à Paris - n°22 - Mars 2007 - (Page 35)

balade // Quartiers L’entrée de la Cité internationale universitaire, desservie par le tramway La ruelle pavée du square de Montsouris L’architecture cubiste de l’impasse Georges-Braque courette sert d’écrin à une sculpture de Claude Bouscau. En arrivant sur l’avenue Reille, la dernière maison à gauche n’est autre que la première œuvre de Le Corbusier à Paris, datée de 1922. I Charme provincial Prenez à droite dans l’avenue Reille et longez les réservoirs de Montsouris, buttes herbeuses hérissées de pavillons. C’est ici qu’aboutissent les eaux de petites rivières telles que le Loing, le Lunain ou la Voulzie. Avant d’arriver avenue René-Coty, prendre à gauche la rue Saint-Yves qui s’enfonce dans les tranquilles profondeurs du 14e arrondissement. A droite, prenez la rue des artistes puis la rue de l’Aude, au charme provincial : au n° 27, une étroite maison rose au toit d’ardoise semble encore se demander se qu’elle fait à Paris. Passez devant les troquets du bout de la rue avant de tourner à droite rue de la Tombe-Issoire. Avec un peu de chance, la grille du n° 83 sera ouverte sur la cité d’artistes qui se cache derrière. A droite, prendre la morne rue d’Alésia, plus animée vers la place Victor-Basch où les embouteillages vous feront apprécier la marche. L’agitation citadine continue avenue du Général-Leclerc: soufflez un peu rue Sophie-Germain puis rue Hallé, qui débouche sur une mignonne placette en demi-cercle. A gauche, la Villa Hallé offre une nouvelle halte champêtre. Vous voilà avenue René-Coty en direction de la place Denfert-Rochereau où le Lion de Belfort, œuvre de Bartholdi (1880), se soucie comme d’une guigne du tumulte alentour. Idem pour les malheureux occupants des Catacombes, musée municipal, dont l’entrée se situe sur la place. Si le cœur vous en dit, rendez-leur une visite souterraine : la promenade vaut le coup d’œil. Pleine de vitalité, elle, la commerçante rue Daguerre, chère à la cinéaste Agnès Varda, reste l’une des plus animées du quartier. Au bout de la rue Gassendi, descendez la rue EmileRichard qui sépare le grand du petit cimetière du Montparnasse. Boulevard Edgar-Quinet, les promeneurs du dimanche flâneront au marché de la Création, où artistes et artisans exposent leurs œuvres. A l’ombre de la tour Montparnasse, empruntez la rue de la Gaîté, où les Parisiens du XIXe siècle venaient s’encanailler dans les théâtres, cabarets et guinguettes, sur lesquels sex-shops et fast-food ont aujourd’hui gagné du terrain… Remontez l’avenue du Maine jusqu’à la gare pour accéder au jardin Atlantique, suspendu au-dessus des voies ferrées. Vous pourrez alors finir la balade, au choix, par un tennis ou une visite au mémorial Leclercmusée Jean Moulin tout proche (lire aussi p. 29). I Retrouvez les balades sur Tourisme.paris.fr Durée de la balade : 2 h 30. Cité U : visite guidée le 1er dimanche du mois à 15 h. Tél. 01 44 16 64 38 www.ciup.fr Mémorial Leclerc-musée Jean Moulin : 23, allée de la 2e-DB (15e), jardin Atlantique (au-dessus de la gare). Tél.0140643944 Catacombes de Paris : 1, av. du Colonel-HenriRol-Tanguy (14e). Tél. 01 43 22 47 63 Le Lion de Belfort de Bartholdi (1880), restauré en 2001 Les Catacombes La Comédie italienne, rue de la Gaîté trimestriel mars 2007 // àParis // 35 http://www.ciup.fr http://Tourisme.paris.fr

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