Dauphinews - Le magazine de la #D-Family - N°3 - Octobre 2020 - 18

PAROLES - interview

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Pas de bureau fixe chez
Hopscotch (même pas pour
les patrons), mais des open
spaces, des salles de réunion
et des lieux de vie à partager.
NB : ces photos sont bien sûr
antérieures au Covid-19...

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Comment le passage au tout
télétravail s'est-il déroulé ?
Lorsque la totalité de vos affaires au
bureau consiste en un ordinateur et
trois cahiers, ça n'est pas vraiment
un sujet ! Tout le monde est venu
chercher son matériel, et nous avons
laissé une permanence informatique
pour vérifier que tout fonctionnait
bien. Nous n'avons pas de serveur,
tout est dans le cloud, donc ce
passage au télétravail était très
simple techniquement.
Les collaborateurs recrutés pendant
le confinement n'ont pas eu à venir
au bureau, ils ont reçu un ordinateur
configuré directement chez eux. Les
équipes internationales ont

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 à plusieurs... Lorsque l'on est chez
soi, on apprécie d'avoir des endroits
différents au fil de la journée :
la cuisine, la salle à manger, la
chambre. Au bureau, c'est pareil,
il est agréable d'aller dans des
endroits variés pour un entretien
d'embauche, un brainstorming, une
réunion d'équipe, un moment de
concentration pour écrire seul,
passer un coup de fil, s'engueuler,
prendre un café, faire un break...
Tout doit être fait pour que le
collaborateur, comme moi d'ailleurs,
le fasse de la façon la plus simple
possible. Au début, forcément, tout
le monde était un peu désorienté,
car on a l'image du bureau de chef,
fermé et seul avec le téléphone et
la photo des enfants. J'ai dit non à
cela : il n'y aura pas de bureau de
chef, tout le monde pourra aller sur
la terrasse, aura accès au frigo et à
la machine à café. Aujourd'hui,
personne n'aurait envie de revenir
en arrière.

Numéro 03 // octobre 2020

l'habitude de travailler ainsi et le
Codir était déjà sur Zoom depuis
longtemps. En revanche, pour les
équipes de production et les
créatifs, cela n'était pas évident.
La distance a montré ses limites :
télétravailler en permanence est
possible, mais cela détruit de la
valeur, car on est moins efficace
créativement et il est plus difficile
de former des jeunes ainsi.
Une dernière question : quel
conseil donneriez-vous à un
étudiant-entrepreneur, tel que
vous l'étiez à Dauphine il y a
quelques années ?
Celui d'avoir des associés ! Je
n'aurais jamais réussi sans eux.
L'autre conseil est de se lancer
absolument, de ne pas hésiter à le
faire en parallèle de ses études.
Aujourd'hui, grâce aux technologies,
il est tout à fait possible de mener
plusieurs vies à la fois. Vous êtes
salarié et vous avez envie de monter
quelque chose ? Si votre boss ne le
veut pas et ne vous soutient pas,
c'est qu'il faut changer de boîte. *
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