àParis - n°36 - Automne 2010 - (Page 33)

tribunes les grouPes du conseil de Paris à Magenta, Saint-Marcel, Montparnasse, Barbès, La Chapelle, Jaurès, partout dans Paris… Pour un total de 3,5 MDE sous la précédente mandature ? Le résultat n’est pas brillant : embouteillages permanents, travaux incessants, mais aucune politique cohérente en matière de stationnement. Et où sont les panneaux photovoltaïques, les véhicules électriques, les écoquartiers, les mesures en faveur de la performance énergétique des bâtiments ? Bertrand Delanoë fait aujourd’hui payer le prix aux contribuables parisiens de la gabegie financière à laquelle il s’est livré pendant la précédente mandature, en ouvrant délibérément les vannes de la dépense. Quelques exemples illustrent cette culture de la dépense du maire de Paris : le train de vie de la Ville a explosé avec une augmentation de près de 50 % pour les charges de fonctionnement des services entre 2000 et 2009 ; la masse salariale a augmenté de 45 %, soit un coût © s. robichon/Mairie de Paris grouPe union Pour une maJorité de Progrès à Paris et aPParentés Jean-françois lamour Président du grouPe « Bertrand delanoë ou la culture de l’impôt » En cette rentrée 2010, Bertrand Delanoë récidive : après une hausse de 9 % et la création d’une taxe foncière départementale en 2009, voici les contribuables parisiens à nouveau durement frappés financièrement avec une augmentation de 8 % des impôts locaux. Le boulet fiscal des Parisiens s’alourdit donc un peu plus en 2010. Décidément Bertrand Delanoë apparaît comme un bien piètre gestionnaire : explosion des dépenses, doublement de la dette (2,6 MDE à la fin 2009), folie fiscale… Tout cela se traduit par des efforts considérables demandés aux contribuables parisiens. Et pour quelles améliorations dans leur vie quotidienne ? Pour des couloirs de bus et quartiers verts, faits et mal faits de 800 ME – c’est d’ailleurs pour cette raison qu’à notre demande, a été instaurée en juin dernier une mission d’évaluation et d’information sur la gestion des ressources humaines de Bertrand Delanoë. Les projets de Bertrand Delanoë dans les domaines sportif et culturel sont également emblématiques de sa gestion calamiteuse des deniers publics : la construction du stade JeanBouin pour ra it atteindre les 200 ME pour un équipement sportif uniquement dédié aux professionnels ; les établissements le Louxor et le 104, deux projets « phare » pour Bertrand Delanoë en matière culturelle, sont très fragilisés financièrement. Il est choquant de voir les Parisiens supporter durement les conséquences de la désinvolture financière dont a fait preuve Bertrand Delanoë durant sa première mandature, et dont il continue à faire preuve avec des projets comme Jean Bouin ou le 104. n grouPe communiste et élus du Parti de gauche ian Brossat Président du grouPe Le développement du parc social est un des engagements majeurs de notre municipalité. Alors que les loyers du parc privé continuent à être particulièrement élevés, il est essentiel de préserver la mixité sociale à Paris, en renforçant l’offre de logements sociaux. Malheureusement, certains ne l’entendent pas ainsi. Dans le 16e arrondissement, © s. robichon/Mairie de Paris « à l’ouest aussi, du logement social » tous les projets de logements lancés par la Ville de Paris depuis le début de la mandature ont été bloqués par quelques associations, avec la complicité du Maire du 16e. Pendant que des dizaines de milliers de Parisiens attendent un appartement depuis des années, les recours administratifs contre la construction de logements sociaux se multiplient. L’objectif de l’UMP est de transformer ses mairies d’arrondissement en « petits Neuilly ». Rappelons que le 16e, le 8e, le 7e atteignent péniblement les 2 % de logements sociaux. Il y a quelques mois, le gouverne- ment a décidé de mettre en vente des centaines de biens immobiliers pour renflouer ses caisses. Il va ainsi faire jouer à plein la machine à spéculer. Les élus du Groupe PCFPG exigent que l’ensemble de ces immeubles soient transformés en logements sociaux. Nombre de ces bâtiments sont situés à l’ouest de Paris. Ce serait l’occasion de rééquilibrer la répartition des logements sociaux à l’échelle de la ville. Le combat contre le mal-logement et la spéculation immobilière se mène partout, y compris dans l’ouest parisien et contre le gouvernement. n àParis Automne 2010 / 33

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