ParaMag - n°344 - Janvier 2016 - 6

Dans le vent de Fly-In

Brevets US
Airborne Center
Créée en 2011, Airborne Center est une
structure école et de loisir dédiée aux sauts
commémoratifs, elle est ouverte à tous
hommes et femmes, civils et militaires. Airborne Center et Airborne Command sont
des exemples d'associations françaises
créées dans la même mouvance que Liberty Jump Team, Airborne Demonstration
Team, Round Canopy Parachuting Team,
groupements basés aux USA et dont le
credo est de réaliser des sauts, en tenue
d'époque et en parachute hémisphérique,
sur les hauts lieux de parachutages militaires, un peu partout dans le monde.
Le phénomène s'est accentué à l'approche
de 2014 et du 70° anniversaire du Débarquement allié du 6 juin 1944 : des associations de parachutistes civils qui se
regroupent, s'entraînent à sauter avec des
reproductions du matériel et des tenues
d'époque, dans le but de commémorer les
sauts militaires des soldats alliés pour la libération de l'Europe, parachutistes combattants de toutes armes et armées.

Janvier16:344
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Et le phénomène n'est pas passé de mode
après 2014, le dernier stage Airborne Center de l'année 2015 s'est déroulé à Pamiers
en novembre dernier. 171 sauts en automatique ont été effectués en cinq jours depuis un Antonov, toujours en OA et avec
des parachutes T10. Les organisateurs
avaient convié des formateurs parachutistes
américains de l'US Air Force et des Marines
Corps qui ont pu délivrer des brevets militaires US à des étrangers. Il faut simplement que les instructeurs larguent au
moins une fois les candidats pour chaque
brevet, et que ces postulants soient
d'anciens militaires, réservistes de droit ou
militaires en activité. "C'est ainsi que plus
de 40 participants ont obtenu le brevet
para US Air Force et US Marines Corps.
Les cérémonies protocolaires pour les
remises des deux brevets ont eu lieu dans
les règles de l'art." précise Jean Gamaury
qui a obtenu au passage le brevet de "jump
master US Air Force", le brevet US Marines
corps et celui de "chuteur op's",
autrement dit : carton plein !

n est ouverte au public depuis le 11
À Liège, en Belgique, la soufflerie Fly-I
déroulée le samedi 19 décembre.
s'est
décembre et la soirée d'inauguration
sa veine
plus large soufflerie du monde, avec
Les festivités d'ouverture passées, la
de 100 entrées chaque
plus
t
nçan
anno
,
force
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arre
dém
de 17 pieds de diamètre,
e d'Italie
ique, de France, d'Allemagne et mêm
jour. Les visiteurs se pressent de Belg
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De
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libre
r de chute
pour venir tester ce nouveau simulateu
entraînements.
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s
remi
t
men
VR-4, VR-8 et freefly ont égale
s et déjà été réservées par les proflyers.
Au total, plus de 600 heures ont d'ore
n, rendez-vous sur le site Internet
Fly-I
à
Si vous souhaitez également voler
www.fly-in.be

Ariège
Un BASE jump
à 2400 euros,
Il y a deux facteurs qui peuvent rendre les
sauts en BASE jump très onéreux :
le déclenchement des secours (notamment
en hélicoptère) et... les amendes !
Condamnés pour avoir dérangé un rapace
protégé, deux BASE jumpers ont récemment expérimenté et subi le deuxième
facteur. Le tribunal de Foix les a condamnés chacun à une amende de 1200 euros
pour avoir volé en wingsuit dans une zone
de reproduction d'un rapace protégé :
le gypaète barbu.
Les faits se sont déroulés le 8 décembre
2013, lorsque les BASE jumpers ont sauté
d'un promontoire rocheux du Quié

de Sinsat, en Ariège. Le site est réglementé
par un arrêté préfectoral de «protection de
biotope», car il est connu pour abriter des
rapaces protégés comme l'aigle royal, le
faucon pèlerin et le gypaète barbu.
C'est un agent de l'office national des forêts
(ONF), présent dans le secteur, qui a été
témoin du saut réalisé à proximité d'un nid
de gypaète. L'agent a pris des photos
et la ligue de protection des oiseaux (LPO)
s'est portée partie civile avec Nature
Midi-Pyrénées. C'est ainsi que les deux
BASE jumpers ont été condamnés pour
«violation de l'arrêté préfectoral et perturbation intentionnelle d'une espèce protégée».
Les parapentistes savent généralement
adapter leur pratique dans le respect de
leur environnement, avec le développement
de l'activité et les nouvelles possibilités de
sites de départ, les BASE jumpers vont
devoir faire de même.
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