à Paris - n°42 - Printemps 2012 - (Page B6)

Le suppLément numérique Fermer Sommaire des bonus Retour à l’article source © Déborah Lesage/Mairie de Paris les « progrès à faire », comme par exemple les trottoirs trop inclinés, la subsistance des pavés ou les plateformes de bus « pas toujours entretenues ». Pour rendre l’espace parisien plus accessible aux personnes en situation de handicap physique, psychique ou mental, mais aussi aux seniors et aux enfants, la Ville de Paris a entrepris de nombreuses modifications : abaissement des trottoirs, installation de bandes podotactiles (que l’on sent sous ses pieds) et de caissons sonores aux passages piétons, création de places de parking réservées, signalisation visuelle... Cette année encore, plus de un million d’euros y est consacré. « Mais il y a encore à faire », reconnaît Didier Couval, responsable du Pôle accessibilité à l’Agence parisienne de la mobilité. Traverser la rue n’est plus un casse-tête pour les personnes à mobilité réduite. Un espace public accessible à tous La Ville investit dans l’amélioration des déplacements des personnes à mobilité réduite. C e n’est pas normal ! », s’ i nd i g ne A l a i n Ansellem, en montrant le nombre de boutiques qui lui sont inaccessibles à cause de leurs marches trop hautes. Pour une personne en situation de handicap, se déplacer dans Paris est source de multiples difficultés. Heureusement, souligne ce militant Des gênes liées à un mauvais usage de la voirie C’est pourquoi un nouveau plan va être examiné par le Conseil de Paris, à la mi-mars. Pour l’élaborer, un diagnostic a été réalisé sur le terrain en 2009. Une approche d’autant plus impor t a nte qu’un g ra nd nombre de gênes ou de bloassociatif, « il y a eu une nette cages ne sont pas liés à la voiamélioration. Au niveau des rie, mais à son usage : déchets trottoirs, je n’ai plus de pro- et motos encombrant les trotblème. La mairie, le gymnase, toirs, terrasses étendues aule parc, les sanisettes sont delà des autorisations, places réservées abusiaccessibles », énumère-t-il. « La mairie, vement occuPrésident de l’asso- le gymnase, pées... ciation Jaccede. les sanisettes « Nous aménacom, qui agit en sont accessibles. » geons les arrêts faveur de l’accès à de b u s, comla cité des permente par sonnes à mobilité réduite, exemple Didier Couval. Mais Damien Birambeau partage ce si le bus ne peut pas se ranger constat. « À présent, nous pou- à cause d’une voiture, cela ne vons quasiment aller partout », sert à rien. » n se félicite-t-il, tout en listant _ www.jaccede.com Vi / Printemps 2012 + http://www.jaccede.com

Table des matières de la publication à Paris - n°42 - Printemps 2012

Couverture
SOMMAIRE
ÉVÉNEMENTS
DOSSIER -Comment ils ont retrouvé un emploi
EN BREF
REPORTAGE - Des crêches, des lieux d'éveil
SPORT
ENVIRONNEMENT
EMPLOI
JEUNESSE
INTERNATIONAL
PORTRAIT - Cécile Roy-Tanguy
ÉCLAIRAGE - Associations : elles ont aussi leurs Maisons
CULTURE - Par ici les sorties !
DÉCOUVERTE - Le Jardin d'Agronomie tropicale
LIVRES
BALADE - Barbara et Paris
ANNUAIRE
D'UN TRAIT - Cabu en reportage
TRIBUNES
àParis+ Bonus numériques
AGENDA

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