ParaMag - N°369 - Février 2018 - 44

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À propos de Jean Coupé,
auteur du compte-rendu
Jean Coupé pratique notre sport depuis le début des années 50.
En 1955, à Toulouse, il ouvrait la voie du parachutisme sportif dans ce qui est
devenu la région Midi-Pyrénées.
En activité au sein d'un service d'expérimentation basé à Pau, il rejoignait le Centre
d'essais en vol de Brétigny qu'il quitterait en 1958, recruté à titre civil par le Centre
Aéroporté de Toulouse.
Son contrat d'ingénieur et de parachutiste d'essais, responsable des études «parachutes et parachutages» en liaison avec le centre d'essais en vol, l'a conduit à
participer aux essais de qualification des parachutes civils et militaires.
En 1986, après de multiples accidents de saut, la plupart survenus lors d'essais,
suite à l'avis prononcé par le Centre Médical de l'Aéronautique, sa licence de
parachutiste professionnel lui est retirée. Décision qui aura pour conséquence son
départ volontaire du Centre aéroporté.

Photos ci-dessus
Reconstitution au sol : la partie basse de la
combinaison ailée, en flottant dans le vent relatif,
peut remonter au niveau du conteneur de secours.
Photo ci-contre en haut
Jean Coupé apprécie toujours de prendre part au
Colloque technique annuel de la FFP,
ici en visite au stand Airtec. Photo André Garandet

Depuis 1954, Jean Coupé n'a jamais cessé d'apporter son concours à l'essor du
parachutisme sportif, activité qu'il exerce toujours, principalement au CEPS de
l'Ariège, à Pamiers.
Brevet d'État B2, membre d'honneur de la fédération, successivement Président
du Conseil Technique, puis Conseiller technique permanent, puis consultant auprès du Conseil de sécurité et membre du Conseil des sages.
Parallèlement à ses activités parachutistes, mais souvent en rapport avec notre
sport, il est expert honoraire près la cour de cassation (liste nationale) et expert
honoraire près la cour d'appel de Toulouse.
Ses connaissances techniques dans le domaine « parachute » ont été mises au
profit du Centre national d'études spatiales pour lequel il est intervenu, comme
conseiller technique parachute, pour la récupération de pointes de fusées (en
1967, récupération de deux singes à partir d'une chaîne parachute conçue par lui).

fois confronté à des situations plus que
délicates, m'ont aidé à bien analyser la
situation et à bien me préparer pour une
arrivée que je pressentais périlleuse et
que j'ai du mal à qualifier d'atterrissage.

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Préoccupé techniquement par cet incident (secours plié par un professionnel
compétent), j'ai recherché la cause de
la formation de ces torsades, alors que
j'étais stable face sol au moment du
déclenchement de l'ouverture du secours
et au cours de la phase du déploiement.

Après analyse, je suis conduit à penser
que la partie basse de ma combinaison,
qui ﬂottait derrière moi, dès la libération,
par sa traînée est remontée au niveau
du conteneur secours interférant avec
le Pod, le déstabilisant avec pour conséquence la formation de ces torsades.
C'est mon analyse, ma position stable ne
pouvant être la cause du problème,
cela me conduit à conseiller aux
utilisateurs de ces combinaisons,
de ne pas dégager la partie basse

s'ils sont conduits à libérer.
Depuis la mise en place des systèmes
de libération, j'ai professionnellement,
en essais ou en milieu sportif, effectué
une centaine de libérations avec tous les
matériels en étude ou en service.
J'ai toujours appliqué ma règle, à savoir :
une analyse du problème, une tentative
de résolution, si négative, libération.
Ne pas me battre avec le matériel,
le temps passe et la hauteur diminue.» n
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