ParaMag - n°354 - Novembre 2016 - 43

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COMPÉTITION
Évolution du matériel de mesure pour la distance : deux longues bandes (modules de 50 m superposables sur plus de 400m au total), aux couleurs de Cypres,
et graduées centimètre par centimètre. Elles sont utilisées pour mesurer les épreuves de distance et de précision. Photos Fredy Goguet

(2ème) et Jérôme Ramauge (3ème).
Nicolas Coadic est en 4ème position,
puis Julien Guiho. Enfin, en distance,
Éric Philippe monte sur la première
marche, Guillaume sur la deuxième
et Julien Guiho sur la troisième.
Au pied du podium, Kevin Techer
et Jérôme Ramauge.

Des records !
Cédric Veiga Rios bat le record de
France en distance avec une 3ème
manche à 167,97m. Armando Fattoruso
bat quant à lui le record d'Italie sur sa
2ème manche, avec un saut à 160,28m.

À propos du pond...
Membre de l'EPCOL, l'école de parachutisme d'Orléans, Gérard Burnside est un
pratiquant assidu de PSV, initiateur B5
et ancien membre de l'équipe de France
Espoir. Il fut initié à la pratique du swoop
suite aux compétitions organisées par
Gilles Barouillet au début des années
2010, d'abord sur un lac, puis sur le
premier pond français construit sur la
drop zone de Castelnau-Magnoac
(voir encart «participation»).
Début 2012, lors de l'assemblée
générale de l'EPCOL, Gérard Burnside
avait évoqué la possibilité d'implanter un
swoop pond sur le centre, l'objectif étant
de pouvoir s'entraîner et faire de l'école
de pilotage sous voile rapide,
régulièrement et en sécurité.
Le bureau en a pris bonne note
et Bernadette Rousseau, présidente de
l'EPCOL, s'est montrée favorable à l'idée,

LIEN WEB

Le nouveau record de France de distance
(en attente d'être classé aussi record d'Europe)
est de 167.97 mètres, réalisé par Cedric Veiga.
https://youtu.be/nrwMz9dlX1w

À noter que le plus gros du montant a
été supporté par les fonds propre de
l'école (EPCOL), et aussi grâce au travail
énorme accompli par Bernadette pour la
finalisation de tous ces dossiers.
Au coût du swoop pond, il a fallu ajouter

des équipements complémentaires
d'aménagement du bassin pour le
rendre opérationnel pour les entraînements et la compétition : un système
pour chronométrer les swoopers
(capteurs infra-rouges à l'entrée et à la
sortie du circuit de vitesse), des bouées
à positionner dans l'eau et sur le sol
(financées par quelques sponsors
comme la Région Centre, Aéroport du
Loiret, Xaw, Exeau TP, l'entreprise ayant
réalisé les travaux, la FFP et l'EPCOL),
des lignes pour le circuit de précision
et la distance.
Saluons l'idée de Frédy Goguet qui,
l'an dernier à Castelnau, a suggéré une
amélioration du matériel de mesure pour
la distance, alors constitué de décamètres de 50 m chacun et mis bout à bout
d'un seul côté du parcours. L'idée était
de produire des grandes bandes de

La participation au fil du temps...
Par Bruno Passe
En France, le PSV doit beaucoup au centre de Castelnau-Magnoac qui, sous
l'impulsion de Gilles Barouillet, a été le premier à construire un swoop pond
aux normes internationales, dès 2011, et à organiser une compétition officielle,
le Swoop Contest, de 2010 à 2014. C'est aussi à Castelnau-Magnoac
que les premiers championnats de France ont été organisés, en 2013.
Voici un topo sur l'évolution de la participation,
sur la base du classement open :
2010, Castelnau, Swoop Contest : 24 participants
2011, Castelnau, Swoop Contest : 20 participants
2012, Castelnau, Swoop Contest : 24 participants
2013, Castelnau, Swoop Contest et championnats de France FFP :
15 participants
2014, Castelnau, Swoop Contest et championnats de France FFP :
15 participants
2015, Castelnau, championnats de France FFP : 6 participants
2016, Orléans, championnats de France FFP et open :
20 participants (dont 15 Français)
Une baisse s'est amorcée en 2013, au moment de l'apparition du brevet
fédéral B5, et parallèlement au premier classement championnats de France.
Certes la participation est en hausse cette année, mais on n'a pas retrouvé
celle du début, dans les années 2010 et 2012.

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même si d'autres chantiers à gérer
étaient en cours à ce moment-là
(notamment les nouveaux bâtiments).
En 2013, lors du remplissage du dossier
fédéral de convention de développement
"écoles", Bernadette a inscrit la réalisation du bassin dans les projets du centre
pour la période 2014-2016.
Ce bassin de PSV a été financé par une
subvention du CNDS National (avec le
soutien de la fédération), par une
subvention de la Région Centre et une
aide du Conseil départemental par
l'intermédiaire d'un plan de développement avec le Comité départemental.

http://www.paramag.fr

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