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COMMUNES

NORD

CHEVAIGNÉ

Amélie entre en scène

Après le succès de sa précédente pièce de théâtre, La Folle Nuit des toiles, Serge Travers mise sur un autre poulain pour transformer l’essai. Son nom? Le Cirque d’Amélie. Sur le mode de la comédie sociale, l’intrigue retrace les rêveries douces-amères d’une femme hantée par le regret. Son mari, Jean- Jacques, aurait voulu devenir clown. Elle, Amélie, lui a toujours opposé son veto. Aujourd’hui, elle s’en veut. “Faut-il rêver sa vie ou vivre ses rêves? C’est le thème central de la pièce. Le Cirque d’Amélie est d’abord un divertissement familial. Mais on aborde des sujets sérieux: la vie, la mort, la tolérance, Dieu, la croyance en l’au-delà…”, commente son auteur. Surtout, n’y voyez pas un sujet autobiographique. Serge Travers a toujours réalisé ce qu’il voulait faire: écrire. Également metteur en scène, avec son complice Paul Guimont, le dramaturge a coordonné pendant un an les répétitions des Tréteaux de l’Ille, la fidèle compagnie qui portera la pièce sur les planches. Cette saison, une douzaine de comédiens sont de la partie.

Ceux qui ont aimé La Folle Nuit des toiles aimeront Le Cirque d’Amélie, bâtie autour des mêmes ingrédients: l’humour, le rythme et un décor insolite au théâtre. “Chut, n’en dites pas plus!” La pièce rencontrera-t-elle le même succès que la précédente, jouée 150 fois en France et par cinq compagnies en Ille-et- Vilaine?

OB

Le Cirque d’Amélie, samedi 23 janvier, salle des Tilleuls (21h). Tarif: 6 /gratuit pour les -12 ans. En représentation jusqu’au 27 mars.

SAINT-GRÉGOIRE

Au bénéfice de l’âge

Active depuis juin 2009, l’association Solid’âges rapproche les générations pour aider les anciens à mieux vieillir, en jouant l’entraide contre la solitude. Huguette Le Gall, Arlette Reslou et Pierre Fauvel, bénévoles, précisent le sens de leur engagement.

Quelle est la vocation de votre association ?

Notre volonté est de porter attention aux personnes fragilisées par l’âge ou le handicap, en voie de rupture avec la vie sociale de leur quartier, de la commune. Notre objectif est d’encourager les plus jeunes, bien insérés localement, à s’intéresser à leur sort pour les aider à sortir, à découvrir de nouvelles activités, à surmonter leurs problèmes de mobilité…

Sur quelles bases se fonde votre action ?

Cet automne, une enquête a été lancée auprès de 400 personnes de plus de 75 ans pour connaître leurs habitudes, leurs envies et leurs contraintes. Plus de 200 personnes y ont participé. Leurs réponses donnent des idées d’actions à creuser.

Quelles sont vos propositions ?

Quelques travaux d’aménagement urbain seraient nécessaires pour améliorer l’accessibilité des per-

SAINT-SULPICE-LA-FORÊT

C’était l’âge de pierre

À l’entrée du cimetière, la pierre du crieur a retrouvé la place qui était la sienne au siècle dernier. Ancien maire de la commune, Michel Descormiers revient sur cette page d’histoire méconnue. “Sans doute soustraite de la ruine abbatiale, cette pierre servait de marchepied au garde-champêtre qui délivrait ses avis à la population, à la sortie de la messe. C’est un bloc aux dimensions modestes, sans inscription. Placé en surplomb, il permettait au crieur de mieux capter l’attention des fidèles. Jusque dans les années 50, c’était le seul moyen d’information dont disposait la commune. De quoi parlait-on? D’annonces mortuaires? On n’en sait guère plus.



26 L'info MÉTROPOLE