NEOMA Alumni Mag - N°14 - Mars 2018 - 63

La promo 2020 lors de la rentrée 2017

La promo 1987

LES COURS
ANNE-SOPHIE MOREL L'époque était quand même très différente.
Par exemple, le seul enseignement informatique que nous recevions
était des cours de programmation. Les seuls ordinateurs disponibles
étaient ceux de la salle informatique de l'école. La prise de notes était
manuelle. Nous nous retrouvions dans les chambres pour préparer
les exposés et les interros.
CLARA PANZANI NEOMA est une des écoles de commerce qui
exige le plus de présentiel en cours. Nous sommes tous les jours à
l'école. Les réseaux sociaux sont omniprésents sur le campus. Nous
sommes bombardés de notifications : Facebook, Instagram,
Taskworld, Trello, Slack... Il faut être connecté pour être au courant
de la vie du campus, des cours, etc. La prise de notes se fait systématiquement sur ordinateur. Je ne connais pas un seul étudiant qui
utilise un crayon. De rares polycopiés nous sont distribués en cours
de finance, mais c'est bien tout.

Lors de la soirée
post-partiel, je me suis rendu
compte que l'ensemble des
rencontres que j'avais faites
depuis mon arrivée à l'école
étaient devenues une véritable
famille.
Clara Panzani (PGE 20)

L'AMBIANCE SUR LE CAMPUS

VOTRE PLUS BEAU SOUVENIR ?
ANNE-SOPHIE MOREL La première année a été
fantastique. Nous sortions presque tous du cadre
très scolaire de la classe préparatoire, qui avait
été particulièrement prenante, et on nous demandait tout à coup de créer et d'inventer des choses.
C'était formidable.
CLARA PANZANI La soirée post-partiel juste
avant les vacances de Noël. Je me suis rendu
compte que l'ensemble des rencontres que j'avais
faites depuis mon arrivée à l'école étaient devenues une véritable famille. Sans doute pour une
bonne partie de ma vie.

ANNE-SOPHIE MOREL Le BDE gérait le foyer où il vendait des sandwichs jambon-beurre à la pause. Le bureau finançait entre autres les
soirées comme ça. Problème : tout était stocké dans un frigo qui fonctionnait bien mal. Une fois sur deux, le jambon avait tourné. Tout étudiant qui est passé par le campus de Rouen dans ces années-là s'en
souviendra. Une fois par semaine, nous organisions une soirée dans le
foyer. Nous dansions jusqu'à 5 heures du matin, puis nous allions directement en cours.
À l'époque, un jeu était particulièrement en vogue sur notre campus :
le killer. Chaque participant recevait le contrat de « tuer » quelqu'un. Il
fallait se retrouver seul avec la personne et lui faire savoir qu'on la
« tuait ». Le dernier qui restait « vivant » gagnait. Le jeu durait des mois
et la tension montait au fur et à mesure avec la crainte grandissante
pour chacun de se retrouver seul avec son « tueur ».
CLARA PANZANI Les associations ont une place très importante au
sein de l'école. Le BDE et le BDA régissent la vie étudiante. Ils sont les
piliers de chaque promotion. Les élections sont l'occasion d'unifier les
étudiants. Chacun soutient ou connaît quelqu'un impliqué dans une
liste étudiante, il y a d'ailleurs très peu d'étudiants qui ne soient pas
impliqués dans une association. Le premier semestre donne lieu à environ trois à quatre soirées par semaine. Le second semestre, avec le
départ des deuxièmes années, est un peu moins intense.
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