EDITORIAL
La rentrée de septembre a sonné comme un coup de tonnerre pour l’immobilier. L’annonce pendant l’été de la réforme de la taxation des plus values, la crise bancaire qui augure des contractions de liquidité et enfin les mesures préconisées par le gouvernement en matière de protection du consommateur sont autant de mauvais signaux pour les mois à venir.
Certes l’économie de la France et de ses voisins oblige le gouvernement à prendre des mesures financières fortes. Taxer plus lourdement les plus values était sans aucun doute une des plus mauvaises solutions en s’attaquant de face à un des derniers marchés qui continuait à être porteur. Le SNPI a proposé plusieurs amendements au Rapporteur Spécial du Logement à l’Assemblée nationale, François SCELLIER, pour atténuer les effets de cette mesure qui aurait pour conséquence de freiner l’activité immobilière. Nous demandons que la dégressivité de la taxation soit plus importante et notamment en ne faisant pas peser sur les cinq dernières années 50% de la taxe. Nous réclamons également, afin d’éviter une crise du marché locatif privé, que la taxe ne soit pas applicable en cas de réinvestissement dans une acquisition immobilière. Enfin, nous restons vigilants sur les textes qui sont présentés actuellement à l’Assemblée nationale et qui ont pour objet la protection des consommateurs.
Alain Duffoux, Président du SNPI
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Table des matières de la publication Bulletin SNPI - 3/2011