'en rencontre certains qui en expriment leur reconnaissance. ❚

UN ENGAGEMENT ASSOCIATIF FORT
« Depuis quelques années, je suis président de l'association
Coup de Pouce, qui œuvre pour la prévention du décrochage
scolaire. L'association propose des activités ludiques
périscolaires. Nous accompagnons ainsi 10 000 enfants
issus de quartiers populaires dans plus de 1 200 écoles, après
les heures de classe. »
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