¹⁶ Victor Louviot (1891 – 1945) est né le 18 janvier 1891, à Ancemont dans la Meuse. Pour des raisons professionnelles, il s’installe à Rennes, il est chef de service dans une banque. Il est marié et père de six enfants. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la Résistance. Il est contacté par les Anglais pour fournir des renseignements. Il appartient aux réseaux «Eleuthère” et «Libé-Nord», sous le nom d’ «Edmond». Il participe également au réseau « Bordeaux-Loupiac » de Jean-Claude Camors (voir 14). Suite à l’annonce faite sur Radio-Londres sur le travail effectué en collaboration avec Constant Allain pour empêcher de jeunes bretons de partir au S.T.O., Victor Louviot est arrêté en même temps que son adjoint Henri Mabile. Déporté à Neuengamme en juin 1944, Victor Louviot décède le 25 février 1945. Il est titulaire de nombreuses décorations.

¹⁷ Constant Allain (1922 – 1983), est né le 11 octobre 1922, à Saint-Coulomb (35). Il passe une partie de son enfance à Villedieu-les-Poêles (50) où habite sa famille. Son père est alors dans la gendarmerie maritime. Lorsque son père rejoint la caserne de Cherbourg, Constant fait ses études à Coutances. Avant la Seconde Guerre mondiale, la famille Allain arrive à Rennes et Constant entre au Collège Saint-Martin. Dès le début de la guerre, Constant Allain entre dans la Résistance sous le pseudonyme de «l’Abbé Allain». Près de Saint-Aubin-du-Cormier, il abat deux officiers supérieurs allemands, nouvellement arrivés, pour s’emparer de leurs papiers. C’est déguisé en Allemand que Constant Allain va dérober des documents et des cachets dans des bureaux de l’armée d’occupation. Il appartient aux réseaux «Eleuthère » et « Libé-Nord” dont il est chef de la section administrative. Il réussit à devenir secrétaire au Commissariat à la main d’œuvre pour l’Allemagne, où, par des faux en écriture, il empêche de nombreux jeunes

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