À PARIS - N°65 - Printemps 2018 - 34

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doléances et porter les améliorations que vous
attendez. Pour nous, un trajet en transports en
commun, qui par essence devrait être rapide et
simplifié, ne doit pas rimer avec temps perdu, fatigue
et souffrance. Des avancées, parfois simples, sont
possibles. L'allongement des horaires de circulation
des métros le week-end, notamment sur les lignes
automatiques (1, 4 et 14) est une nécessité que nous
continuerons à défendre. Nos habitudes en termes de
mobilité connaissent de profonds changements.
Aussi, notre groupe a voté la piétonisation des voies
sur berges et s'est engagé en faveur des modes
de transport doux par un soutien fort au Plan vélo
et au Plan piétons. Des solutions existent pour que
mobilité rime avec tranquillité. L'inter-modalité de
nos modes de transport est en ce sens essentielle.
Nos politiques publiques doivent en prendre
davantage la mesure pour que chaque usager
effectue ses déplacements le plus rapidement et le
plus simplement possible. Nous défendons ainsi des
innovations au service de tous comme l'installation
de racks à vélos sur les bus.
Face à la multiplication des vélos ou scooters
stationnés sur les trottoirs, parfois de manière
gênante, nous réclamons la multiplication des places
de stationnement pour les deux-roues motorisés
et non motorisés, et nous nous sommes également
fortement mobilisés en faveur du déploiement
d'une campagne de communication des entreprises
de free floating pour rappeler aux usagers que
« sans station » ne rime pas avec « sans règle ».
Du métro à la trottinette électrique, toutes
les mobilités doivent trouver leur place à Paris.
En voiture, en transports en commun, à vélo
ou bien à pied, tous les Parisiens doivent pouvoir
se déplacer avec aisance.
↦ www.groupe-prgci-paris.com
↦ Twitter : @GroupeRGCI

GROUPE LES PARISIENS
PROGRESSISTES ET CONSTRUCTIFS

MARIE-LAURE HAREL, PRÉSIDENTE DU GROUPE

Pour une mairie au
service du quotidien

Il fut un temps où Mme Hidalgo semblait si populaire
qu'elle naviguait entre une intervention au forum
économique de Davos et une remise de prix
de la Fondation Leonardo DiCaprio. Il fut un temps où il
était plus simple de croiser notre maire
dans un sommet international que dans un atelier
de la Propreté de Paris. Ce temps-là est révolu.
Aujourd'hui, la majorité est rattrapée par le réel, payant
son inaction sur les enjeux du quotidien des Parisiens.
Sur la propreté, l'exécutif multiplie les plans de
communication (3 en 4 ans !), commande des rapports
toujours plus bavards et coûteux pour le contribuable,
alors que, concrètement, la saleté des rues et les
conditions de travail des agents s'aggravent. Sur les
mobilités, la maire de Paris feint d'oublier l'incroyable
fiasco du Vélib' nouvelle version et le malaise des
utilisateurs des transports publics, trop souvent bondés,
irréguliers et mal sécurisés. Face à la hausse de la
délinquance (augmentation du nombre de cambriolages
intra-muros, retour des phénomènes de bandes...), la

À P A R I S - Printemps 2018

majorité refuse toujours, par pure idéologie, de recourir
davantage à la vidéoprotection et déploie des « brigades
anti-incivilités » dont l'existence échappe pourtant à
l'écrasante majorité de nos concitoyens. Enfin, les
derniers chiffres de l'Insee (-40 000 habitants à Paris
entre 2010 et 2015) illustrent les errances de la politique
municipale en matière de logement. Négligeant la
pénurie d'appartements et les tensions du marché de
l'immobilier, la mairie continue d'exiler les classes
moyennes, en particulier les familles de jeunes actifs et
provoque la ghettoïsation de quartiers entiers par des
choix théoriquement louables, mais en réalité hasardeux
et cyniques. Face à cette dégradation de la qualité de vie,
on pourrait espérer de la municipalité qu'en ce début
d'année elle se concentre enfin sur
les préoccupations essentielles de nos concitoyens. Au
regard des taxes particulièrement élevées dont ces
derniers s'acquittent pour pouvoir rester à Paris, c'est
bien la moindre de nos attentes.

GROUPE DÉMOCRATES ET PROGRESSISTES

JULIEN BARGETON, FADILA MEHAL, ANNE-CHRISTINE LANG,
THOMAS LAURET, DIDIER GUILLOT

État - collectivités, osons
la confiance !

En juillet dernier, le président de la République,
Emmanuel Macron, et le gouvernement d'Édouard
Philippe ont annoncé, lors de la Conférence nationale
des territoires, un pacte de confiance entre l'État et les
collectivités. En quoi consiste-t-il ? Les dotations de l'État
auprès des collectivités ne baisseront pas. En retour, elles
devront s'engager à maîtriser leurs dépenses de
fonctionnement. En effet, l'impératif effort de réduction
du déficit public, qui s'élève à 13 milliards d'euros d'ici
2022, doit être l'affaire de tous les responsables publics.
De 2014 à 2017, les collectivités, dont Paris, ont connu
des baisses importantes et brutales de dotation, sans
concertation. Grâce à l'élection du Président Macron,
2018 ouvrira une nouvelle ère, de confiance et de
responsabilité. En contrepartie de leur maîtrise des
dépenses courantes, l'État continuera de soutenir
fortement les collectivités dans leurs dépenses
d'investissement, pour les accompagner dans leur
modernisation (numérisation et mutualisation) et leur
transition énergétique : 1,8 milliard d'euros de
subventions dédiées. Il agira aussi en faveur des quartiers
populaires, des métropoles et de la ruralité. Ce nouveau
contrat entre les territoires est guidé par l'esprit de
solidarité. Décentraliser, c'est responsabiliser, faciliter les
expérimentations et déployer les innovations locales, pas
dépenser toujours plus. Cela est essentiel.
Les défis à Paris seront grands : la capitale devra
s'engager à maîtriser ses dépenses publiques par des
économies, à contenir son endettement pour
accompagner l'investissement, à rechercher de nouvelles
recettes, et devra surtout - nous y sommes vigilants -
s'engager à ne pas augmenter la fiscalité locale. Beaucoup
de dépenses supplémentaires ont été annoncées sans
débat en janvier. L'amélioration de la qualité de vie des
Parisiens, et notamment des plus démunis, est
primordiale et demande à la fois ambition et sérieux
budgétaire. Nous y veillerons, élus En Marche du groupe
Démocrates et Progressistes, soutiens du Président de la
République.
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