NEOMA Alumni Mag - N°15 - Juin 2018 - 31

« Deux jeunes diplômés étaient venus me trouver
pour me proposer d'organiser une grande rencontre
entre jeunes et alumni pour leur présenter les tribus
et les clubs. Franchement, je n'y croyais pas du tout...
mais la « Rentrée des tribus » réunit aujourd'hui plus de
1 000 personnes, le même soir à Paris et dans 30 villes dans le monde
simultanément : c'est l'un des plus grands rassemblements annuels
d'alumni en France ! La fusion entre Reims et Rouen a été une évidence. Là
où nous avions mis trois ans à fusionner les différentes associations de
Reims (ESC, MBA, Cesem...), faire NEOMA Alumni nous a pris trois heures.
Nous avions la même perception de ce que doit faire l'association, et les
mêmes valeurs. Quand j'ai pris la présidence de RMS Network en 2004,
nous étions 18 000 alumni. Quand j'ai quitté la présidence de NEOMA
Alumni en début d'année, nous en sommes à 66 700... plus de trois fois
plus ! »

UNE AMITIÉ DE
TRENTE ANS !
Susanne Liepman (CESEM
92), présidente des alumni
du Cesem (Reims),
de 1999 à 2002

LE PREMIER FORUM DES ENTREPRISES
Vincent le Prince (PGE 68), président
rouennais de l'association de 1983 à 1987

« NEOMA BS pour moi, c'est d'abord
la découverte de la France. Venue
tout droit d'Allemagne, je suis
arrivée à Reims pour faire le CESEM
et je suis revenue en France après
avoir terminé mes études. Je me
souviens du bus qui allait de
Reutlingen à Reims, un jour de
septembre 1988, pour amener vingt
Allemands au CESEM pour leur
première année. On est monté en
individuel, et nous en sommes
descendus en bande de copains.
Une amitié de trente ans cette
année, qui a abouti en mariages,
parrains/marraines et tout simplement en liens indéfectibles.
Aujourd'hui autant Allemande que
Française, mon parcours est
indéniablement marqué par cette
communication interculturelle, la
volonté de fédérer et rassembler
des gens de tous horizons.
D'ailleurs je considère qu'à travers
mon métier et avec les chiffres, j'ai
découvert un langage universel
qui abolit toutes les frontières. »

AVEC LES MÊMES VALEURS,
ON FAIT UN GRAND RÉSEAU
Jean-Michel Huet (PGE 97), président
rémois de l'association de 2004 à 2015,
puis de NEOMA Alumni jusqu'en 2018

« En 1965, mon frère m'appelle : Vincent, j'ai une bonne
et une mauvaise nouvelle. La bonne est que tu es admis
à l'ESC Rouen, la mauvaise est que tu as raté ton bac.
Encore aujourd'hui, je pense être un des seuls diplômés à
ne pas avoir le baccalauréat ! Mon meilleur souvenir de ma
présidence est cette soirée, pleine d'émotions et de souvenirs
que nous avons organisée pour célébrer le 1000e diplômé de l'ESC Rouen.
Une demi-douzaine de diplômés sont venus raconter leurs expériences de
vie et leurs parcours souvent exceptionnels. C'est aussi à cette époque que
nous organisons le premier forum des entreprises, une étape importante
dans les relations entre l'école et ses diplômés. Enfin, comment ne pas
mentionner le recrutement de Marie-Lise Trochu (PGE 76), première
salariée et ancienne secrétaire générale de l'association, qui a rendu bien
des choses possibles par la suite ? Fortement appréciée des élèves et des
alumni, très rigoureuse et bonne rédactrice, elle a pendant très longtemps
incarné physiquement l'âme de l'association. »

FAIRE UN RÉSEAU UTILE POUR LES DIPLÔMÉS
Marc Talan (PGE 76), président rouennais de l'association, de 1992 à 1996

« J'ai toujours eu un fort attachement à l'école puis au réseau par la suite. J'étais déjà au BDE
en tant qu'étudiant. J'ai rencontré ma femme pendant ma scolarité et 90 % de mes amis
d'aujourd'hui sont de cette époque-là. Lorsque que je suis devenu président, l'association
avait plus le profil d'une amicale des anciens. La crise du début des années 90 nous a fait
prendre conscience que le réseau pouvait être utile aux diplômés. Avec mon équipe, nous
avons monté le projet Initiative Emploi, afin d'aider les alumni dans leur carrière. Nous faisons
ce qui ne s'appelait pas encore de l'outplacement ! Nous nous sommes également rapprochés
de l'école, afin d'infuser le plus tôt possible la culture du CV auprès des étudiants. Au bout de
quatre ans, j'ai estimé que j'avais donné beaucoup de mon temps et j'ai préféré me recentrer
sur mon activité professionnelle et passer la main. Rétrospectivement, beaucoup de choses se
sont faites au fur et à mesure des époques pour permettre au réseau d'être celui qu'il est
aujourd'hui. »
NEOMA ALUMNI mag JUIN 2018

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