Dans cette parution

Aller directement à la page

Couverture | Couv2 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56 | 57 | 58 | 59 | 60 | 61 | 62 | 63 | 64 | 65 | 66 | 67 | 68 | 69 | 70 | 71 | 72 | 73 | 74 | 75 | 76 | 77 | 78 | 79 | 80 | 81 | 82 | 83 | 84 | 85 | 86 | 87 | 88 | 89 | 90 | 91 | 92 | 93 | 94 | 95 | 96 | 97 | 98

RAPPORT 2012

” Breizh Bocage », programme de replantation des haies

Nom de l’opération : Breizh Bocage. Objectif : sensibiliser les agriculteurs à l’entretien ou à la réhabilitation des haies bocagères. Un vert dessin soutenu par Rennes Métropole entre nature et tradition.

« Breizh Bocage » est un programme porté par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf), l’animateur principal, le conseil régional de Bretagne, les conseils généraux, l’Agence de l’eau et Rennes Métropole depuis fin 2010. Ce programme a été soutenu financièrement par l’agglomération à hauteur de 103 000 € en 2012 (soit environ 1/5e du budget annuel) ; il fait également appel aux fonds européens du Feader. Son but est de sensibiliser les agriculteurs à l’entretien ou à la réhabilitation des haies bocagères. Plusieurs raisons justifient cet objectif : éviter l’érosion des sols et la pollution, préserver les corridors faunistiques.

Sur le territoire breton, « Breizh Bocage » est généralement mis en œuvre par les syndicats de bassin versant des rivières (à l’instar du syndicat du Meu ou de la Seiche), ou par des collectivités, les communes ou les EPCI. « Sur le territoire de Rennes Métropole, les syndicats de bassin versant de l’Ille et de l’Illet et de la Flume n’avaient pas les moyens de recruter un animateur. Rennes Métropole assure donc la maîtrise d’ouvrage sur leur territoire », explique Pascal Verdier, chargé de mission Nature et espaces naturels à Rennes Métropole. « Une technicienne a aussi été recrutée. Son rôle est de motiver les agriculteurs et de les conseiller. »

Un cahier des charges précise les essences d’arbres à replanter : chênes, châtaigniers, noisetiers, frênes, merisiers. « Les haies sont érigées sur des talus, souvent réalisés à la charrue forestière, qui garantit une hauteur minimale de 30-50 cm, et une stabilité du talus », poursuit Pascal Verdier. Cette action a déjà permis de renouveler 25 à 30 km de haies vieillissantes. « Breizh Bocage » permet aussi aux agriculteurs de renouer avec un savoir-faire perdu.

LA MÉTROPOLE SOUTIENT L’ONF

Avec 350 000 visiteurs par an, la forêt de Rennes se positionne au rang des monuments les plus visités de Bretagne… Il y a bientôt quinze ans que le district de Rennes d’abord, la métropole ensuite, ont soutenu l’Office national des forêts pour l’entretien de la forêt. En 2012, Rennes Métropole a reconduit son partenariat pour une durée de trois ans et a attribué une subvention à l’ONF d’un montant de 15 000 €.

Comme toutes les autres, la forêt de Rennes a un triple objectif : production de bois, protection de la biodiversité et des fonctions écologiques, et accueil du public avec une fréquentation beaucoup plus forte que les autres forêts du massif (Liffré ou Saint-Aubin-du-Cormier, pour n’en citer que deux).

En 2012, la métropole et l’ONF se sont mis d’accord sur une programmation d’interventions nouvelles : créer de nouveaux points d’entrée dans la forêt, compléter les circuits pédestres, promouvoir les outils pédagogiques multimédia « À l’école de la forêt » et envisager le développement de circuits rollers.

> Pour en savoir plus :

http://metropole.rennes.fr/politiques-publiques/environnement-economie-recherche/l-environnement/

La haie, source de biodiversité.



Rapport d’activités 2012 > Rennes Métropole, accueillante et solidaire 41