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L’éco-pâturage, la gestion verte

«L’éco-pâturage consiste à mettre des animaux en gestion pour éviter la prolifération végétale dans des zones difficiles d’accès comme les zones humides…», explique Jean-Luc Maillard, directeur et conservateur de l’Écomusée du pays de Rennes. « C’est une bonne alternative à la tondeuse, à la fauche mécanique. » Ces dernières années, des communes de l’agglomération, du département et au-delà se sont tournées vers l’Écomusée pour obtenir des races locales, rustiques qu’elles conservaient et qui ont trouvé là une nouvelle utilisation. Autre possibilité : placer ces animaux dans les espaces urbains, qui apportent ainsi du lien social, comme à La Poterie. Mais quelles sont les races utilisées ? Le mouton d’Ouessant, le mouton des landes de Bretagne, la chèvre des fossés et plus récemment les oies. Depuis quelques années, un certain nombre de prestataires proposent aussi du bétail destiné à cette activité. Ainsi, un jeune éleveur, Matthieu Pirès, travaille régulièrement avec bon nombre de communes de l’agglomération. Une pratique ancienne qui a un bel avenir !

LES COMMUNES PEUVENT DEMANDER DES CONSEILS À L’ÉCOMUSÉE, NOTAMMENT AU ZOOTECHNICIEN JEAN-PAUL CILLARD.

communes de l’agglomération pratiquent l’éco-pâturage

Une nouvelle plateforme de rénovation de l’habitat privé

En réponse à un appel à projets de la Région Bretagne et de l’Ademe, Rennes Métropole s’est engagée en 2014 dans le lancement d’une plateforme de rénovation énergétique de l’habitat privé. Un projet entend fédérer tous les acteurs locaux concernés afin d’élaborer des actions nécessaires au développement du marché de la rénovation. Deux enjeux sont ciblés : permettre le passage à l’acte des propriétaires ; structurer et adapter les réponses techniques et financières. L’Ademe et la Région apporteront leur soutien financier sur trois ans. Les projets de cette plateforme, pilotés par Rennes Métropole, s’articulent autour de cinq axes principaux :

Repérage et sensibilisation : comprendre et faire exister la problématique de la rénovation énergétique sur le territoire ;

Pédagogie : mettre à disposition des propriétaires un mode d’emploi pour réussir sa rénovation énergétique ;

Accompagnement : mettre en place un accompagnement personnalisé au porteur de projet (individuel ou coproporiétés) jusqu’à sa prise de décision, avec des conseils techniques et financiers ;

Expérimentation : développer des expérimentations sur des publics cibles pour tester et évaluer des outils, des méthodes, des techniques ;

Observation-analyse : réaliser des analyses à partir de collecte de données et de retours d’expérience afin d’améliorer en continu le dispositif.

EN JANVIER 2014, BALADE THERMIQUE À LA CHAPELLE-THOUARAULT, POUR SENSIBILISER LES HABITANTS À L’ISOLATION DES PAVILLONS.

RENNES CHAUFFÉE PAR LE MÉTRO

La nouvelle ligne de métro innove. Quatre des quinze stations de la future ligne b vont expérimenter un procédé unique en France de géothermie. Les stations concernées sont Cleunay, Saint-Germain, Sainte-Anne et Jules-Ferry. Rennes Métropole a équipé les structures en béton de ces stations avec des tubes de captage de l'énergie du sol. Grâce à la technique de la géothermie, ces tubes vont permettre de récupérer la chaleur naturelle du sol pour chauffer et rafraîchir les futurs logements et bureaux construits au-dessus. Vingt-deux kilomètres de tubes ont ainsi été fixés dans les cages des structures bétonnées servant à construire ces quatre stations. L'ensemble de l'équipement (tubes de captage, raccordements, nourrices) des quatre stations représente un investissement de 500 000 €. Rappel : le coût total de cette nouvelle ligne de métro est de 1,194 milliard d'euros hors taxe (valeur 2010). Cette technologie inspire. La Région Ile-de-France et les départements franciliens ont adopté une démarche similaire sur trois nouvelles stations des lignes de la RATP.

DES BORNES POUR FAVORISER LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE

Initié en 2013, le plan de déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques de Rennes Métropole s’est poursuivi en 2014. « Au total, vingt bornes sont installées dans sept communes de la métropole*, dont 13 à Rennes », précise Guillaume Porcher, du service Mobilité urbaine. Ces bornes, contrairement aux bornes privées, sont accessibles 7 j/7 et 24 h/24. Deux bornes de recharge rapide sont situées à Cesson-Sévigné et Montgermont. Celles-ci permettent de récupérer jusqu’à 50 km d’autonomie en quinze minutes environ. Elles sont compatibles avec tous les véhicules électriques du marché acceptant la recharge rapide. Le développement futur de ce réseau de bornes de recharge sera partenarial, afin de consolider un maillage cohérent à des échelles supra-métropolitaines.

* ACIGNÉ, BETTON, BRUZ, CESSON-SÉVIGNÉ, MONTGERMONT, MORDELLES ET RENNES.

20 bornes publiques de recharge pour véhicules électriques