NEOMA Alumni Mag - N°22 - Mars 2020 - 17

AXA FRANCE
Issue de la fusion de plusieurs sociétés d'assurance
en 1985, AXA France mobilise 33 000 collaborateurs
et distributeurs et couvre 6,3 millions de clients.
Elle est le deuxième groupe d'assurance en termes de
chiffre d'affaires, derrière le Crédit Agricole Assurance.

réforme. Nous nous devons d'être proches de nos
clients et décrypter, pour eux, les futurs enjeux..
Enfin, nous essayons d'avoir toujours les meilleurs
experts, assureurs ou commerciaux. Nous sommes
une entreprise de talents qui met ces derniers au
service de ses clients. Les assureurs sont malheureusement parfois perçus - et souvent par les
jeunes - comme étant de gros groupes, avec un
fort immobilisme. Chez AXA France, nous travaillons activement à fluidifier au maximum le parcours client et à alléger les processus. Un jeune
arrivant chez nous va avoir à sa disposition d'importants budgets pour faire véritablement changer les choses.
AXA utilise l'expertise de plusieurs start-up
dans différents métiers. Pouvez-vous m'en dire
plus ?
Nous sommes challengés par ces start-up, qui
nous apportent parfois leurs compétences, notamment dans le domaine de l'assure-tech. Sur certains points, elles sont souvent très compétentes
et nous permettent d'améliorer certains morceaux
de nos processus. Nous intégrons aussi des salariés qui viennent de ce milieu-là. Pour nous, c'est
très utile.
Quelle est la bonne distance pour être un bon
manageur ?
En tant que manageur, j'ai toujours essayé d'être

proche des salariés. Sans proximité, on ne peut pas
comprendre leur métier, leurs problèmes et les
aider le cas échéant. C'est pour moi la base fondamentale de ce métier. Mais, cela n'empêche pas
d'être exigeant et de pouvoir dire les choses. La
proximité n'interdit pas l'exigence et il faut toujours
être vigilant sur le bon équilibre entre ces deux
dynamiques.

Sensibiliser aujourd'hui les manageurs
à une meilleure capacité d'interaction revient
à garantir demain leur employabilité.
Comment juger en tant que RH que cette
balance soit parfaitement équilibrée ?
Nous avons mis en place plusieurs formations sur
le développement des compétences managériales,
ainsi qu'un ensemble de bonnes pratiques dans un
espace numérique à la disposition de tous. Nous
mesurons également, deux à trois fois par an, l'engagement des salariés en leur posant des questions, de façon anonyme, sur l'engagement, leur
bien-être, la fierté, etc. Chaque manageur reçoit
puis analyse ces résultats qui influencent ensuite
profondément nos différents plans d'action. Ces ❱❱❱

Vanessa Chaléac : C'est quelqu'un qui a bien en tête qu'il est aligné avec les enjeux du business. Mon
objectif est le même que celui des autres salariés : la performance de l'entreprise. Pour cela, je dois me
demander comment me mettre au service de la société du maximum que je puisse. Attention, cela ne
veut pas dire oui à tout. Il y a deux leviers pour cela : le côté règlementaire, l'aspect gardien du temple,
c'est-à-dire protéger le salarié, et il y a l'autre côté : la gestion de talents et des compétences. Il faut être
ferme sur le légal et souple sur le reste.

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