Françoise Élie est consciente qu’en raison de ses activités, elle représente un danger pour son entourage. Dès le début de la guerre, elle envoie ses enfants à l’école à Pacé. À la campagne, les risques de bombardement sont moins probables qu’en ville. Les enfants reviennent pendant les vacances pour aider leur mère à l’épicerie quand ils ne vont pas à Fougères, chez leurs grands-parents. Pour davantage de sécurité, toute la famille s’est réfugiée à Montours, dans le canton de Saint-Brice-en-Coglès, où se trouve la sœur de Françoise et la belle famille de son frère décédé. Sa belle-sœur, Louise Leloutre, elle-même épicière à Fougères y a également envoyé sa famille. Jusqu’à 18 personnes sont réfugiées à Montours en même temps.
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