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tribunes les groupes du conseil de paris rants n’auront ainsi plus le droit de chauffer leurs terrasses au gaz. Au-delà des conséquences financières notables qu’ils devront assumer pour changer leur matériel, cette interdiction présente des lacunes importantes sur ses fondements scientifiques. En effet, un rapport de l’Ademe de 2007 précise que le chauffage au gaz serait deux fois moins polluant que le chauffage électrique, pourtant autorisé par le nouveau règlement. En adossant, de plus, une réforme des droits de voirie au règlement des étalages et terrasses, Bertrand Delanoë révèle son véritable objectif : ma intenir une pression fiscale abusive sur les Parisiens pour accroître les recettes de la Ville et poursuivre ses opérations coûteuses. En plus d’une majoration globale de 5 % des tarifs applicables sur l’ensemble des dispositifs, cette réforme multiplie dans certains cas par trois, voire par cinq, la redevance due par un propriétaire pour disposer d’une terrasse. Enfin, le Maire de Paris s’en prend directement au confort des clients, © s. robichon/Mairie de Paris groupe union pour une majorité de progrès à paris et apparentés jean-françois lamour président du groupe « Bertrand delanoë menace le paris des terrasses ! » Les débats au Conseil de Paris se suivent et se ressemblent. En choisissant d’arrêter arbitrairement le nouveau règlement des étalages et terrasses lors du dernier conseil, le Maire de Paris nous a une nouvelle fois imposé une discussion stérile qui s’est en réalité traduite par une simple information aux conseillers de Paris. Bertrand Delanoë a ainsi privé les élus de leur droit d’amendement et, surtout, de leur droit de vote sur ce texte. Par ailleurs, et même si ce nouveau règlement présente quelques avancées, notamment en faveur des piétons, nombreuses sont les mesures qui ajoutent des difficultés à des établissements et des commerces qui peinent à assurer la pérennité de leur activité. Les propriétaires de bars et de restau- puisque certains accessoires qui améliorent l’accueil en terrasse comme les parasols de plus de 3 mètres carrés, les paravents ou les dispositifs de chauffage seront dorénavant taxés ! Au lieu de préserver et de dynamiser la vitalité de certains de nos quartiers, le Maire de Paris fait le choix de mesures pénalisantes. Concrètement, elles mettent en péril le maintien des terrasses dans des arrondissements qui ont plus que jamais besoin d’animation ! Bertrand Delanoë se trompe de sujet en se focalisant sur les terrasses et en s’acharnant sur les bars et les restaurants que les Parisiens aiment tant ! Ce ne sont pas ces mesures réductrices qui feront oublier son absence totale de stratégie commerciale pour lutter contre la mono-activité et pour renforcer davantage l’attractivité économique de Paris sur les prochaines années. n groupe communiste et élus du parti de gauche ian Brossat président du groupe « tout augmente, sauf les salaires. Que faire à paris ? » À Paris, plus encore qu’ailleurs en France, l’écart entre les salaires trop bas et les prix toujours plus élevés se creuse. Dans notre ville, tout est plus cher. Les loyers battent des records. Les biens de consommation courante atteignent des niveaux inédits. Le gouvernement avait promis d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages. En réalité, il leur fait les poches. Face à cette situation, notre municipalité doit agir concrètement pour alléger le coût de la vie des Parisiennes et des Parisiens. Elle l’a fait en décidant de baisser de 8 % le prix de l’eau. C’est une excellente nouvelle qui correspond à ce qu’on attend d’une majorité de gauche. En effet, pendant des années, la distribution de l’eau était confiée à de grandes entreprises privées. Résultat : une augmentation de 260 % de la facture d’eau entre 1985 et 2010. Désormais, elle relève du © Anne thomès/Mairie de Paris service public. Résultat : pour la première fois, le prix baisse. Notre collectivité doit poursuivre ses efforts, dans bien d’autres domaines, pour défendre le pouvoir d’achat des ménages. Un exemple : les élus du groupe PCF/PG au Conseil de Paris ont fait voter un vœu au Conseil de Paris proposant la mise en place d’un tarif social pour l’abonnement à Vélib’. Les bénéficiaires des minima sociaux se verront proposer un tarif moins cher. Tous ces combats sont essentiels. Les élus de notre groupe entendent les mener avec vous. n Été 2011 / 33

Table des matières de la publication à Paris - n°39 - Été 2011

Couverture
SOMMAIRE
ÉVÉNEMENTS - Les rendez-vous estivaux à ne pas manquer
DOSSIER - En piste pour l'été
ACTUALITÉ - Vélib' change de braquet
EN CAPITALES - Une amitié forte entre Tunis et Paris
REPÈRES - Sports et loisirs / Prévention / Vie quotidienne
DÉCOUVERTE - Aux rythmes de l'été
BALADE - Le Paris enjazzé de Boris Vian
ANNUAIRE
D'UN TRAIT
TRIBUNES
àParis+ - Bonus numériques
AGENDA

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