NEOMA Alumni Mag - N°14 - Mars 2018 - 30

MAGAZINE

SEPT CLÉS POUR
PLUS DE BONHEUR
AU TRAVAIL
LE BONHEUR AU TRAVAIL DÉPEND BEAUCOUP DE VOTRE ÉQUIPE ET DE VOTRE BOSS,
MAIS PAS SEULEMENT ! VOUS AVEZ EN VOUS DES RESSOURCES POUR ALLER MIEUX,
COMME L'A EXPLIQUÉ LE COACH ET FORMATEUR CYRIL REGOURD LORS D'UN WEBINAR
QUI A RASSEMBLÉ UNE SOIXANTAINE DE DIPLÔMÉS.

L
Cyril Regourd

80 %

des entreprises du CAC
40 se disent intéressées
pour investir dans un
programme de bien-être
au travail

es salariés heureux sont deux fois
moins malades, six fois moins absents, 31 % plus
productifs et 55 % plus créatifs que les autres*. Pas
étonnant que les entreprises investissent des
sommes faramineuses dans le bien-être au travail,
un marché qui pèserait 40 milliards de dollars au
niveau mondial**.
Mais plutôt que d'attendre que votre employeur
prenne soin de vous, pourquoi ne pas prendre le
taureau par les cornes ? « 40 % de notre bonheur
dépend de nous », avance ainsi Cyril Regourd.
Vous avez décidé d'être plus heureux ? Voici sept
clés pour y parvenir.

1 Reconnaissez votre valeur
D'après les chercheurs en psychologie positive, il
faudrait 2,9 feedbacks positifs pour compenser un
retour négatif. Or le milieu professionnel est souvent plus propice aux critiques, voire aux coups
bas, qu'aux félicitations. « Portez davantage d'attention aux bonnes choses que vous apportez »
recommande Cyril Regourd. Dans cet esprit, l'expert suggère de tenir un « carnet de kifs » où vous
consignerez trois motifs de satisfaction chaque
jour.
2 Cultivez votre optimisme
Dans les fonctions de contrôle et d'audit, le pessimisme se révèle très utile. Il permet de rester vigilant sur les erreurs, les manques et les facteurs de
risque. Mais pour un changement de job ou un

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projet d'évolution professionnelle, un état d'esprit
optimiste est largement préférable pour aboutir
dans vos recherches.
Alors bien sûr, on ne change pas de tempérament
du jour au lendemain. On peut néanmoins « cultiver les bonnes graines », en remplaçant par
exemple le journal télévisé par la presse écrite
(moins anxiogène), en lisant le journal des bonnes
nouvelles sur Internet, voire, soyons fous, en participant à un « dîner d'optimistes ».
Mettez le curseur « effort » au bon
endroit
Pour vous épanouir au travail, fixez-vous des défis
audacieux mais réalistes. Trouvez le juste milieu
entre une situation trop confortable et un objectif
impossible à atteindre. « Si on vous propose une
mission difficile et que vous vous sentez entrer
dans la zone de panique, vous devez faire preuve
d'assertivité : négocier un délai supplémentaire,
demander un soutien (une formation, un coaching) ou refuser, tout simplement » explique Cyril
Regourd.
3

Réfléchissez au sens de ce que vous
faites
À chacun sa motivation. Pour certains, c'est le
management d'équipe. Pour d'autres, le service au
client. D'autres encore auront à cœur de protéger
l'entreprise en réduisant son exposition aux
risques. « Lorsque vous souhaitez changer de
poste ou de fonction, interrogez-vous sur le pourquoi de votre démarche. Rédigez un pitch sur
vous-même, à la manière d'un startuper, en com4

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