MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 27

avons voulu une parité parfaite dans le bureau avec sept
membres par ancienne ligue ; cela dans le but d'apprendre
à se connaître. Pour le deuxième mandat qui commencera
en 2020, les places seront libres sans limites de nombre.
MA - Et comment gérez-vous cette nouvelle ligue en
termes de distance et d'organisation ? Certains clubs
se retrouvent à parcourir de grandes distances pour se
rendre sur les lieux de compétitions régionaux, quelles
solutions avez-vous trouvé à cela ?
JD - Le 17 février nous avons tenu un nouveau conseil
d'administration pour décider d'un calendrier cohérent
pour la saison 2018-2019. En mars dernier nous avons
validé ce calendrier. Pour l'organisation des compétitions
nous faisons en sorte que les manifestations puissent
avoir lieu n'importe où sur les anciens territoires. La
sélection d'un bassin se fait sur dossier de candidature et
nous faisons tourner les évènements afin qu'une compétition ne soit pas deux fois de suite sur le même bassin.
L'intelligence des dirigeants c'est d'écouter et de trouver
des solutions qui satisfassent le plus de gens.
SG - Pour la gestion du matériel comme les ergomètres
par exemple, nous avons décidé de ne pas recentraliser et
de tout laisser dans les territoires d'origines. Concernant
le siège de la ligue, nous allons le déplacer à Caluire car
le Conseil régional demande à ce que les ligues sportives
soient proches du conseil et parce que Caluire est le
centre historique de l'aviron dans la région depuis 1879 et
la création du club de Lyon-Caluire. Enfin pour les compétitions comme l'offre jeune par exemple, nous avons
regroupé le Lyonnais, l'Auvergne et la Loire sur Cordelle,
tandis que les autres départements qui composent la ligue
se retrouvent eux sur le bassin d'Aiguebelette. Notre but
est de créer du dynamisme, faire émerger de nouvelles
idées, faire accéder au haut niveau car les athlètes de
2024 sont déjà dans nos clubs et pour cela, il faut être à la
disposition des clubs pour les aider.
AT - Notre territoire s'étend sur 400 km d'est en ouest, il
était donc important pour nous de faire tourner les championnats régionaux pour limiter les distances parcourues
par les clubs. Le championnat Grand Est aura par exemple
lieu successivement sur Gérardmer et CharlevilleMézières. Pour les offres jeunes, nous allons essayer de
scinder le territoire en deux car il devient difficile d'être
proche des clubs quand on passe quatre heures sur la
route pour deux heures de travail. Nous avons également
engagé plusieurs services civiques par le biais de la
Fédération pour aider nos comités départementaux. Pour
l'instant nous travaillons sans réellement savoir le budget
alloué par la région et qui arrivera en juin. Le manque
d'effectifs et de moyens financiers reste très compliqué
pour nous.
MA - Et sportivement, ressentez-vous une différence
depuis la création de ces nouvelles ligues ?
JD - Dans les année 90, ces nouvelles ligues que nous
connaissons existaient déjà mais sous d'autres non. Nous
sommes revenus à ce que nous connaissions déjà. Cette

fusion des ligues pour les plus importantes ne changent
pas énormément de choses mais pour les plus petites,
cela a beaucoup plus d'impact.
SG - Les ligues très puissantes à l'origine le resteront
sûrement mais d'autres comme la ligue Grand Est ont la
possibilité de devenir puissantes elles aussi.
AT - Je pense que ces nouvelles ligues vont un peu
rebattre les cartes mais que les grandes ligues comme
Auvergne Rhône-Alpes ou Île-de-France seront dominatrices pour quelques années encore. Il faut se donner
les moyens de faire bouger les choses mais ce n'est pas
demain que nous pourrons les détrôner.
MA - On annonce cette coupe de France (28-29 Avril)
comme la dernière dans le format que nous connaissons, quelle est la suite pour les ligues selon vous ?
JD - Je pense qu'il faut innover et s'adapter à l'évolution
de la société. Aujourd'hui motiver tout le monde pour faire
un bateau n'est plus si facile et de la même manière la
coupe de France se devait de changer car avec de moins
en moins de ligues il devient difficile de détrôner celles
qui continuent de gagner. En revanche travailler entre
ligues pourrait être intéressant. SI une ligue est plus forte
et qu'elle peut nous tirer vers le haut alors il faut travailler
avec elle si nous en avons l'occasion.
SG - Tout d'abord je pense qu'il ne faut pas perdre cet
évènement qu'est la coupe de France et qui est selon moi
une étape vers le haut niveau. Certaines ligues ont du
mal à rivaliser avec les plus puissantes mais la question
qu'il faut se poser est : pourquoi n'y arrivent-t-elles pas
? Le haut niveau il faut y passer du temps, organiser des
détections, faire ramer les jeunes ensemble, trouver des
sponsors. Aujourd'hui il faut faire entrer notre sport dans
les entreprises. Nous avons pour projet de créer un réseau
social qui rassemblerait les rameurs des 60 dernières
années pour trouver des aides. L'échange est indispensable pour créer de l'émulation. Il faut se serrer les
coudes car nous sommes représentants de la Fédération.
L'entraide dans notre monde est indispensable.
AT - La ligue reste très importante dans la formations des
J16 mais il ne faut pas oublier les J18 qui sont le réservoir
de futurs grands rameurs. Nous pensons à l'idée d'étirer
la saison sur l'été quand il n'y a plus d'offre club pour
les rameurs, et créer une régate internationale avec des
équipages de ligue pour le J16 et pour les seniors et J18
des équipages de clubs mixtes. Cela pourrait créer un
point de rencontre régulier en début d'été. Je pense que
sur un tel projet il faudra favoriser les J16 et J18 pour voir
ce qui peut être construit par la suite car nous remarquons
que dans les transitions J16 vers J18 et J18 vers senior,
nos effectifs fondent. Il faut donc se poser des questions
sur nos pratiquants et les écouter. Nous assistons à un
changement de génération mais surtout un changement
de vision du sport et il ne faut oublier personne.
Propos recueillis par
Maximilien Ricchi

MAGAviron
Numéro 32
Mai 2018

27



Table des matières de la publication MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018

Sommaire
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 1
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 2
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - Sommaire
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 4
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 5
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 6
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 7
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 8
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 9
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 10
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 11
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 12
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 13
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 14
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 15
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 16
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 17
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 18
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 19
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 20
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 21
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 22
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 23
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 24
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 25
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 26
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 27
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 28
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 29
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 30
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 31
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 32
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 33
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 34
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 35
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 36
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 37
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 38
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 39
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 40
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 41
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 42
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 43
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 44
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 45
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 46
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 47
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 48
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 49
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 50
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 51
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 52
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 53
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 54
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 55
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 56
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 57
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 58
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 59
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 60
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 61
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 62
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 63
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 64
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 65
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 66
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 67
MAGAviron - N°32 - Mai/Juin/Juillet 2018 - 68
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1811-34
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1808-33
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1805-32
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1803-31
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1801-30
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1709-29HS
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1708-29
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1705-28
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1702-27
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1612-26
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1609-25HS
http://www.nxtbook.fr/newpress/MediasAviron/MagAviron_1608-25
https://www.nxtbookmedia.com