Le samedi 2 septembre 1939, à 12h30, Françoise, comme tous les Rennais, peut entendre le « Gros » retentir, comme il l’avait fait en 1914.

Depuis le Beffroi de l’Hôtel-de-Ville, il sonne le «Tocsin», annonciateur de drames. À leur tour, les cloches de toutes les églises de Rennes se mettent à sonner. Chaque Français, à la ville comme à la campagne, entend la même chose. Les habitants sortent dans la rue et doivent s’y résoudre : c’est la guerre et la mobilisation générale.

L’après-midi, l’affluence est celle des grands jours dans les magasins. Par peur de manquer, la population commence à faire des réserves, mais les restrictions commencent. François Château, maire de Rennes, fait placarder des arrêtés concernant la défense aérienne, la réglementation de l’éclairage et l’extinction des lumières. Dès le lendemain, un autre arrêté instruit les habitants sur la signalisation et la signification des alertes.

Montée du Nazisme

Boycott de magasins juifs

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