Arts&MétiersMag - N°433 - Février 2022 - 10

Accélérer
vers l'industrie du futur
Agnès PannierRunacher,
ministre
déléguée chargée de
l'Industrie, a annoncé
que l'État soutient huit
plateformes
d'accélération vers
l'industrie du futur, dans
le cadre de l'appel à
projets du même nom.
Sur les 17 candidatures
déposées et
auditionnées, 8 ont en
effet reçu une décision
favorable du Premier
ministre pour un soutien de
31 millions d'euros.
Agnès PannierRunacher,
ministre
déléguée chargée
de l'Industrie.
Est ; Quatrium HDF
(généraliste), porté par
le Cetim en Hauts-deFrance
; et, enfin,
Quatrium PDL
(généraliste) porté par
le Cetim en Pays de la
Loire. Ces plateformes
auront pour rôle de
faciliter l'adoption de
technologies
complexes par le tissu
industriel. En pratique, il
s'agit de plateaux
techniques permettant
QUATRE PLATEFORMES SONT
PORTÉES PAR LE CETIM
Elles sont présentes dans sept
régions : Login (logistique), porté par
Daher en Occitanie ; Pad'Occ
(aéronautique) porté par l'Université
fédérale Toulouse en Occitanie ; PFA
NA (généraliste) porté par la
plateforme d'accélération de l'usine
du futur de la Nouvelle-Aquitaine ;
Pracciis (généraliste), porté par
Team Henri Fabre en Région Sud ;
Quatrium Aura (généraliste) porté
par le Cetim en Auvergne-RhôneAlpes
; Quatrium GE (généraliste)
porté par le Cetim dans le GrandLA
REVUE
DE
PRESSE
DU
MOIS
10
Arts&MétiersMAG
étiersMAG
N°433 / février 2022
N°428 / Juin-juillet 2021
«Cnes mag»,
n° 90,
novembre 2021
aux entreprises de découvrir les
possibilités offertes par les
nouvelles technologies, de réaliser
des tests et essais sur une large
gamme d'équipements (machines,
logiciels) dans un environnement et
des contraintes proches de ceux du
milieu industriel. Ces plateformes
permettront aux chefs d'entreprise
et à leurs salariés de s'approprier
ces solutions et d'accompagner leur
transition vers l'industrie du futur.
Pour être totalement
opérationnelles, conformément au
cahier des charges, les plateformes
doivent recevoir un financement de
leur région d'implantation. Elles
seront mises en place durant le
premier trimestre 2022.
Comme l'an passé, des experts de la transition
écologique débattront avant la remise des prix Camté.
ET UN, ET DEUX,
ET TROIS DEGRÉS
La deuxième Convention Arts et Métiers
pour la transition écologique (Camté) aura lieu
le vendredi 25 mars à 16 h à l'hôtel des Arts et
Métiers, avenue d'Iéna, à Paris 16e (1)
.
Cinq prix de 4 000 euros seront remis à des
étudiants dont les projets auront été sélectionnés
par un jury d'experts.
TROIS TABLES RONDES
Étudiants, personnalités politiques et dirigeants
d'entreprise débattront du devenir de nos sociétés.
Avant la remise des prix, des experts et
personnages clés de la transition écologique
participeront à trois tables rondes : «À quand un
réveil médiatique sur l'écologie ?», «Neutralité
carbone, réelles intentions ou " greenwashing " ?»,
«L'ingénieur, incompatible avec la politique ?»
Mais la Camté, c'est aussi une démarche. Depuis la
rentrée de septembre, 1 000 élèves ingénieurs
adhérents à l'association des élèves Arts et Métiers
ont assisté à la Fresque du climat organisée par
l'équipe de la Camté. Et, depuis le début de
l'année, 14 animateurs se forment dans les
différents campus pour animer l'atelier «2 tonnes»
auprès de 250 étudiants (2)
. Cet atelier permet de
sensibiliser à l'impact carbone individuel et
collectif. Le déploiement de cet atelier est, comme
pour la Fresque du climat, organisé par l'équipe de
la Camté. Les élèves ont également bâti une
conférence avec Carbon4 Finance sur le campus
Arts et Métiers de Paris.
É. R.
(1) Événement à suivre en direct sur https://camte.fr
(2) https://www.2tonnes.org
É. R.
Michel Mignot (Cl. 160) en vedette
Le 19 décembre 1961, le général De Gaulle
signait la loi à l'origine de la création du
Centre national d'études spatiales et
faisait officiellement entrer la France dans
le cercle très fermé des puissances
spatiales. Pour commémorer ses 60 ans,
«Cnes mag» propose de découvrir ou de
redécouvrir à travers six chapitres
thématiques le positionnement avantgardiste
de cette institution. Une page est
consacrée à Michel Mignot (Cl. 160), ancien
directeur du Centre spatial guyanais,
qui raconte l'aventure Ariane. À lire !
La Fonte ardennaise
ne mollit pas
«Les Échos»,
édition du jeudi
20 janvier 2022
Depuis son siège des
Ardennes, la Fonte
ardennaise, une ETI
familiale, s'est hissée,
à grand renfort
d'acquisitions, au rang
de spécialiste européen de
la fonderie de fonte.
Un panel équilibré
d'activités lui permet
d'échapper aux crises
industrielles. À découvrir.
PHOTO É. ROUBERT / AMM
PHOTO É. ROUBERT / AMM
https://www.camte.fr https://www.2tonnes.org
Arts&MétiersMag - N°433 - Février 2022

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