Bilan des déplacements en 2007 à Paris - (Page 49)

La pollution atmosphérique Surveillance de la qualité de l’air (au 31.12.2007) Source : AIRPARIFMairie de Paris 47 stations du réseau AIRPARIF réparties en Ile-de-France, dont 12 à Paris, mesurent des indicateurs caractéristiques des sources de pollution. - 40 stations de fond : (32 urbaines ou périurbaines dont 6 à Paris, 8 rurales régionales) ; - 6 stations de proximité automobile dont 5 à Paris ; - 1 station d’observation. Les mesures en continu sont complétées pour certains composés par des analyses faites en laboratoires, par des campagnes de mesures ponctuelles et enfin par des outils de modélisation capables aussi bien de reconstituer et de prévoir la pollution de fond du lendemain que de décrire en temps réel les émissions et la pollution en situation de proximité automobile le long de tous les axes routiers d’Ile-de-France. Par ailleurs, AIRPARIF procède depuis 2007 à des mesures complémentaires de benzène et de NO2 en situation de proximité au trafic automobile (17 sites pour le NO2 et 13 sites pour le benzène en 2007). Ces mesures sont réalisées à l’aide de tubes passifs, sur une durée d’échantillonnage de 7 jours consécutifs, pendant 15 à 30 semaines selon les sites, réparties sur l’année. La méthode utilisée permet d’estimer des moyennes annuelles. La météorologie de l’année 2007 a été inhabituelle. D’une part le mois d’avril a été particulièrement ensoleillé, avec des conditions météorologiques quasiment estivales. D’autre part, la fin de l’année a été marquée par un temps anticyclonique, froid, ensoleillé et sans vent. Ces deux périodes ont été défavorables pour la qualité de l’air. Le reste de l’année a été globalement propice à la dispersion des polluants, y compris la période estivale, au cours de laquelle les mois de juin à août ont été particulièrement frais, nuageux, et pluvieux. De ce fait, le seuil d’information en ozone a été atteint 3 fois en 2007, dont une première fois exceptionnellement précoce le 15 avril, puis le 25 mai et le 4 août. En hiver, le seuil d’information pour le dioxyde d’azote a été atteint 2 fois, les 22 et 23 décembre. Ces journées ont été également très chargées en particules. Stations de fond : Elles mesurent l’exposition inévitable à l’air libre de la population francilienne. On distingue les stations urbaines (dans des zones de forte densité de population), les stations périurbaines (en périphérie de l’agglomération), les stations rurales régionales (à une cinquantaine de kilomètres du centre de l’agglomération). Stations de proximité : Elles sont placées sous l’influence directe et dominante d’une source ou d’un type de pollution. Les stations automobile (à quelques mètres du trafic routier) mesurent ce que respirent les piétons sur le trottoir, les cyclistes et les automobilistes dans les flux de circulation. Stations d’observation : A vocation d’études sur des expositions particulières (station au 3e étage de la Tour Eiffel). Procédure d’information et d’alerte en vigueur en 2007 (Définie par arrêté interpréfectoral du 24.06.1999, modifié le 12.07.2002 et le 12.07.2005) Seuils de déclenchement (valeur horaire en µg/m3) Niveau horaire en µg/m3 Seuil d’information et de recommandation du public Dioxyde d’azote NO2 Ozone O3 Dioxyde de soufre SO2 Procédure d’information et d’alerte Regroupe des actions d’information de la population, des services administratifs et techniques, et des élus des départements d’Ile-de-France, mais aussi des recommandations sanitaires et des mesures de réduction des émissions. Il est déclenché lorsque les seuils d’information sont dépassés. Il comprend, outre les actions au niveau précédent, des mesures de restriction ou de suspension des activités concourant à la pollution et notamment la mesure de la circulation alternée. Il est déclenché lorsque les seuils d’alerte sont dépassés ou risquent de l’être. L’arrêté du 12 juillet 2005 (modifiant celui du 12 juillet 2002) : Il est entré en application le 1er août 2005. Les principales modifications sont de deux ordres : le regroupement des trois précédentes zones en une seule (Ile-de-France dans son ensemble) et la modification des seuils d’alerte pour l’ozone, afin de se conformer au règlement européen. La mise en vigilance des services administratifs et techniques : Elle est réalisée à partir des prévisions de franchissement des seuils d’information. Le dépassement des seuils : Pour être validé, il est constaté de manière simultanée sur trois sites de mesure, dont un au moins de fond. Seuil d’alerte 400 ou 200 si dépassement de ce seuil la veille et risque de dépassement de ce seuil le lendemain (1er seuil) 3 h consécutives 3h consécutives (2e seuil) 3 h consécutives (3e seuil) Conformément à l’arrêté interpréfectoral du 3 décembre 2007, les mesures de particules PM10 sont désormais intégrées à la procédure d’information et d’alerte du public en cas de pointe de pollution. En Ile-de-France, la mise en application de cet arrêté est effective depuis le 25 janvier 2008. 49

Table des matières de la publication Bilan des déplacements en 2007 à Paris

Couverture
Sommaire
Les déplacements des Franciliens
Les transports en commun
Les déplacements à vélo
Les déplacements des piétons
Les déplacements des PMR
La circulation
Les déplacements en deux roues motorisés
Le stationnement
Les déplacements en taxis
Les déplacements touristiques
Le transport de marchandises
La sécurité des déplacements
Les aménagements de l’espace public
La pollution atmosphérique
Le contexte économique
Les chiffres de l’année
L’Observatoire des déplacements à Paris

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