votre argent mérite de vous rapporter plus Vous devez impérativement avoir du temps devant vous Les frais d’acquisition sont élevés : vous paierez 8 % de frais de notaire (ce qu’on appelle frais de notaire est en fait majoritairement un impôt), en plus souvent de frais d’agence (en comparaison, investir en bourse coûte environ 0-0,3 % initialement) . Il vous faudra un à trois ans de loyers rien que pour regagner votre capital de départ . Ces frais initiaux sont rédhibitoires si vous ne pouvez les amortir à long terme . Il vous faut donc être prêt à investir sur des années . Peut-être que dans trois ans les prix auront augmenté d’un tiers ou bien baissé d’un tiers : acheter pour revendre rapidement est un pari risqué . Une chute des marchés prendra un certain temps pour être épongée - tout comme dans le cas de la bourse (voir Chapitre 5) . De 1965 à l’an 2000, les prix de l’immobilier suivaient à peu près les salaires, mais depuis l’immobilier a augmenté de manière fulgurante (avec même une hausse de près de 60 % en quatre ans) - et ce qui suit une forte hausse est généralement une forte baisse . Mais sur quinze ou vingt ans vous êtes quasi assuré que la valeur de votre bien aura augmenté : un investissement à plus long terme a donc moins de risques de moins-value . On ajoutera que la fiscalité sur les plus-values immobilières favorise les placements longs : depuis février 2012, il faut trente ans pour ne rien payer sur une plus-value (quinze ans pour une résidence principale) . Il y a donc trois raisons qui poussent à n’investir dans l’immobilier qu’à long terme . 170