ParaMag - N°371 - Avril 2018 - 45

Photo ci-contre
Un Skyvan a été mis en place pour la fin de saison
2017, permettant aux sautants de profiter d'une
tranche arrière.
Photo Richard Desrousseaux

CENTRE

fonctionnement F.F.P.. Est-ce que cela
a porté ses fruits ?
Notre mode de fonctionnement est resté
le même avec les étrangers. Nous avons
même constaté que sur certains points,
même en fonctionnant hors F.F.P., nous
respections davantage la réglementation que certains autres centres. Chez
nous, comme en Belgique et en Suisse,
il est hors de question de débrayer un
L.O.R. ou un Stevens pour utiliser une
vidéo sur nos parachutes de location !
(N.D.L.R. : voir article «Le R.S.L. : piège
à retardement ou ange gardien ?» dans
le ParaMag n°370 de mars 2018).
Nous continuons d'organiser des sauts
à 6000 m pour un groupe d'Anglais,
nous recevons un groupe danois en été,
etc. Et nous sommes affiliés à l'U.S.P.A.
Tout cela continuera en appliquant la
réglementation française.
Avec ou sans agrément FFP, est-ce que
votre mode de fonctionnement
a changé ?
Il est resté et reste le même : le centre
fonctionne sous forme de SARL, avec
trois associés dirigeants et sept salariés :
deux secrétaires, deux employés au bar
et à la restauration, un pilote, un DT adjoint et un directeur de séance. En parallèle, chacun des trois associés possède
et dirige une entité indépendante. Ces
trois entités indépendantes fonctionnent
au sein du centre, avec quatre salariés.
Jusqu'en 2015, Péronne était parmi les
tout premiers centres F.F.P. en termes
de volume de sauts, et parmi les 10
premiers en termes de délivrance de
brevets. Pensez-vous que votre départ
a provoqué des changements dans le
fonctionnement fédéral ?
Certainement que oui, pour les licencesassurances, par exemple. Il n'est plus
possible de prendre une licence F.F.P.
et une R.C. A.M.T.I. Je suis convaincu
que certains changements importants
comme «la licence-assurance pour tous»
ont été influencés par notre départ. Ce
n'est qu'une supposition, alors je ne
rentrerai pas dans les détails.

Dans le secteur aéronautique, par
exemple, nous ne sommes pas propriétaires de nos avions : nous louons

Le retour de la T.V.A. à taux réduit dans
le parachutisme : je n'y crois plus, mon
opinion est que ce combat est vain.
Le point le plus important à nos yeux,
c'est celui de la concurrence déloyale
des associations qui font beaucoup de
tandem et qui ne sont pas fiscalisées.
C'est là-dessus que la F.E.P.P. devrait
concentrer ses efforts en priorité.
Qu'attendez-vous pour cette saison
2018 et les saisons à venir ?
Comme expliqué précédemment, en
tant que centre-école, nous souhaitons
former nous-mêmes nos moniteurs stagiaires et nos futurs cadres techniques.
Et nous espérons pouvoir organiser
des stages de mise en situation,
c'est en bonne voie puisque des projets
de stages initiateurs B2 et de C.Q.P.
vidéo sont en cours.

Dans ce changement de contexte,
quoi de nouveau pour vos pratiquants ?
En plus de la formation et de la question
des assurances, nous continuons de
mettre l'accent sur le loisir et l'école, qui
représentent la moitié de notre activité.
Nous avons démarré la saison avec
des tarifs réduits, nous organisons des
workshops, le premier sera du 7 au 11
mai, ensuite du 25 au 29 juin avec Mick
Wittenburg, des sauts à 6000 mètres,
des animations en freefly et en wingsuit,
des stages sous voile avec Flight-1, etc.
La plupart du temps, nous prévoyons
d'avoir deux machines : une pour les
tandems et une pour les solos. Et nous
avons ouvert une nouvelle cuisine
avec un véritable snack !
Le mot de la fin ?
Avec un peu d'humour, je dirai que nous
sommes passés «de l'ombre à la
lumière». Ou que nous sommes
redevenus fréquentables ! ■

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Avril18:371
paramag.fr

Est-ce que vous faite toujours partie de
la F.E.P.P., et si oui, pourquoi ?
Nous en avons toujours fait partie, et
même au début avec le G.E.P.P., car
l'idée du regroupement des sociétés
commerciales nous semble bonne.
Pourtant, les actions de la F.E.P.P. ne
correspondent pas à ce dont nous avons
besoin le plus.

à une société qui est sous C.T.A.,
comme une compagnie aérienne, donc
nous ne sommes pas concernés par les
Manex S.P.O., N.C.O., etc.

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ParaMag - N°371 - Avril 2018

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