ParaMag - N°368 - Janvier 2018 - 22

ACTUALITÉ
Par Bruno Passe

AG DE LA FEPP
ET DU SNPP, À PARIS

L'assemblée générale de la FEPP, Fédération des exploitants professionnels du parachutisme, s'est déroulée le jeudi 7 décembre dernier à Paris. Elle a été suivie, les 8 et 9 décembre derniers, par le colloque biplace et l'assemblée générale du SNPP, Syndicat national
des parachutistes professionnels.

La FEPP a deux années d'existence,
mais son histoire est plus longue que
cela, car sa création trouve son origine
dans le GEPP (Groupement des
exploitants professionnels du parachutisme) fondé en 2013. Elle est née de
la mutation du groupement (GEPP)
en fédération.
L'objectif de la FEPP est de fédérer les
exploitants professionnels du parachutisme, exploitants d'avions largueurs,
de sociétés ayant un lien principal avec
les métiers du parachutisme, quel que
soit leur secteur d'activité : sportif et/ou
professionnel.

AG de la FEPP

Janvier18:368
paramag.fr

Pour cette deuxième année en tant que
fédération, la participation à l'AG est
encore meilleure que pour la première,
qui était déjà bonne : 33 adhérents
étaient présents (30 en 2016) et 23
représentés, sur un total de 61 (51 en
2016). Avec 12 adhérents-exploitants
supplémentaires cette année, et tandis
que deux autres se sont retirés, la
FEPP a augmenté ses effectifs de 12%.
L'ensemble des adhérents à la FEPP
représente 90 % du volume d'activité
nationale du parachutisme professionnel.
José Da Conceicao, président de la
FEPP, a ouvert l'AG par une minute de
silence en mémoire de Patrick Ventaja,
décédé deux jours auparavant (voir
hommage dans cette édition).

Il est ensuite passé à la lecture des résolutions proposées à l'AG, qui a suivi son
cours selon l'ordre du jour établi. L'AG
a délibéré avec 56 voix sur les 61 que
comprend actuellement la FEPP, dont
deux syndicats, le SNPP et le SPPS,
un atelier de maintenance avion, un
organisme de formation professionnelle,
quatre souffleries et 53 exploitants de
parachutisme.
La réglementation aéronautique est complexe et contraignante, et elle ne s'allège
pas, bien au contraire. Par exemple,
l'emport obligatoire d'oxygène au-delà
de 13.000 pieds est d'actualité...
Le sujet du Manex SPO (manuel d'exploitation aéronautique, voir encart «Manex
SPO ou NCO ?») demeure une des clefs de
voûte de l'action de la FEPP. En clair : pas
de Manex, pas de largage, donc pas de saut.
Le premier audit de la DSAC (Direction
de la sécurité de l'aviation civile) a eu
lieu à Lézignan (Skydive Flyzone), il s'est
bien passé, et d'autres audits sont planifiés. La FEPP engage ses adhérents à
se préparer à l'arrivée de leur DSAC chez
eux et à faire appel à son service Manex,
si nécessaire.
Rappelons que, dès 2016, la FEPP a
élaboré une procédure de mise en place
du Manex pour les structures professionnelles parachutistes et qu'elle fait
bénéficier de ce service ses adhérents.

Photo ci-dessus
Le conseil d'administration de la FEPP est réuni
face à l'assemblée générale (de gauche à droite) :
Pierre Lhopitallier (secrétaire), Jacques Schmelzle
(trésorier), Olivier Jean Baptiste (vice-président),
José Da Conceicao (président), Didier Germa
(trésorier-adjoint), Pierre Yves Eugène (secrétaire
général). Absent sur la photo, (excusé pour l'AG) :
Éric Meynier (vice-président).
Photo Bruno Passe

En toute logique, le contrat du technicien
salarié en charge du sujet Manex SPO au
sein de la FEPP a été renouvelé par l'AG
pour l'année 2018.
En tant que fédération aéronautique,
la FEPP contribue donc à préserver
l'activité parachutiste professionnelle,
qu'elle soit sportive ou commerciale.
C'est ainsi qu'un contact et une communication réguliers sont entretenus
avec la MALGH (Mission aviation légère,
générale et hélicoptères). Sur ce dossier,
comme pour certains autres, la FEPP
bénéficie du soutien et de la participation du SNPP et du SPPS (Syndicat des
professionnels du parachutisme sportif).
Autre sujet d'actualité pour la FEPP,
les passerelles entre les brevets «sport»
et «aviation civile» : BEES, para-pro, para
d'essai, instructeur militaire et BPJEPS.
Les travaux concernant ces fameuses
passerelles ont été initiés il y a des années, dans un esprit de mixité entre les
secteurs concernés, et on constate qu'ils
portent leurs fruits, mais comment ?

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