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RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’ENTREPRISE
SÉCURITÉ, SANTE ET ENVIRONNEMENT

SÉCURITÉ, SANTÉ ET ENVIRONNEMENT

Signée en septembre 2014 par Olivier Zarrouati, la politique Santé Sécurité Environnement marque l’engagement du Groupe à renforcer ses actions pour améliorer la sécurité au travail et la santé de ses collaborateurs, limiter son impact environnemental et consolider sa politique de gestion des risques industriels.

Les Directions de l’Environnement et de la Sécurité veillent à ce que toutes les entités du Groupe mettent en œuvre cette politique traduisant concrètement les objectifs du Groupe.

Pour les aider, des feuilles de route sécurité et environnement sont élaborées depuis plusieurs exercices. La majorité des entités du Groupe possède un responsable sécurité et environnement qui s’assure de la déclinaison de cette politique Groupe et des feuilles de route, mais aussi de l’application des réglementations locales applicables et des exigences internes.

1. POLITIQUE GÉNÉRALE EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE / SANTÉ SÉCURITÉ

Le renforcement des législations en matière environnementale et sécurité a été accompagné chez Zodiac Aerospace par la mise en place d’un cadre particulier.

Un suivi des enjeux réglementaires (veille et identification des actions à mener) est en place dans la grande majorité des pays.

Par ailleurs, les entités françaises et tunisiennes utilisent une solution logicielle de suivi des fiches de données de sécurité qui permet de mesurer les impacts des changements de la réglementation REACH. Les directions achats sont en charge de vérifier la prise en compte des changements réglementaires avec les fournisseurs.

Cette approche globale de gestion des fiches de données de sécurité est étendue à la partie nord-américaine.

Au-delà de la conformité réglementaire, le Groupe a demandé à ces entités de regarder les opportunités de substitution des substances CMR (Cancérogènes, Mutagènes, Reprotoxiques) utilisées sur leurs sites. Cette action s’inscrit aussi dans une logique de réduction des risques en matière de sécurité et de santé des employés et des utilisateurs amonts et avals.

Un reporting régulier est fourni à la direction de l’environnement du Groupe.

Un standard Groupe sur les critères de choix des matériaux et produits chimiques décrit, via une Fiche standard, le processus d’agrément d’un nouveau matériau ou produit chimique et priorise ceux qui doivent être remplacés, selon leur dangerosité avérée ou suspectée. En outre les responsables Sécurité-Environnement peuvent interdire un nouveau matériau ou produit chimique s’ils estiment qu’il présente un danger pour l’homme et l’environnement.

2. SANTÉ ET SECURITÉ AU TRAVAIL

2.1 ACCIDENTOLOGIE

Dans toutes ses entités, le Groupe continue à donner la priorité absolue à la santé et la sécurité au travail et entend amener à zéro le risque d’accident. Pour y parvenir, plusieurs outils et standards ont été mis en place sur l’ensemble des entités du Groupe.

Depuis plusieurs exercices, les données relatives aux événements accidentels comme les “presque accidents”, premiers soins et accidents du travail sont centralisés au niveau du Groupe.

Convaincu de l’importance de l’analyse des “presque accidents”, le Groupe mène des actions fortes de sensibilisation des entités opérationnelles au suivi et au reporting vers le Groupe de ces évènements qui permettent de mettre en place très en amont des actions de prévention.

Parmi les autres données centralisées, le nombre des accidents, les circonstances et les causes de ces accidents sont enregistrés. Cette mutualisation des données permet notamment de partager avec les autres sociétés du Groupe les actions correctrices mises en place. Elles ont ainsi connaissance de tous les éléments pour prévenir et éviter la survenue d’une situation identique sur leur site.

Une échelle interne de cotation de la gravité des accidents avec arrêt, mise en place depuis trois exercices, permet de continuer à suivre l’amélioration de la gestion de ce risque par entité.

À partir d’un certain niveau de gravité, un compte rendu d’accident et une analyse de résolution de problème via la méthode “8D”(1) doivent être envoyés par la Direction locale à la Direction Générale du Groupe. Ce compte rendu et cette analyse détaillent les circonstances de l’accident, les causes racines et les actions mises en œuvre à court et moyen termes.

Sur cet exercice, le nombre d’accidents avec arrêt de travail sur l’ensemble du Groupe a légèrement diminué. Une poursuite de la réduction de la gravité des accidents a été constatée, basée sur l’échelle interne de cotation. Les actions menées par les entités, le déploiement des cinq principes Sécurité (2 ) du Groupe et l’implication de l’ensemble de la hiérarchie sont des raisons de la diminution des accidents.

Le tableau ci-après présente la répartition du nombre d’accidents avec au moins un jour d’arrêt par zone géographique et par branche répartition du nombre d’accidents avec au moins un jour d’arrêt par zone géographique et par branche sur les trois derniers exercices. Le Groupe n’a pas eu à déplorer d’accident mortel sur ces trois derniers exercices.

(1) Méthode basée sur huit étapes permettant d’identifier, corriger et éliminer les problèmes tout en se concentrant sur les causes à l’origine de l’évènement.

(2) Cinq principes Sécurité du Groupe :

1. Créer et mettre en œuvre des standards pour assurer le travail en sécurité ;

2. Démontrer l’engagement personnel de tout l’encadrement dans la sécurité (exemplarité, visite régulière sur le terrain…) ;

3. Développer la notion de “responsabilité” à tous les opérateurs ;

4. Impliquer la ligne hiérarchique dans l’identification et la remontée des situations dangereuses potentielles ;

5. Déployer une communication sécurité (pilotage par la ligne hiérarchique, communication des progrès et succès).



41 RAPPORT ANNUEL ZODIAC AEROSPACE / RAPPORT FINANCIER 2013/2014