NEOMA Alumni Mag - N°15 - Juin 2018 - 17

appliquées en université. Cela me passionnait,
mais les débouchés au-delà de la recherche restaient minces. Reims m'a apporté une employabilité, un accès plus facile au marché du travail. Il y
avait un bon équilibre entre enseignement théorique, expériences pratiques de cas et les stages,
bien sûr. À l'époque, je ne savais pas trop ce que
je souhaitais faire. En deuxième année, j'ai fait un
stage chez Touche Tohmatsu (Deloitte) et un
autre chez Salomon dans le marketing, où je me
suis occupé de la tentative de lancement de la
marque dans le tennis. Cette seconde expérience
m'a particulièrement plu et c'est ce qui m'a
convaincu d'explorer la fonction marketing.

COCA-COLA AIDE L'ENTREPRENEURIAT AU FÉMININ
« Nous avons un partenariat avec Force Femmes,
une association qui aide les femmes de plus de
quarante-cinq ans à retrouver un emploi. Cela fait partie
d'un programme global d'aide à la création d'entreprise
pour cinq millions de femmes. Fin 2017, nous avons déjà
accompagné 2,4 millions d'aspirantes entrepreneuses »,
explique François Gay-Bellile.

Vous avez toujours travaillé dans le domaine
des boissons (alcoolisées et non alcoolisées).
Était-ce pour vous une véritable volonté ?
Ce fut strictement du domaine du hasard, mais il
est vrai que j'ai développé progressivement un
intérêt fort pour les boissons. Lorsque j'étais adolescent, par exemple, j'avais travaillé dans une
buvette sur l'île de Ré. Même chose, lors de mon
année de césure en Angleterre, j'ai été employé
comme barman dans un restaurant mexicain. De
toute façon, j'ai toujours trouvé que les boissons
étaient synonymes de moments de convivialité,
de partage, de retrouvailles, partout dans le
monde.

eu la chance de rencontrer des personnes qui
m'ont fait confiance. Et comme ma famille et moi
étions mobiles, des opportunités à l'international
se sont ouvertes.
Les gens pensent que Coca-Cola est une entreprise américaine. Elle a plutôt l'ADN d'une compagnie véritablement internationale. Elle s'enrichit
de la diversité des gens travaillant pour elle. À titre
personnel, je me sers de l'ensemble de mes expériences étrangères pour en tirer le meilleur, au
profit de Coca-Cola en France. Ma famille et surtout mon épouse ont été un soutien incroyable à
chaque fois que j'ai changé de poste. C'est bien
plus difficile pour les proches que pour soi-même.
La personne qui travaille reste dans le même environnement, tandis que sa famille doit se créer une
toute nouvelle vie à chaque déménagement.

Vous avez une longue carrière chez Coca-Cola.
Comment évoluer dans un grand groupe sans
jamais s'ennuyer ?
C'est en m'occupant du marketing du sport en
1997/1998 (notamment de l'équipe de France de
football) que j'ai rencontré des dirigeants de la
marque qui m'ont proposé un poste à Atlanta
pour m'occuper du football au niveau global. À
chaque étape, à chaque choix que j'ai dû faire, j'ai

La première version du Coca-Cola s'appelait
le French Wine Coca. Que représente
le marché français pour une entreprise
comme Coca-Cola ?
La France est un pays très important pour nous.
Nous y sommes présents depuis près de cent ans
et peu de marques peuvent en dire autant. Notre
première ligne d'embouteillage date de 1921
Des fans en liesse lors
du passage du trophée
de la Coupe du monde,
à Reims en mars
dernier.

Plus de

90 %

des boissons Coca-Cola
consommées en France
sont fabriquées en France.

NEOMA ALUMNI mag JUIN 2018

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https://www.coca-cola-france.fr/stories/force-femmes-lance-maboite-avec-le-soutien-de-la-fondation-coca-cola https://www.coca-cola-france.fr/revivez-en-images-le-passage-du-trophy-tour-en-france

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