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L’ARTICULATION ENTRE L’ÉCHELON GLOBAL ET CELUI DES TERRITOIRES PRIORITAIRES Afin de faciliter et de concrétiser 52 pour chacun des signataires l’articulation entre leur échelon global et celui des territoires prioritaires où s’inscrit leur action de terrain, un document de synthèse précisera pour chacun d’entre eux :

• La prise en compte dans leurs interventions des besoins spécifiques des quartiers de la politique de la ville, permettant la mise en oeuvre de la territorialisation de leur action au regard des objectifs définis à l’issue du diagnostic partagé et faisant l’objet de chaque PAT. La contribution apportée, en fonction de leurs compétences ordinaires, de leurs priorités et la façon dont ils peuvent s’inscrire dans le projet au regard des orientations stratégiques définis pour chacune des thématiques du contrat de ville.

• Leurs engagements financiers non seulement en termes de crédits spécifiques (montant affecté aux quartiers prioritaires)53 mais surtout en termes de ciblage de leurs moyens de droits communs portant notamment sur les effectifs, les actions ou les dispositifs ayant une importance particulière pour les territoires de la politique de la ville54.

• Les points de convergence entre les approches et les problématiques respectives de chacun, qui nécessiteront la mise en place de modalités d’articulation ou d’échange pour réaliser de véritables actions transversales.

B. ANIMATION-COORDINATION

L’enjeu du renouvellement des approches opérationnelles, en particulier pour mieux impliquer les habitants et mobiliser le droit commun, conduit à privilégier une démarche « ascendante » qui s’ancre sur la réalité des territoires. L’articulation de ces dynamiques territoriales, entre elles et au niveau du projet global implique un accompagnement du processus pour garantir la cohérence d’ensemble, en termes d’ingénierie opérationnelle et de méthode.

a. L’animation territoriale Cette mission est essentiellement dévolue aux intervenants de terrain des partenaires du contrat de ville. Leur organisation en mode projet semble la plus adaptée, en particulier pour la formulation et la mise en oeuvre du PAT. Les délégués du Préfet et les directions de quartier de la ville de Rennes, professionnels généralistes sont en charge de cette animation territoriale. Ils s’entoureront de l’ensemble des intervenants sectoriels des services et institutions spécialisées reflétant l’implication de tous les partenaires du contrat de ville, ainsi appelés à s’inscrire dans une approche transversale. L’intervention des uns et des autres doit être souple et sera modulée en fonction des sujets et des temps forts qui ponctueront les démarches. Ces équipes-projet auront à jouer un rôle significatif dans plusieurs domaines selon des approches à décliner et à adapter à chaque contexte territorial.

Une mission de veille active consiste en une bonne connaissance du terrain qui leur confère la possibilité d’identifier les besoins et conditionne leur capacité à accompagner les dynamiques territoriales en les structurant.

La construction des PAT dans chacun des quartiers en impliquant les acteurs locaux dans toute leur diversité. Cette formulation itérative est conçue dans un processus d’évolution continue sur un cycle annuel ou biannuel en visant une amélioration à partir des résultats atteints et de l’analyse qui en sera faite.

L’animation d’un projet transversal local qui va au-delà de la mise en oeuvre d’actions autonomes pour tendre vers une maîtrise d’oeuvre en réseau, avec les différents intervenants sur le même territoire, tout en veillant à la participation des habitants et à la coordination territoriale globale.

L’expérimentation et l’exploration de nouvelles modalités d’actions en favorisant les initiatives de tous les acteurs afin que la politique de la ville puisse continuer à jouer un rôle d’impulsion vis-à-vis des politiques de droit commun sur une logique très clairement affichée de complémentarité pour garantir le passage de relais et la pérennité des actions. Leur légitimité sera étroitement articulée à leur rôle de porteurs du PAT dont ils seront les maîtres d’oeuvre et les garants à plusieurs niveaux : – Par rapport aux logiques sectorielles descendantes de droit commun, pour faire valoir la capacité « d’interpellation » des logiques territoriales.

— Par rapport aux opérateurs de quartiers, pour pouvoir assumer une fonction de coordination des interventions, nécessaire au développement d’un projet global sur les territoires.

— Par rapport aux habitants et acteurs associatifs ou économiques territoriaux, pour être en mesure de représenter leurs besoins de façon objectivée et pluraliste.

(52) La loi précise que “des engagements précis et chiffrés des politiques de droit commun” devront être formalisés sans toutefois en définir les modalités.

(53) Aujourd’hui, seuls la ville de Rennes, Rennes Métropole, l’État et le Conseil Général 35 affectent des crédits spécifiques à la politique de la ville.

(54) Les institutions signataires ne sont pas nécessairement organisées pour valoriser leurs interventions de droit commun sur les territoires prioritaires. Cet enjeu peut donc avoir des impacts en termes d’organisation interne qu’ils seront invités à préciser pour indiquer à quelle échéance ils seront en mesure de répondre à cette exigence



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