ParaMag - n°352 - Septembre 2016 - 22

COMPÉTITION

Photo du haut : «Tu veux ma photo ?» Albert Bruneau
et William Déret (à droite). Il n'y a pas d'âge pour
être bénévole. Petit coup de projecteur sur celles
et ceux qui travaillent «dans l'ombre» et aussi en
plein soleil, pour faire de ces championnats
un succès... Albert cumule les rôles : bénévole
et compétiteur en PA ! Photo Bruno Passe
Photo du bas : Un bon fauteuil et un bon magazine,
ça permet de rendre l'attente moins longue
(et enrichissante pour sa culture para !).
Photo FFP
Photo de droite : Christine Rateau, membre du
personnel fédéral, sourire tout en couleurs pour
apporter les médailles aux vainqueurs.
Photo Bruno Passe
Photo encart : Attente multidiscipline devant les
écrans de jugement et affichage des résultats.
Photo Bruno Passe

week-end bien ensoleillé. La compétition
bat son plein durant les deux jours restant.
Le dimanche en fin de matinée, une
hausse de vent prive compétiteurs et public d'une dernière manche de PA, toujours attendue, et de quelques sauts de
départage.
À l'issue de ces quatre jours de compétition, seuls les disciplines artistiques et le
VR-4 parviennent à réaliser la totalité des
sauts prévus par le règlement, mais toutes
les disciplines ont eu la possibilité de se
départager sur un bon nombre de
manches.
Cette année encore, les championnats se
terminent sous un ciel parfaitement bleu.
La cérémonie de clôture 2016 est la dernière sous la présidence de Marie-Claude
Feydeau et l'organisation consécutive de
sept championnats de France «100%
FFP» restera un des faits marquants
positivement son double mandat.
C'est un plaisir de voir la catégorie handisport s'étoffer en participation, de voir les
équipes de France à l'œuvre, de voir des
compétiteurs de PA voltige, certains diront
que ce sont pratiquement toujours les
mêmes, briller et durer. Plaisant également
de voir de nouvelles têtes chez les juges.
Mais l'amertume est flagrante en vol relatif,
tout particulièrement à 8, comme en
disciplines artistiques. Le manque de
participation dans ces disciplines est un
réel problème, il n'est pas nouveau
et cela fait plusieurs années qu'il est
souligné. Il gangrène désormais les coupes
de France.

Septembre16:352
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La compétition - une des raisons d'être
de la fédération - traverse une crise dans
certaines disciplines majeures (comme le
vol relatif et le freefly). L'éclat de ces
championnats de France multi-discipline
à Vichy ne doit pas aveugler les dirigeants,
et surtout les futurs dirigeants de la FFP. ■

Organisation
Après toutes ces années à Vichy,
l'organisation fédérale des championnats de France est rodée et efficace
sur ce site, où la logistique se met en
place quelques jours avant le début de
la compétition en "saut d'avion",
avec le championnat de France
de parachutisme ascensionnel.
Durant toute cette semaine, techniciens, élus, bénévoles, juges et personnel FFP ont pour mission de faire de
cet événement un succès. Il faut
souligner particulièrement le travail
des bénévoles : les juges, bien sûr,
et aussi le staff qui gère la restauration,
le parking, les toilettes, les embarquements, etc.
Le cœur de la compétition est situé
dans la vaste aérogare de Charmeil,
qui constitue la zone principale :

accueil, secrétariat, direction technique, aire de planche à roulettes,
atelier de réparation, salle d'acquisition
vidéo, sas d'embarquement, etc.
Aux abords de l'aérogare, un "village"
est installé pour quelques jours :
grandes tentes pour les équipes,
le pliage, la restauration, zone exposants, aire de camping, toilettes
et parking à proximité, zone de
jugement constituée d'algecos, etc.
Un peu plus loin vers le bout de piste,
une autre zone spécifique est mise en
place pour la précision d'atterrissage et
la voltige. Pour ces disciplines, l'embarquement se fait à proximité de la cible.
Pour les 50 bénévoles, les 27 juges
(dont 6 nouveaux), les 14 membres
du staff technique et sans oublier les
pilotes, ce fut une fois de plus cette
année : «mission accomplie».

ParaMag - n°352 - Septembre 2016

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