à Paris - n°42 - Printemps 2012 - (Page 33)

les groupes du conseil de paris groupe union pour une MaJoriTÉ de progrÈs À paris eT apparenTÉs Jean-françois laMour, prÉsidenT du groupe la grande gabegie de Bertrand delanoë, Maire de paris À l’image de l’apprenti sorcier de Goethe, Bertrand Delanoë n’arrive plus à contrôler sa politique d’endettement irresponsable et préjudiciable à la bonne santé financière de la Ville. L’examen du budget 2012 de 7,9 milliards d’euros en décembre dernier a révélé une nouvelle fois l’ampleur du gaspillage réalisé depuis déjà dix ans. Ainsi, depuis 2001, Bertrand Delanoë a fait exploser les dépenses de fonctionnement. Un coût de 3,3 milliards d’euros, dont l’exemple le plus frappant réside dans l’embauche de dix mille agents supplémentaires à l’heure de la stabilisation des dépenses dans la fonction publique. C’est d’ailleurs suite à notre demande de MIE sur les personnels que cette information a pu enfin être donnée aux élus. Dernière illustration en date, le choix de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) qui, en attendant son déménagement sur la Zac Paris Rive Gauche, décide de s’acquitter de deux loyers d’un montant de neuf millions d’euros par an… Le Maire a surtout investi dans des projets pharaoniques et discutables, tant du point de vue de leur conception que de leur caractère prioritaire : plus d’un milliard d’euros pour les Halles, 200 millions pour le stade Jean-Bouin et quarante millions pour le réaménagement des berges de Seine. Sans oublier une politique du logement inadaptée et lourde de conséquences pour les Parisiens. La préemption systématique s’est révélée totalement improductive et n’a servi qu’à entretenir la spéculation immobilière en chassant les classes moyennes hors de la capitale, aboutissant ainsi à une fausse mixité sociale du « Paris des plus aidés et des plus aisés ». Que dire, dès lors, de la cagnotte des droits de mutation d’un milliard © s. robichon/Mairie de Paris d’euros constituée grâce à la spéculation et sur le dos des Parisiens ? Au final, cette spirale des dépenses depuis dix ans aura abouti à un triplement de la dette de la capitale pour atteindre quatre milliards d’euros en 2014. Tout est prétexte pour servir de caution à des investissements devenus inadaptés, des frais de fonctionnement qu’il faut couvrir, et ce, toujours dans un esprit d’opacité. Le Maire continue d’ignorer nos propositions d’audit et les interpellations de la Chambre régionale des comptes sur les marges de manœuvre financières de la Ville, tout en imposant régulièrement de nouvelles taxes aux Parisiens et aux entreprises. L’examen du budget primitif 2012 a encore été l’occasion d’annoncer de nouvelles taxes (cotisation foncière des entreprises, taxe de balayage, droits de voirie, taxe départementale d’équipement…), sans aucun investissement pour l’avenir des contribuables. À l’heure de la mobilisation générale contre la crise, Paris n’investit pas pour les Parisiens ! n groupe coMMunisTe eT Élus du parTi de gaucHe ian BrossaT, prÉsidenT du groupe La crise frappe durement les habitants de notre ville. Le gouvernement ne fait rien qui soit à même d’améliorer la situation. Au contraire : il l’aggrave en serrant la vis des budgets sociaux tout en maintenant les privilèges d’une infime minorité. Face à cette situation, les élus du Front de Gauche agissent concrè- © s. robichon/Mairie de Paris face à la crise, des élus utiles tement. Nous avons arraché plusieurs avancées importantes dans le cadre du budget 2012 pour garantir à tous les Parisiens l’accès aux droits fondamentaux. En matière de logement, nous avons obtenu une rallonge b u d gé t a i re de 10 millions d’euros qui permettra à la Ville d’acquérir des immeubles pour y faire du logement social dans les arrondissements qui en sont aujourd’hui dépourvus. Nous avons également permis que les familles monoparentales soient davantage aidées. Grâce à l’intervention de notre groupe, l’Allo- cation Paris Logement Familles Monoparentales sera augmentée. Enfin, nous nous sommes mobilisés pour que le soutien aux centres sociaux soit accru. Là aussi, nous avons obtenu satisfaction. Autant de combats, autant d’avancées qui doivent beaucoup à l’engagement des élus de notre groupe. Une chose est certaine : plus notre influence sera forte dans la période qui vient, plus notre voix portera pour faire entendre les exigences de solidarité et de justice sociale qui vous tiennent à cœur. n Printemps 2012 / 33

Table des matières de la publication à Paris - n°42 - Printemps 2012

Couverture
SOMMAIRE
ÉVÉNEMENTS
DOSSIER -Comment ils ont retrouvé un emploi
EN BREF
REPORTAGE - Des crêches, des lieux d'éveil
SPORT
ENVIRONNEMENT
EMPLOI
JEUNESSE
INTERNATIONAL
PORTRAIT - Cécile Roy-Tanguy
ÉCLAIRAGE - Associations : elles ont aussi leurs Maisons
CULTURE - Par ici les sorties !
DÉCOUVERTE - Le Jardin d'Agronomie tropicale
LIVRES
BALADE - Barbara et Paris
ANNUAIRE
D'UN TRAIT - Cabu en reportage
TRIBUNES
àParis+ Bonus numériques
AGENDA

à Paris - n°42 - Printemps 2012