ParaMag - Hors Série Spécial Débutant 2016-2017 - 9

Qu'est-ce que la zone
d'approche ?
La zone d'approche rayonne tout autour
de la figure à apponter. Elle est circulaire
et d'un rayon variable, proportionnellement à la taille du groupe ou de la figure
en construction. Plus il y a de monde
dans un saut, plus la zone d'approche
est large. Par exemple, pour un saut de
quinze à vingt personnes, le rayon de la
zone d'approche est d'environ cinq à dix
mètres. Pour un saut de type grande
formation dans le cadre de tentatives
de record du monde, dont le dernier
comptait 400 personnes, la zone
d'approche peut rayonner sur une
cinquantaine de mètres.
La zone d'approche est divisée
en deux parties : la zone B qui rayonne
sur le même plan horizontal que le centre
de la figure (croquis 1 - page suivante),
et la zone A qui rayonne tout autour
de la zone B dans un plan oblique
et qui se présente comme un stadium.

Cette phase d'approche en venant
du haut permet d'avoir un peu de
réserve et d'évaluer le taux de chute

Quelle que soit la taille du groupe,
il y a toujours une zone d'approche
qu'il faut idéalement respecter même si,
par exemple, il s'agit d'aller apponter
un tandem avec d'autres partenaires.
Dans ce cas de figure, la zone
d'approche est très réduite, mais elle
existe quand même. Dans la phase de
vol précédant l'appontage, la zone
d'approche permet à chacun d'évoluer
dans un secteur précis qui lui est
attribué sans se gêner avec les autres.
Au cours du briefing avant le saut,
chacun doit donc déterminer quel
sera son secteur de vol et son point
d'entrée dans la zone d'approche.
Une fois que le point d'entrée dans la
zone d'approche est défini, le relativeur
qui part de l'avion en position piqueur
a l'élément essentiel pour répondre
à la question « Quelle trajectoire dois-je
prendre pour rejoindre ma cible ? »,
la bonne trajectoire étant celle qui se
dessine de la sortie d'avion jusqu'à son
point d'entrée dans la zone d'approche.

Rejoindre la zone
d'approche
En partant piqueur pour rejoindre un
groupe de personnes ou une figure sur
laquelle on va se greffer, il y a deux
choses à prendre en considération :
la direction de la trajectoire (tout droit,
gauche, droite) et l'angle de piqué.
Pour couvrir cette distance en profondeur,
il n'y a qu'une seule règle qui consiste
à rejoindre son point d'entrée dans la
zone d'approche de la façon la plus
directe, soit en choisissant la ligne droite
qui se dessine de la porte de l'avion
jusqu'à son point d'entrée.
En appliquant cette règle, chacun aura
sa propre trajectoire, et c'est autant une

Chaque relativeur doit s'introduire
dans la zone d'approche en passant
par sa porte d'entrée imaginaire.
En périphérie de la zone d'approche,
c'est cette porte d'entrée que le piqueur
a pour cible dans le choix de la direction
de sa trajectoire. Ainsi, en fonction de sa
place dans la figure déterminant son
point d'entrée dans la zone d'approche,
chaque piqueur a sa propre direction
de trajectoire, soit tout droit,
soit plus ou moins à gauche ou
à droite de la figure, selon.
2) Angle de piqué : Pour rejoindre
la zone d'approche, le piqueur peut
avoir choisi la bonne direction sans
pour autant être sur le bon angle de
piqué. L'angle de piqué peut être trop
plat ou trop vertical et, dans les deux
cas, le piqueur devra corriger son angle
pour arriver au niveau de son point
d'entrée dans la zone d'approche.
Comme pour la direction de la
trajectoire, et pour les mêmes raisons,
l'angle de piqué doit correspondre
à une ligne droite amenant le piqueur
directement de la sortie d'avion jusqu'à
son point d'entrée dans la zone
d'approche. Si la direction de la
trajectoire est relativement simple
à déterminer, puisqu'il s'agit d'aller
tout droit ou plus ou moins à gauche
ou à droite, le bon angle de piqué est
plus difficile à visualiser et à adopter.
C'est une question de coup d'œil
et également de technique, puisqu'il
existe deux types d'angle en piqué
demandant deux techniques de vol
différentes : le piqué avec incidence
horizontale (appelé le piqué-dérive)
et le piqué vertical. Les deux tendances

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Hors Série 2016-2017
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En périphérie de la zone A, chaque
relativeur a un point d'entrée marquant
le début de l'approche finale jusqu'à sa
place dans la figure. L'approche finale
se fait en deux temps correspondant
aux zones A et B. On traverse la zone A
progressivement et obliquement du haut
jusqu'au bord de la zone B qui se trouve
au niveau de la figure.

Après avoir franchi la zone A,
on arrive dans la zone B qui permet
de couvrir les quelques derniers mètres
avant l'appontage en volant au niveau
de la figure afin d'éviter les déventements
ou tous autres problèmes liés à la
différence de niveau qui ne doit pas
exister dans la zone B. Sa largeur est
moins variable que la zone A et elle
est de l'ordre de deux à trois mètres,
pour les sauts en faible nombre, sans
aller au-delà d'une vingtaine de mètres
pour les sauts de très grosse formation.

question de sécurité que de stratégie.
En effet, en piqué, la vitesse d'évolution
peut facilement atteindre 300 km/h.
On imagine alors les conséquences
d'une collision due au non-respect
de cette règle. En choisissant une
direction de trajectoire et un angle
de piqué indirects, on risque
de croiser le chemin d'un autre
et donc de percuter.
1) Direction de la trajectoire :
En quittant l'avion, le piqueur doit
prendre la direction qui le mène
directement jusqu'à son point d'entrée
dans la zone d'approche.
Attention, ce n'est pas sa place dans la
figure qu'il doit prendre pour cible pour
déterminer la direction de sa trajectoire.
En faisant cette erreur, il risque de
croiser la trajectoire d'autres relativeurs,
éventuellement en piqué et très
certainement dans la zone d'approche
qu'il traverserait en coupant le chemin
des autres allant vers l'appontage.

TECHNIQUE

Mais la réponse est d'abord liée à un
point essentiel défini comme étant
la zone d'approche. La zone d'approche
est un passage obligé avant d'aller
rejoindre sa place dans la figure.
Ce passage obligé a donc une incidence
sur le choix de la trajectoire.

de la figure en construction.
La hauteur et la largeur de la zone A
varient également selon la taille du saut
et le nombre de personnes y étant
en attente avant l'appontage.

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Lorsqu'un relativeur saute derrière un
noyau de deux ou trois personnes pour
aller les apponter, lorsqu'il saute derrière
un tandem ou un groupe de 10, 20, 40
personnes ou plus, on dit qu'il part
en position piqueur, parce que c'est
en piquant qu'il doit combler la distance
en profondeur qui le sépare des
personnes, de la base ou de la figure
qu'il va rejoindre. Quel que soit son
niveau, il n'est pas rare qu'un relativeur
partant en position piqueur se pose la
question suivante : « Quelle trajectoire
dois-je prendre pour rejoindre ma
cible ? » La réponse semble évidente et
on serait tenté de répondre simplement :
« La bonne trajectoire est celle qui part
de l'avion jusqu'à mon créneau. »
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