Arts&MétiersMag - N°432 - Décembre 2021/Janvier 2022 - 64

FONDATION
Le monde,
un tremplin
vers l'avenir
AMMag présente chaque année la remise des
bourses de la Fondation Arts et Métiers. Mais
que se passe-t-il après pour ces étudiants ? Alice
Firobind (Li. 218) et Simon Orlat (Cl. 217) ont
raconté leur expérience, narrées par Christian
Schor (Cl. 184), président de Transition First et
trésorier bénévole au sein de la Fondation.
A
Accompagner les élèves dans leur parcours de formation
d'ingénieur à l'international par une contribution
financière est l'une des missions pérennes de la Fondation
Arts et Métiers. Le 11 juin, à l'hôtel d'Iéna, Paris 16e
, lors
de la cérémonie annuelle de remise des bourses par la Soce
et la Fondation (1)
aux élèves de l'École - finançant pour
partie leurs études à l'international dans de prestigieuses
universités étrangères -, 80 nouveaux boursiers étaient
présents. Des élèves récemment diplômés d'Arts et Métiers
ont pris la parole pour témoigner et deux d'entre eux furent
particulièrement éloquents : Alice Firobind (Li. 218) et
Simon Orlat (Cl. 217). Ils ont fait part de leur expérience
lors de leur séjour respectivement passé à l'École polytechnique
fédérale de Lausanne en Suisse (EPFL) et à l'Institut
royal de technologie de Stockholm en Suède (KTH).
CONTACTS MULTICULTURELS
Alice nous a captivés en expliquant avec brio les multiples
activités extrascolaires possibles à l'EPFL. Elle a
donné envie à l'assistance de mettre les pieds
dans ses traces en vivant la même expérience
en Suisse romande, où études riment aussi
avec culture. Expérimenter une nouvelle
Alice Firobind (Li. 218) a fait part de
son expérience à l'École polytechnique fédérale
de Lausanne, en Suisse, où elle a appris d'autres
façons de travailler.
façon de travailler ses cours dans le cadre d'une responsabilité
partagée, avoir des professeurs qui prônent le travail
en équipe et dont l'enseignement pratique est alimenté de
cas concrets rencontrés dans leur propre bureau d'études,
par exemple, permet aux étudiants de mieux comprendre
et appréhender le monde de l'ingénieur, a détaillé Alice,
qui a, par ailleurs, mis en avant l'organisation exceptionnelle
du campus de l'EPFL.
Simon Orlat
(Cl. 217) a
expliqué que
son séjour à
l'Institut royal
de technologie
de Stockholm,
en Suède, avait
notamment
renforcé sa
confiance en lui.
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N°432 / Décembre 2021-janvier 2022
MIEUX APPRÉHENDER LES DÉFIS FUTURS
Diplômé en génie nucléaire, après son séjour en Suède,
Simon réalise à présent une thèse au CEA en collaboration
avec l'Institut de physique d'Helsinki, en Finlande. Il voit
l'ingénieur comme un homme clé pour résoudre les grands
défis techniques de demain. Il a expliqué qu'un parcours
dans une université étrangère renforce la confiance en soi
et permet de mieux appréhender les futurs défis, pour
lesquels les ingénieurs de demain devront travailler encore
davantage au sein d'équipes multiculturelles. Les grandes
forêts du nord de l'Europe ont bien agrémenté le séjour à
l'international de Simon.
Ces témoignages ont présenté des expériences réussies en
immersion totale dans deux villes européennes, au contact
d'autres cultures, au sein de prestigieux établissements de
technologie et de management. Cela fait avancer notre
communauté et les élèves de l'école d'Arts et Métiers. La
Fondation donne cette impulsion aux jeunes promotions
et fournit l'aide nécessaire à la réalisation de beaux parcours
universitaires à l'international pour les étudiants
talentueux. Être ingénieur aujourd'hui requiert d'être
acclimaté à différentes cultures et de progresser dans un
monde ouvert, c'est tout l'intérêt de tels séjours.
Christian Schor (Cl. 184)
(1) Bourses d'excellence à l'international pour la Fondation.
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PHOTO ADOBESTOCK
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