de Vichy. Dès juillet, Louis surnommé «Lizette», prend une part très active dans la lutte clandestine. Très vite, il entre en contact avec deux étudiants en médecine, Henri Bannetel et René Le Herpeux, dirigeant des étudiants communistes. Autour de lui, d’autres noms de la résistance rennaise : André Rouault, Jean Courcier, Robert Barbier, Jean Rolland, Bernard Sidobre, René Even, Raymond Le Cornec, Dinard, Rémy et Jules Le Brun, mais aussi Maurice Hay, Léost et Fourrier (fusillés le 30 décembre 1942, à la Maltière, à Saint-Jacques de la Lande).

Louis Coquillet conduit les premières luttes des jeunes résistants, il est l’un des premiers F.T.P., Franc Tireur Partisan, et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant de grandes quantités d’armes et de tracts.

Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses communistes.

Activement recherché, en août 1941, la Police spéciale de Vichy se présente au domicile de la famille Coquillet au palais Saint-Georges, seul Louis est absent. À son arrivée, il est ceinturé et fouillé, sur lui est trouvée une clef que le commissaire soupçonne être celle du local de fabrication de tracts et de cache d’armes. Sans perdre son sang froid, Louis Coquillet explique que c’est simplement la clef de l’appartement et le prouve sur-lechamp. Il introduit la clef dans la serrure et ferme violemment la porte enfermant tout le monde à l’intérieur. Louis se sauve, se rend chez des camarades, retrouve ensuite sa fiancée. Ils se réfugient tous les deux à Paris.

Il entre aux «Bataillons de la Jeunesse» de Paris. Le 21 août 1941, sous les ordres du colonel Fabien, au métro Barbès, il fait partie du commando qui exécute un aspirant de la marine allemande. Il participe également à de nombreuses opérations, comme l’attaque d’une centrale électrique ou l’attaque de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.

Depuis trop longtemps dans la clandestinité, il décide de se rendre dans un restaurant parisien où il est arrêté au cours d’un banal contrôle d’identité de la Police allemande. Louis Coquillet est incarcéré à la prison de la Santé où il est torturé. Un procès a lieu à la maison de la chimie de Paris, transformée en tribunal pour la circonstance, 23 hommes dont Louis Coquillet sont condamnés à mort par des militaires allemands.

Louis Coquillet est fusillé, avec ses camarades d’infortune le 17 avril 1942, au Mont- Valérien sur la commune de Suresnes à l’ouest de Paris.

Il est titulaire à titre posthume de la Croix de Guerre avec étoile d’argent et de la Légion d’Honneur.

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