Dans cette parution

Aller directement à la page

Couverture | Couv2 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56 | 57 | 58 | 59 | 60 | 61 | 62 | 63 | 64 | 65 | 66 | 67 | 68 | 69 | 70 | 71 | 72 | 73 | 74 | 75 | 76 | 77 | 78 | 79 | 80 | 81 | 82 | 83 | 84 | 85 | 86 | 87 | 88 | 89 | 90 | 91 | 92 | 93 | 94 | 95 | 96 | 97 | 98

RAPPORT 2012

EN BREF

LA BIODIVERSITÉ EN JEU AVEC « CURIEUX DE NATURE »

Débats et expositions, interventions de chercheurs et d’associations de naturalistes, mise en valeur des initiatives communales en faveur de la préservation de la biodiversité, l’événement « Curieux de nature » était organisé en octobre 2012 lors de Viva-cités, et en collaboration avec l’Espace des Sciences (et l’Audiar en appui au sein du conseil scientifique). Au total, cinq ou six soirées-débats se sont tenues dans les communes. Lors du forum de clôture, les élus ont créé un « conseil local à la biodiversité ». Il devra répondre à la question majeure qui est de savoir comment conserver de la vie sauvage en ville. Les élus de la métropole ont validé la tenue de « rencontres techniques » sur le terrain.

DES FORMATIONS AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES

Le souhait de développer les énergies renouvelables sur le territoire a été acté en 2012. Il a débuté par la sensibilisation, avec six sessions de formations destinées aux élus, aux techniciens et aux agents des communes (solaire/thermique, solaire/ photovoltaïque/méthanisation, bois/ éolien, récupération de chaleur/ cogénération) : 89 personnes ont participé à différentes sessions, soient 194 participations au total, dont une proportion de 25 % d’élus. En 2012, la communauté d’agglomération a aussi travaillé sur un appel à projets « Boucle énergie locale » pour réaliser des comptages précis de la production et de la consommation d’énergie sur le territoire.

JARDINER AU NATUREL : L’ACTION SE POURSUIT

La métropole, associée au Syndicat mixte de production d’eau du bassin rennais et à la Maison de la consommation et de l’environnement, a poursuivi ses actions avec les jardineries du territoire en 2012, afin de promouvoir les solutions sans pesticides. En 2012, plus de 200 magasins en Bretagne étaient signataires de la charte initiée en 2005 par Rennes Métropole, grâce au soutien du conseil régional.

RENNES VILLE VIVRIÈRE EN 2020 ?

« Rennes ville vivrière » est un travail prospectif mené avec des étudiants de l’Agro campus en lien avec les services de Rennes Métropole. L’action qui a été menée pendant trois ans, avec l’intervention des étudiants sur des temps courts de trois semaines, a débouché sur la réalisation de modèles prévisionnels, avec notamment deux scénarios produits par les étudiants. « L’idée était de travailler sur la prospective d’une autonomie alimentaire de Rennes Métropole en 2020 et d’identifier le périmètre à mobiliser pour une agglomération de 400 000 habitants », résume Pascal Verdier, chargé de mission Agriculture et espaces naturels. Cette étude a permis de repérer des surfaces agricoles utiles non encore utilisées autour de Rennes. Trames vertes disponibles, jardins de particuliers (dont on augmenterait l’exploitation de 15 à 40 %), toits plats, permettraient, s’ils étaient mieux mis en culture, d’augmenter de 2 400 ha la surface agricole utile autour de Rennes (pour une surface totale disponible de 41 660 ha). L’étude a révélé qu’un scénario de totale autonomie de la métropole permettrait de réduire la consommation d’espace agricole, soit un rayon d’emprise au sol autour de l’agglomération passant de 29 à 22 km.

LE « RÉSEAU ÉLECTRIQUE INTELLIGENT »

Une réflexion s’est engagée à l’échelle de la métropole sur les smart grids ou « réseau électrique intelligent », à la suite de la conférence de Jeremy Rifkin qui s’est tenue en octobre 2012, à l’occasion du forum Viva-cités. Un recensement des expérimentations nationales et de l’implication des acteurs locaux est en cours. Une rencontre élus-services s’est déroulée le 18 décembre en présence de Bernard Poirier, vice-président délégué aux Prospectives et au Développement durable, d’Isabelle Pellerin, viceprésidente déléguée à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, et de Gwenaëlle Hamon, vice-présidente déléguée au Développement économique et à l’Emploi. À l’issue de cette rencontre, il a été décidé de construire un cahier des charges pour établir un schéma directeur (ou master plan) à l’échelle de la métropole.

FAIT MARQUANT

PLAN DE PRÉVENTION BRUIT

Après avoir validé les cartes stratégiques du bruit en 2010, Rennes Métropole a adopté son Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) début 2012. En parallèle, l’État et le conseil général ont élaboré les plans relatifs aux routes nationales et routes départementales. Rennes Métropole a formulé un avis sur ces PPBE au conseil de janvier 2012.

Outre la poursuite des actions préventives (aménagement de l’espace/ urbanisme, réduction des trafics et vitesses, politiques de déplacements et d’aménagement de l’espace public) et le développement de la connaissance sur les questions sonores, le PPBE de Rennes Métropole prend l’engagement de travailler à la définition de zones de calme. Ce travail a été confié à l’Audiar, qui a développé une approche innovante, dans le cadre d’un partenariat avec la recherche. Ces travaux se sont poursuivis en 2012, avec l’objectif de traduire les zones calmes dans les PLU, à la suite d’une phase d’expérimentation qui démarre en 2013. Enfin, Rennes Métropole a finalisé une étude visant à affiner l’identification des points noirs du bruit et étudier la faisabilité de ces PNB. L’étude portait sur 12 secteurs du territoire de Rennes. 2 400 logements ont été reconnus PNB ainsi que 17 établissements sensibles.



Rapport d’activités 2012 > Rennes Métropole, accueillante et solidaire 43