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ON LINE BRUXELLES PATRIMOINES – ACTES DE LA JOURNÉE D’ÉTUDE – 11/12/2014

près de 14.000 m2 de surface chauffée. Il s’agit d’un site plus imposant que celui de Forest, avec une multitude de bâtiments, une grosse chaufferie centralisée et des canalisations souterraines, ce qui signifie beaucoup de déperditions énergétiques pour amener les calories dans chacun des volumes. La situation de départ était un peu plus favorable que celle de l’exemple précédent, mais les gains ont tout de même été substantiels au terme des quatre ans, puisqu’on est passé de 162 euros par élève et par an à 135 euros et d’une consommation de 156 kWh/m2/an à 118 kWh/m2/an.

Nous avons modifié les horaires de chauffe. Cela peut paraître du bon sens, mais, en réalité, ce n’est pas toujours aussi évident. En effet, lorsque la chaufferie est centralisée, la question est de savoir s’il existe bien des circuits distincts pour les différentes fonctions de l’école (certains bâtiments accueillent des cours de musique ou des activités sportives le soir ou le week-end). De même, le bon sens voudrait que, pendant les congés scolaires, les températures de consigne soient fortement diminuées or, en réalité, c’est loin d’être aussi évident, parce qu’il y a des équipes qui viennent nettoyer, qu’il y a des activités, etc. La réorganisation peut prendre du temps et faire l’objet de nombreux obstacles pour le responsable énergie. Les changements ne s’opèrent pas du jour au lendemain. Dans cette école, nous avons baissé les températures de ralenti de nuit, avons remplacé les portes extérieures, réglé les vannes thermostatiques et formé les occupants à leur bonne utilisation.

Finalement, la consommation de chauffage a été diminuée de 24 %, mais, dans le même temps, la consommation électrique a fortement augmenté, et ce, pour les mêmes raisons qu’exposées précédemment. Nous ne nous en sommes pas occupés, mais il y a là un énorme potentiel auquel l’équipe des responsables énergie devra s’attaquer. Toutefois, le constat est que malgré cette augmentation, nous arrivons à une économie énergétique, sur l’ensemble des vecteurs, de 22.000 euros.

CONCLUSION

Ces exemples montrent que le secteur public a force d’exemple. À travers un certain nombre de dispositifs – formations, séminaires, projets-pilotes comme le PLAGE… – Bruxelles Environnement cherche à stimuler la demande et à améliorer l’offre afin de tirer le parc de bâtiments vers de meilleures performances énergétiques. Au vu des résultats déjà obtenus avec les PLAGE précédents, ou en cours, grâce à une méthodologie efficace qui nécessite de petits moyens, il a été décidé que le programme sera rendu obligatoire pour les parcs immobiliers de plus de 100.000 m2 relevant du secteur privé et de plus de 50.000 m2 pour le secteur public, dans le cadre du Code bruxellois de l’air, du climat et de la maîtrise de l’énergie (COBRACE). Cette prochaine imposition pour les grands ensembles est une étape importante dans les objectifs de réduction de la consommation.

Fig. 6

Athénée Robert Catteau, rue Ernest Allard à Bruxelles. Là aussi, les économies sont conséquentes, puisqu’au début du PLAGE, le coût énergétique était de 162 euros/élève/an, et qu’à son terme, il est de 135 euros/élève/an (A. de Ville de Goyet, 2015 © SPRB).



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